Au bout
Tourmente, un siècle carré,
Avec de l’or dans les ravins,
Le haut bocage fut détruit
Par les insectes xylophages.
Des fruits durs tombent des arbres
Sonnant dans des cordes de lyres :
Des aèdes pauvres s’égaraient :
Et, le dos appuyé, admirent
Comme il attrape les faines
En calme perplexité
Un bras de chasseur illyr[ien].
Aux pustules vives dans la paume.
(p. 42, Leonid Dimov, traduit du roumain par Michel Deguy et Dumitru Tsepeneag)