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Critiques de Dominique Wattwiller (28)
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Le masque du fou

Le docteur Caron Alvares fait la connaissance de Harry Kravitz , une vedette de la télé en soignant son fils Josh victime d'une fracture du nez à la suite d'une chute sur le verglas . C'est le coup de foudre et le mariage suit . Au bout de 2 ans de bonheur , Caron a le malheur de contrarier Harry et celui-ci devient fou ; il la frappe , la viole sous les yeux de Josh avec qui elle s'enfuit . Hélas , Harry a une telle emprise sur tous ses fans que personne ne croit la version de Caron qu'il fait passer pour une malade atteinte d'une tumeur au cerveau .Pour ne pas ternir son image , il est prêt à tout , même à lancer des tueurs sur la piste des fugitifs . Il faudra fouiller dans son passé pour sauver Caron et Josh
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Le masque du fou

Dans le prologue l'on fait connaissance avec les protagonistes principaux lors de la première rencontre entre Harry Kravitz, une vedette du petit écran et le docteur Caron Alvarez. Harry a emmené Josh son fils de onze ans car ce dernier a le nez cassé.



Deux ans plus tard alors qu'ils sont mariés, Caron découvre que c'est Harry qui a cassé le nez de son fils dans un accès de colère. Lorsqu'elle lui demande des explications, il rentre dans une rage folle, la tabasse et la viole. Elle parvient à fuir avec son beau-fils, elle porte plainte mais personne ne veut la croire car tout le monde est en admiration devant la star du petit écran.



Dans ce thriller rythmé le récit alterne entre Harry qui multiplie les apparitions à la télévision pour attirer encore plus la sympathie des gens, retrouver les fugitifs en faisant croire que Caron atteinte d'une maladie est devenue folle, Caron qui enquête, avec l'aide d'un journaliste, sur le passé de son mari, et les tueurs lancés à leurs trousses.



Plus Caron retrouve les victimes du passé et plonge dans l'horreur, plus Harry plonge de plus en plus dans une colère hystérique.



Si les thématiques de la violence faite aux femmes et la pédophilie ne sont guère originales, le récit est développé de manière assez intéressante mettant en parallèle les mauvaises actions du mari, les victimes résignées depuis longtemps et qui n'ose parler au vu de la popularité du coupable. Il est intéressant de suivre tous les moyens mis en œuvre et l’acharnement qu'il met en exergue la seule chose qui compte pour lui préserver sa carrière publique.



Le Masque du Fou est un thriller sans prétentions mais plutôt efficace de par les différents aspects humains abordés, l'emballement du public et le rôle des médias dans la société. L'auteure a su de belle manière faire ressortir les émotions. Le suspense et les rebondissements sont bien présents. Sans être au sommet du genres, les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment de lecture.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Mal d'enfant

Il y a très longtemps que je n’ai lu de roman d’Elizabeth George et pourtant j’apprécie particulièrement le duo formé par Thomas Lynley et Barbara Havers. Comme mon été a été en bonne partie anglo-saxon, j’ai eu envie de les retrouver (et d’ajouter un titre #alassautdespavés). J’ai donc lu ce livre début août.



Quel plaisir de retrouver cette romancière ! Bon, la lecture n’était pas tout à fait de saison parce que ça commence en novembre sous une pluie battante à Londres, ça continue en plein hiver dans la campagne anglaise (Lancashire) par un froid mordant et la scène finale en pleine tempête de neige était bien glaçante. Cette histoire d’empoisonnement apparemment accidentel amène Simon Saint James à faire reprendre l’enquête par son ami Thomas Lynley et Elizabeth George à évoquer les questions de maternité, de filiation, de paternité aussi. On entre aussi dans les secrets d’un village anglais, où le pub est le lieu de rencontres et de racontars sur tout et tout le monde, dans une région où les sorcières et les pasteurs se disputent se ont disputé le territoire spirituel. On y croise aussi une bande d’ados dont les hormones en croissance ne sont absolument pas perturbées par le froid ambiant. Comme à chaque fois chez Elizabeth George, la toile de fond sociale, les relations interpersonnelles, la psychologie des personnages sont aussi importantes que l’enquête et les recherches minutieuses pour trouver la clé de l’énigme. Elle est assez maligne pour nous laisser deviner cette clé mais elle a réussi à semer le doute dans notre esprit en nous emmenant sur une fausse piste fabriquée par un personnage peu sympathique et en créant des scènes percutantes de réalisme, voire crues.



