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Critiques de Dustin Weaver (42)
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Challenge ABC

Challenge petits plaisirs 38/40



Voici le premier tome de la nouvelle série Avengers de la collection « Marvel Now ! »



Beaucoup de changement dans ces premiers épisodes puisque l’équipe des vengeurs va prendre une nouvelle direction. Prenant conscience des dangers toujours plus puissants les vengeurs recrutent de nouveaux membres afin d’élargir leur sphère d’influence à un niveau mondial, voir interplanétaire.



Ceux qui connaissent Jonathan Hickman ne seront pas dépaysés par le style qu'il choisit pour raconter les aventures des Avengers. C'est une lecture exigeante et gratifiante, mais plutôt lente et qui exige une implication sur le long terme pour en savourer pleinement l'essence. Les réfractaires passeront sans doute leur chemin ce qui est un peu dommage car c’est sans doute une des toutes meilleures séries « Marvel NOW ! ».



C'est du Hickman, ça demande donc de s'accrocher un peu et de laisser porter pour tous les nouveaux concepts qu'il met en place, mais ça vaut vraiment le coup sur le long terme. C'est intelligent et les personnages sont vraiment bien construits,et les dessins de Jerome Opena sont superbes.



Il faut vraiment rentrer dans le tome pour l’apprécier mais à terme cela en vaudra la peine, je compte me procurer le tome 2 rapidement mais relire le premier tome auparavant, afin de ne rien louper…

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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Je n’ai pas accroché.



Alors que j’ai bien aimé le tome 1 d’Uncanny Avengers, Avengers1 me laisse de marbre.

La faute à quoi ? D’abord parce que la série s’adresse aux fans du film auquel elle semble faire suite. J’aime bien le film mais je n’ai pas envie de lire des BD dans ce contexte si éloigné des Vengeurs de mon adolescence. On cherche vainement des points communs chronologiques d’Uncanny Avengers.

Ensuite les personnages mis en avant sont pour moi d’illustres inconnus qui n’ont pas vraiment attisé ma curiosité : un Hypérion qui est clairement un Superman alternatif récupéré par la galaxie Marvel, une Smasher humaine… Seule Captain Univers m’est apparue intéressante. Les héros célèbres sont là, comme dans un fourre-tout.

Si le dessin de Jérôme Opeña est de qualité, celui d’Adam Kubert est beaucoup plus grossier (peut-être la faute à l’encreur d’ailleurs).

Reste l’épopée cosmique qui nous fait voyager. Pas suffisant pour moi aujourd’hui.



C’est un avis très subjectif je l’admet.

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Infinity, tome 1

Vraiment pas le meilleur event. On est bien loin de House of M ou Civil War. Tout est brouillon et va beaucoup trop vite pour que cela soit crédible. Les 6 chapitres se laissent lire mais ne sont clairement pas indispensables. Le seul intérêt de cet event étant la destruction de la cité des Inhumains, Attilan et les répercussions que va apporter le nuage de brume teratogène pour la suite. (A savoir beaucoup moins de mitant et beaucoup plus d'inhumains).



A lire si vous souhaitez en savoir plus sur les Inhumains, mais pas primordial, loin de là.
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Avengers Marvel Now, tome 2

J’avais décidé de ne pas poursuivre cette série dont le premier tome m’avait déçu. Mais Pavlik m’ayant convaincu d’aborder le récit Infinity il faut bien que j’en passe par les épisodes précédents.



Cet opus m’a un peu plus fait plaisir. Je reste convaincu de manquer des références nécessaires pour suivre toute l’histoire (qu’est-ce que ce Superflux ? que sont ces Instants Blancs ? d’où sort Captain Universe ?) et j’ai encore du mal à suivre les dialogues sans détenir le contexte, mais j’y ai trouvé plus de positif.



La première partie reste dans le registre cosmique : les héros les plus puissants sont présents ; désormais Thor n’est plus qu’un soldat de niveau moyen ; les ennemis sont d’un calibre Galactusien ou peu s’en faut. Surtout, l’humain lambda n’est plus que de la cher à cramer. C’est sombre, violent. Les crânes émergeant de la catastrophe de l’Université, on n’est plus dans les comics de papa (le mien en fait). Mais certaines mises en scènes sont remarquables, comme celle de la création de Starbrand qui n’était qu’un étudiant transparent. Sa transparence est montrée dans quelques scénettes sur lesquelles il est présent sans qu’on le remarque, mais sur lesquelles on revient après coup.



C’est cependant la dernière partie qui m’a plu le plus. Elle met en scène des héros de niveau moyen aux caractères trempés mais divers - une Veuve Noire psychopathe, une Captain Marvel leader et vamp, d’anciens Nouveaux X-Men délurés – en mission d’infiltration chez l’A.I.M. Le ton d’humour de second degré est très plaisant. Il y a des morts, mais plus dans un esprit Quentin Tarantino. Les réparties font mouche. Les gars de l’A.I.M. ressemblent à des écoliers maladroits. Bref c’est marrant. Et le retour de Shang-Chi, que je n’avais pas vu depuis bien longtemps, sous une apparence très Bruce Lee ne gâte rien.



