- J'avais déjà ce service à thé il y a vingt ans, lança son épouse.
C'était une femme très jolie, destinée à être vue, mais pas entendue.
Un attaché d'ambassade m'avait présenté au ministre. Ce dernier c'était gratté la tête, pensivement.
- Brahim Orouke ? Ca me dit quelque chose. Il peint ?
Je lui avais répondu en marocain. Voici la traduction les gutturales en moins :
- Non, mon frère. C'est pas moi. Moi, j'ai une petite charrette et un âne. Je vends des cacahuètes dans la médina...