Dans cette enquête, Barbara Havers n’est pas très présente : elle est en vacances, en train deretaper le pavillon familial pour le mettre en vente, afin de payer les frais de pension de sa mère qu’elle a dû placer. Mais quitter sa banlieue pourrie lui fait un peu peur et elle est heureuse d’être distraite de ses soucis pour aider Lynley en faisant des recherches en Cornouailles. Et bien sûr, les couples formés par Simon et Deborah Saint James, Thomas Lynley et Helen Clyde évoluent tout en subtilité et cela fait, outre l’humour de certains dialogues et situations, du plaisir de lecture intact après tant d’années !
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Mal d'enfant

Une plongée au coeur du Lancashire, dans la région des Cornouailles au Nord de Londres et berceau de la sorcellerie.

Un roman riche en personnages qui permettent à l'intrigue de s'enrichir d'histoires personnelles. Ces vie parallèles, mêlées de près à la mort du pasteur Robin Sage, créent une atmosphère empreinte de mystère, où "arsenic et vieilles dentelles" se côtoient sous la plume de l'auteure qui se plait à distiller le poison avec finesse.



L'inspecteur Thomas Lynley de Scoltland Yard, héros des romans d'Elisabeth George, fils d'aristocrate et comte aux titres ronflants est plongé au coeur de ce polar avec son ami Saint James. Lui même aux prises d'un conflit personnel avec sa femme qui n'arrive pas à mener à terme ses grossesses. .... Et comme le titre l'indique, la question d'enfants est au centre de ce polar ! ......................
Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
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Mal d'enfant

A défaut de connaitre la traduction de 'cozy mystery' en français, je vais dire que c'est un polar peinard - et sympathique - qu'Elisabeth George nous livre là !



On est dans la campagne anglaise, sous la neige et dans la grisaille, pour enquêter sur l'empoisonnement accidentel du prêtre de la paroisse. C'est l'inspecteur-dandy Linley, personnage apparemment récurrent d'Elisabeth George, qui s'y colle, aidé par un couple de ses amis dans la tourmente et par son équipe de ronchons londoniens.



Comme le titre l'indique, il est beaucoup question de mal d'enfant dans cette histoire : ceux qu'on ne peut pas avoir, ceux qu'on a et qui compliquent la vie, ceux qui ne se comportent pas comme on voudrait, et même ceux qui souffrent parce qu'ils ne comprennent pas le monde...



C'est bien mené, surprenant, assez juste psychologiquement. Bref, même quand on est en mal d'enfant, il y a là de quoi passer un très bon moment !
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Mal d'enfant

Mal d’enfant d’Elizabeth George, présentation

Simon et Deborah ne sont pas d’accord. Ils veulent un enfant mais Deborah veut que cet enfant soit de leur sang. Deborah a fait six fausses couches mais elle ne doit pas montrer qu’elle veut absolument cet enfant afin que cela ne se retourne pas contre elle.



Dans une galerie, elle rencontre un pasteur qui l’invite dans sa paroisse.



Avis Mal d’enfant d’Elizabeth George

Deborah est mal dans sa peau. Cela fait plusieurs fois qu’elle tente de tomber enceinte mais elle n’arrive pas à garder le bébé. Pour sa santé, elle doit abandonner son projet pendant un an. Elle et Simon ne sont pas d’accord sur ce point. Il tente de lui faire comprendre que l’adoption peut être une bonne solution. Deborah ne veut pas en entendre parler. Elle s’isole. Après un rendez-vous, elle entre dans une galerie et rencontre un pasteur. Ils échangent quelques mots. Afin de prendre un peu de recul, Deborah et Simon partent dans la paroisse de ce pasteur. A leur arrivée, ils apprennent qu’il est décédé de mort violente. Mais celle qui pourrait être responsable n’a pas été arrêtée.