Reste que pour l'instant on ne voit pas très bien où tout ces éléments disparates vont nous mener, mais c’est meilleur que ce que je craignais.



Je vous conseille de lire aussi la critique presse de ComicsMarvel, disponible sur cette page Babelio, avec laquelle je partage de nombreuses vues.

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Infinity, tome 1

On se perd un peu dans ce volume où se mélangent au moins deux fils narratifs très distincts mais qui semblent synchronisés. Ils mettent en jeu un très grand nombre de nouveaux personnages : les illuminati d'un coté, les Builders et leur servants de l'autre. du moins, c'est l'impression que j'en garde. Le lien principal avec le Marvel Universe semble être Thanos. Cependant, je ne suis pas arrivé à situer clairement cette histoire dans la saga personnelle du personnage et ce ne sont pas les pages de l'encyclopédie Marvel qui m'aideront à mettre de l'ordre dans tout ça.... Ceci dit, les dessins sont éblouissants. de ce coté-là c'est une grande réussite.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Ce tome 1 des Avengers regroupe les épisodes 1 à 6 de la série. Les trois premier épisodes sont dessinés par Jérôme Opena, les suivants par Adam Kubert. A l'occasion du reboot de Marvel Now c'est Jonathan Hickman qui reprend le flambeau de Brian Michael Bendis, en tant que scénariste de la série, série qui est envisagée comme le porte étendard de l’événement.



Marvel Now intervient à la suite du crossover Avengers versus X-Men, qui démontrait, de la part des têtes pensantes de la Maison des Idées, une volonté de rapprocher l'univers des X-Men du reste du Marvelverse, lui qui était relativement étanche jusque là. C'est donc tout naturellement que l'on retrouve, dans la nouvelle équipe élargie des Avengers, Wolverine, il est vrai, toujours bien utile dans certaines circonstances. Car le point de départ de Hickman est celui-ci : le monde a changé, les menaces et les ennemis également, les Avengers doivent donc s'adapter. Au passage, il est toujours intéressant de voir comment les comics reflètent, en général, les peurs de l'Amérique et appellent à la mobilisation, depuis Captain America luttant contre les nazis (la célèbre couverture où il envoie son poing dans la figure de Hitler), plus tard contre les Soviétiques (il a même eu une période de lutte contre le crime organisé, en compagnie du Faucon). Chez DC on a pu voir Batman s'opposant à Al-Quaida (par Frank Miller), à la suite des attentats du 11 septembre.



En l’occurrence, dans ce monde multipolaire où l'Amérique est en train de perdre son hégémonie, les dangers sont multiples et de différentes natures (terrorisme, pays émergents, la Chine, l'Iran, les risques climatiques, la construction de l'UE...), aussi bien militaires que politiques et environnementaux. La menace est donc difficile à définir et à prévoir. C'est bien l'intuition qui anime Tony Stark dans sa volonté de voir "plus grand". Il propose donc à Captain America de garder l'équipe de base (celle du film) mais de constituer une équipe de réserve, capable d'être mobilisée face aux menaces hors-normes. En ces temps troublés l'Amérique a, plus que jamais, besoin de tout le monde. On sent chez Hickman une volonté d'amener une forte dimension cosmique a cette équipe élargie, à l'image des dangers qui menacent la Terre (qui dit menaces hors-normes dit, en général, menaces cosmiques). Ainsi Captain Universe, Captain Marvel, Smasher et Hypérion rejoignent les Avengers, mais également des poids lourds (éditoriaux), Spider-Man et, donc, Wolverine, enfin quelques "second couteaux", Spider-Woman, le Faucon, Shan Chi (maître es kung-fu) et les mutants Rocket, Solar et Manifold.



L'histoire débute sur la menace, encore assez floue quant à ses origines, que représente Ex Nihilo, sa sœur Abyss (deux humanoïdes extraterrestres) et l'ultra powerful robot Aleph, qui œuvrent pour les mystérieux Bâtisseurs, la plus ancienne race de l'univers. Leur but est de faire évoluer les races qu'ils jugent digne de considération et d'éradiquer les autres. Après avoir remodeler Mars à sa guise, Ex Nihilo se met en tête de faire de même avec la Terre, à coup de "bombes originelles" qui transforment radicalement toutes formes de vie dans la zone d'impact. Heureusement, la Terre peut compter sur ses plus grands héros, les Avengers...



Globalement j'ai vraiment apprécié cette nouvelle mouture des Avengers, la dimension cosmique, avec son décorum sf presque kitch, est très réussie et apporte une vrai plus-valu. L'ennemi, les Bâtisseurs donc, est très bien trouvé et constitue une raison crédible de mobiliser tout ce petit monde, amenant, de part l'étendue de la menace qu'il représente, une définition de la nature de la lutte (pour le droit de vivre) qui ne fait que renforcer l'aspect tragique et héroïque, on pourrait dire hollywoodien. Je ne met pas cinq étoiles uniquement à cause de l'aspect graphique. Si je trouve les planches d'Opena très réussie, bien mises en valeur par une colorisation appropriée, il n'en est pas de même pour celles de Kubert (bon c'est vrai que j'ai jamais été très fan), il y a quelques cases qui font mal aux yeux. Mais dans l'ensemble cet Avengers Marvel Now est une vrai réussite.