Dans cette bourgade où tout le monde se connait, les rumeurs vont bon train. Pourquoi Juliet n’a pas été arrêtée ? Est-ce que le constable la couvre ? Juliet vit en solitaire, avec sa fille. Elle connaît très bien les plantes, donc un empoisonnement paraît suspect. Juliet a, pour le moment, des relations très difficiles avec sa fille, Maggie, qui n’a que 13 ans. Celle-ci veut tout savoir sur son père. Elle a rencontré l’amour avec un jeune garçon. Elle a des relations sexuelles au grand dam de sa mère.



En écoutant beaucoup, en enquêtant un peu, Simon va faire appel à Thomas Linley, bien qu’il soit en vacances et qu’il aurait dû partir avec Helen. Mais une énième dispute, un énième manque de communication, une énième prise de position font que le voyage est avorté. Linley rejoint Simon et Deborah et enquêtera. ll réinterrogera tout le monde, il reprendra l’enquête. Il s’attachera sur la personnalité de chacun et surtout de ce pasteur. Pourquoi est-il mort ? Quel est lien qui pourrait l’attacher à Juliet, à Maggie ? Est-ce que sa mission avait de bonnes intentions ? Pourquoi allait-il à Londres ?



Qui dit Eglise dit, bien souvent, pédophilie, surtout lorsqu’un pasteur change profondément, que ses discours deviennent de plus en plus amers, qu’il interprète, à sa façon, la Bible. Un milieu qui se révèle très peu.



Linley devra prendre, encore une fois, une décision lorsqu’il apprendra la vérité sur ce qui s’est réellement passé. Mais il est inspecteur et doit faire respecter la loi, même si cela doit anéantir des personnes.



Cela fait deux-trois tomes, déjà, où je m’ennuie en lisant les romans d’Elizabeth George. J’ai décidé de les lire dans l’ordre, ce qui fait que j’en relirai certains, afin de connaître les relations entre Linley et Havers, Saint James, Deborah et Helen. Elizabeth George détaille la société anglaise, ce qui peut se passer dans les villes, dans les campagnes, les croyances, le racisme… Elle peut offrir des romans assez psychologiques également dans les relations entre être humains, montrant les travers de l’humain, mais aussi ses qualités.



La romancière s’attache à nous démontrer les croyances, la magie, le pouvoir des plantes qui ont fait énormément mal des siècles, pas si lointains, auparavant. Le mal d’enfant pour celles qui ne peuvent pas en avoir, qui veulent vivre une grossesse, qui veulent avoir, entre leurs mains, le fruit de l’amour qu’elles éprouvent pour l’homme qui partagent leur vie. Le mal d’enfant peut se retrouver, également, pour celles qui perdent un nouveau-né, qui tombent dans la dépression, qui ne sont pas soutenues par leur famille. Ces femmes peuvent tout faire pour avoir un bébé à s’occuper.


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Mal d'enfant

Ce fut le premier Elizabeth George que je lus. J'ai vite été conquis par son art de ficeler des histoires, plutôt classiques mais sans temps mort et ai aimé le duo qu'elle avait créé. Certes, elle n'était pas la première à avoir associé des personnalités aux antipodes l'un de l'autre (son célèbre duo de l'aristocrate-inspecteur et de l'inspectrice-"paumée") mais je pense qu'elle a su insuffler à ceux-là une vie et une dimension qui les rend plus qu'attachants. En plus dans celui-ci, les personnages secondaires ont également de l'ampleur. Alors, on se laisse porter par les méandres de l'intrigue, pour des moments de lecture que personne ne peut vous prendre, car vous êtes parti...dans l'histoire.
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Mal d'enfant

Un roman policier trop lent à démarrer selon moi. L'enquête n'a pas encore débuté à la page 137, j'arrête ma lecture.

Un cadre qui ne m'a pas spécialement emballée (la grisaille londonienne, un petit village du Lancashire qui semble bien ennuyeux ...), des personnages pas très attachants (mentalités fermées, croyances païennes ésotériques) ...
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Mal d'enfant

Cet autre polar britannique de la Californienne Élizabeth Georges met encore une fois en vedette le chef inspecteur Thomas Linley, son adjointe Barbara Slavers et leurs collègues, Deborah et Simon St. James. De tous ses romans, je considère «Missing Joseph» comme le plus touchant de la prolifique production de l'auteure.

Je conserve toujours en mémoire une scène de «Missing Joseph» si émouvante qu'elle m'a fait pleurer. À son enfant endormie, une mère promet un amour éternel, un amour contre vents et marées qui continuera d'aimer en dépit de tous les conflits et les obstacles jetés par la vie en travers de leur vie. Bien sûr, la petite grandira et bientôt ses chagrins ne pourront plus se suffire de l'étreinte affectueuse et protectrice de Maman. Pourtant son amour vécu seul dans le secret de son coeur continuera de croître malgré l'éloignement grandissant de l'enfant, par-delà le temps, la vieillesse et la mort.

La qualité littéraire des polars de Mme George s'élève, à mon sens, au niveau de la grande littérature moderne. Elle occupe une classe à part : son écriture riche et nerveuse sait évoquer avec puissance les émotions contradictoires de personnages au caractère complexe dont les actions répondent aux motifs de la dramaturgie classique : peur, jalousie, rejet, trahison, deuil. douleur morale, solitude, etc.

À lire absolument, préférablement dans le texte.
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Mal d'enfant

Comment se fait-il que Thomas Linley, enquêteur malgré ses titres de noblesse, et Barbara Havers, sa binôme issue d'un milieu social beaucoup moins huppé, se retrouvent ce jour-là au bureau alors qu'ils sont tous deux en vacances ? Linley aurait dû être en route pour Corfou avec Lady Helen qui s'est enfin laissé conquérir, et Barbara, ayant fini par se résoudre à placer sa mère atteinte de sénilité dans le meilleur endroit possible, aurait dû être en pleins travaux dans la maison parentale destinée à être revendue, pour payer les frais inhérents au placement de sa mère et lui permettre aussi d'avoir enfin son petit chez-elle. Ils sont là, en train de parler de leurs peurs, du mariage pour l'un et de la liberté pour l'autre, lorsque le téléphone sonne. C'est Saint-James, l'ami de toujours, accessoirement expert en sciences légales.

Saint-James et son épouse Déborah se sont rendus à Winslough, dans le Lancashire, pour y prendre des vacances. En effet, Deborah a éprouvé le besoin de changer d'air et de venir précisément dans le village où réside le père Robin Sage, pasteur de l'église anglicane, qu'elle a croisé devant une vierge à l'enfant dans un musée à Londres. Elle a évoqué devant lui ses multiples fausses-couches et il l'a invitée à venir dans sa région, pour y réfléchir au calme dans la nature plutôt que dans l'agitation de la capitale.

Mais voilà, lorsqu'ils arrivent et demandent où le trouver, il s'avère que Robin Sage est mort, empoisonné par accident. L'amie du constable, pourtant en terrain de connaissance avec les plantes aurait confondu de la cigüe avec du panais en confectionnant le plat qui l'a tué.

« Il se passe des choses bizarres ici, déclare Saint-James au téléphone, d'après ce que j'ai compris, le constable a réussi à éviter de mettre la Criminelle régionale dans le coup. En outre, il semble être en excellents termes avec la femme qui a fait manger la cigüe au pasteur, Robin Sage. »

Après la visite des enquêteurs de Scotland Yard, le constable Colin Shepherd commence à se demander s'il n'a pas été un peu léger en optant sans réserve pour la thèse de l'accident, tout ça pour couvrir son amie Juliet Spence dont il est raide dingue. Quelqu'un n'aurait-il pas déposé le poison dans la réserve de légumes de Juliet, de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte ? Et son malaise après avoir, elle aussi, mangé les fameux panais : vomissements, forte fièvre… « Ce ne sont pas les symptômes d'un empoisonnement à la cigüe », déclare Saint-James.

Alors, que faut-il penser de tout ça ?

Contrairement à d'autres lecteurs qui souhaiteraient que l'auteure se cantonne à l'aspect policier de l'histoire, j'aime beaucoup, quant-à-moi, qu'Élizabeth George aborde des problèmes plus sociétaux ou psychologiques comme la culpabilité que l'on peut ressentir lorsqu'on est obligé de confier ses vieux parents à un établissement adapté, la souffrance conséquente à l'incapacité d'enfanter, les difficultés de l'adolescence en l'absence d'un père, le poids des ragots et de la médisance dans un petit village où tout le monde se connait, l'éternelle complexité dans les relations entre les hommes et les femmes, etc.

Cette fois encore, fausses pistes et coups de théâtre vont nous mener par le bout du nez jusqu'à un final auquel on ne s'attendait pas.

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Mal d'enfant

Le titre donne la thématique du roman :les enfants,ceux que l'on voudrait avoir,ceux que l'on a ,ceux que l'on craint d'avoir. ..toutes les variantes apparaissent dans cet opus.Lynley (quasiment sans Havers) appelé pour élucider la mort très socratique d'un prêtre (la cigue pour le père Sage!) Se trouve confronté au froid de l'hiver du Lancashire,à une famille de sorcières, à un policier amoureux...Toujours très bien agencés les romans de Ms George.
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Mal d'enfant

Très bon policier anglais. Bien écrit, plein de suspens sur un sujet difficile…
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Mal d'enfant



Enfant désiré, enfant révolté, mère blessée ou impuissante. Un roman policier qui tourne autour de la maternité, à plusieurs niveaux et dans différents contextes. Un épisode parfois un peu long, mais qui conserve les qualités d’analyse psychologique et le charme désuet des personnages principaux.
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Mal d'enfant

Une lecture agréable, le texte est plutôt bien écrit et bien traduit; cela reste une histoire assez classique mais avec plusieurs fils à suivre,impliquant les acteurs ou victimes du crime aussi bien que les enquêteurs.

Ce roman policier est, comme à l'accoutumée avec Elizabeth George, plus proche de la "detective story" britannique que du "thriller" américain, généralement plus "gore" et plein d'action. Elizabeth George préfère s'attacher à une analyse psychologique des personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, criminels , victimes, témoins ou policiers.

"Mal d'enfant" est le titre français de "Missing Joseph", plus énigmatique dans sa version de langue anglaise. Toutefois, la question de l'enfant est abordée sous plusieurs aspects et est étroitement mêlée à l'enquête.

L'enquête elle-même est presque secondaire; le lecteur n'est pas pris dans un tourbillon d'interrogations et ne se "ronge pas les ongles "non plus; ce roman est très classique, et Elizabeth George une Agatha Christie un peu plus moderne.

A vous de juger!
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Mal d'enfant

Premier livre d'Elisabeth Georges que je lit ,après l'avoir découvert en me "baladant" sur babelio.

Je dois avouer que le début ne m'a pas accroché mais j'ai persévéré et la fin a été bcp plus rapidement lue que le début .Peut être faut-il que je m'habitue à son style d'écriture... Bref ce livre ne sera pas parmi mes favoris mais il m'a cependant convaincue de lire encore d'autres ouvrages de cet auteur .
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Mal d'enfant

Un bon polar avec tous les ingrédients réunis : suspens, fausses pistes et psychologie intéressante de tous les personnages mêmes ceux qui sont secondaires.

L'écriture fluide d'Elizabeth George nous permet de tourner les pages encore et encore.

Un moment de lecture des plus agréables.

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Mal d'enfant

Les personnages principaux changent, on se retrouve à suivre surtout Deborah et Simon Saint James et c'est plutôt bien de varier ainsi son sujet. J'ai aimé ce changement, l'intrigue également, même si le sujet est difficile.
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Mal d'enfant

Un très bel aristocrate pur jus et une inspectrice pas terrible, fagotée comme un sac, et aux manières mal dégrossies, font équipe pour résoudre des crimes dans cette série qui compte une vingtaine de titres.

Profitant de l’été, je relis avec un énorme plaisir les romans policiers d’Elizabeth George, lesquels se passent en Angleterre.

Dans ce volume, un prêtre décède après avoir mangé un plat préparé par une paroissienne, accident ou empoisonnement volontaire ?

Cette enquête est assez noire et mélancolique et le cadre est inhabituel, puisque tout se déroule très loin de Londres, dans un petit village du nord de l'Angleterre, en automne, sous la neige.

L’inspecteur ne viendra enquêter que bien après les faits, car un de ses amis s’était rendu en vacances dans la région et voulait rendre visite à ce prêtre rencontré à Londres des mois plus tôt.

Les enfants sont au cœur de cette histoire, que ce soit ceux qu’on n’arrive pas à avoir, ceux qu’on a perdus, ceux qui sont là et qui causent de petits et gros soucis….

Un roman à lire bien emmitouflé sous une couette, devant une cheminée qui flambe, un chocolat chaud à portée de main, car l’ambiance est sombre, froide, humide, voire glacée, tout comme le moral de plusieurs des protagonistes.

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Mal d'enfant

C'est beaucoup trop lent et long ! De nombreuses digressions sans intérêt pour l'intrigue alourdissent le récit. Un chapitre sur l'inspectrice, personnage très secondaire, qui retape la maison de ses parents pour la vendre. Un chapitre sur deux jeunes qui font une fugue et courent à travers la campagne la nuit. Et tous les détails y sont, du nombre de cuillères de sucre dans le café aux produits ménagers utilisés pour un grand ménage.

J'ai eu du mal à finir...
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Mal d'enfant

Après avoir fait plusieurs fausses couches, Deborah Saint James, jeune photographe londonienne, ne veut pas baisser les bras et refuse l’idée d’adopter un enfant comme lui suggère son mari. Alors qu’elle s’est réfugiée à la National Gallery pour échapper à une pluie diluvienne, elle rencontre un pasteur, Robin Sage devant un tableau de Leonard de Vinci, La Vierge et l’enfant. Elle lui confie ses soucis et il lui propose de venir le voir dans le Lancashire, le grand air étant favorable à la réflexion… Troublée Rebecca décide d’y emmener son mari et réserve une chambre dans une auberge de Winslough, le village de Robin Sage. Mais à peine arrivés, ils apprennent le décès de ce dernier, mort empoisonné. La police locale a conclu à une mort accidentelle. Mais le constable qui a signé la déposition, Colin Shepherd n’est autre que l’amant de Juliet Spence qui a servi le plat empoisonné au malheureux pasteur…



St James a des doutes et fait appel à son ami aristocrate, l’inspecteur Lynley de la New Scotland Yard pour relancer l’enquête. L’occasion de faire le tour des habitants d’un village pas si paisible que ça et de faire resurgir les secrets du passé. Au-delà de l’affaire policière, c’est le thème de la maternité dans tous ses excès qui est exploré à travers plusieurs figures de femmes : la stérilité, l’adoption, la mort tragique du nourrisson, l’amour maternel, la mère immature, mais toujours ce lien unique désiré ou non, qui bouleverse leurs vies. Certaines sont prêtes à tout pour satisfaire leur désir d’enfant …piéger un homme, défier la nature, kidnapper un bébé, changer d’identité, tuer. Rien ne peut arrêter une femme en mal d’enfant.

Un très bon polar qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Et si ce séjour dans cette région ventée du nord de l’Angleterre s’est révélé moins serein que prévue pour Deborah, du moins lui a-t-elle permis d’avancer dans ses propres questionnements.

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