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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Premier contact avec les Jardiniers, ou plutôt Paysagistes (Gardeners), émissaires ou factotum des Bâtisseurs (Builders) que l'on ne voit pas mais qui sont cités. Rencontre assez violente surtout avec Aleph, le robot tout puissant qui éradique sans pitié les mondes qui ne sont pas dignes d'accéder à la conscience (ce type de politique est moralement discutable mais, visiblement, il est du coté des méchants alors ... ). Ce personnage-là semble être un petit clin d'œil au film Le Jour où la Terre s'arrêta. On s'attend à lire : "klaatu barada nikto", mais non, finalement.



Cependant, devant l'imminence d'une apocalypse totale, définitive et trans-dimensionnelle (annoncée dans New Avengers 1: Everything Dies ) les Vengeurs doivent impérativement recruter de nouveaux membres. Plein ! ça foisonne ! Donc, une bonne partie de ce recueil est consacrée à la découverte et à la genèse de certains d'entre eux. Tout en visitant de nouveaux empires du multivers Marvel. On a donc droit à un petit tour chez subguardians et les superguardians Shi'ar ; à une collision d'univers qui laisse flotter, malgré tout, dans le néant, Hypérion (c'est dire si c'est un super super ! Celui-là ne vole pas son nom d'hyper quelque chose) ; une psychanalyse du Capitaine Univers, incarnation de la puissance du multivers en une jeune femme amnésique (le Surfer d'Argent - pas disponible pour cette aventure, semble-t-il ? - était déjà doté de la puissance cosmique, avec ce personnage-là, on explose tous les superlatifs !). Les bagarres officielles se déroulent sur Mars et aux frontières de l'empire Shi'ar. Les Shi'ar ayant une certaine tendance à pratiquer la diplomatie du "je tire d'abord, je discute après", on apprend que les prétendus envahisseurs ne sont en fait que des réfugiés fuyant devant quelque chose ou quelqu'un.



Tout ça est très compliqué à suivre et encore, dans cette présentation, n'ai-je fait que survoler quelques uns des détails qui prolifèrent. L'impression de sauter du coq à l'âne est fréquente. Mais, en conclusion, les pièces du puzzle prennent place les unes après les autres. Un dessein gigantesque digne des histoires gigognes à la manière des mille et une nuits. Le conteur, Jonathan Hickman, nous tient en haleine et ne semble pas du tout disposé à nous livrer les clés de ce qui se passe réellement dans son scénario. Mais c'est de bonne guerre sinon pourquoi achèterait-on ces comics ?



Les graphistes sont excellents. Ceci dit, j'ai une légère préférence pour le travail de Jérôme Opeña qui s'en est donné à cœur joie sur les décors de Mars, les effets de bataille, les personnages d'Abyss et d'Ex Nihilo avec un style de graphisme rendant hommage à la gravure à la "manière anglaise", un petit coté - très discret - Bernie Wrightson.
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Avengers Marvel Now, tome 2

Ce tome comprend les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2013 (à un rythme de parution bimensuel), tous écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Dustin Weaver (épisodes 7 à 9) et Mike Deodato (épisodes 10 & 11). La mise en couleurs est réalisée par Justin Ponsor (épisodes 7 à 9), puis par Frank Martin. Il est indispensable d'avoir commencé la série par le premier tome.



La première séquence montre des stations nodales du réseau transdimensionnel "Superflow" en train d'exploser, délitant ainsi la cohérence du réseau. Le Tuteur (Caretaker) du nexus de ce réseau meurt en même temps que la station est détruite. Sur Terre, Nightmask (Adam) s'éveille, alors qu'il se produit un événement blanc (White Event). Cette explosion a impacté la Terre dans un lycée des États-Unis. Une équipe des Avengers se rend sur place et découvre l'individu qui a reçu le Starbrand (un système de défense planétaire). Elle est composée de Captain America, Thor, Captain Marvel (Carol Danvers), Hyperion (Marcus), Captain Universe (Tamara Devoux), Hulk, Iron Man et Nightmask.



Par la suite, les Avengers doivent intervenir sur les sites où Ex Nihilo a envoyé des bombes pour créer une conscience pour la Terre : en Croatie, dans la Terre Sauvage (Savage Land), en Inde, au Japon, en Australie et au Canada. La prise en charge des créatures qui apparaissent devient vite épineuse.



Enfin, Shang Chi effectue une mission d'espionnage à Macao : découvrir à qui l'AIM veut vendre sa nouvelle arme secrète. Il est assisté par Carol Danvers, Sam Guthrie, Roberto da Costa, Natasha Romanova et Jessica Drew.



Ceux qui ont lu les 2 précédentes séries d'Hickman (Fantastic Four et Secret Warriors) savent qu'il conçoit des intrigues de très grande envergure, ayant de nombreuses ramifications et qu'il faut du temps pour que le lecteur perçoive l'étendue des perspectives. Armé de cet avertissement, il ne reste plus qu'au lecteur à se laisser porter par ces 3 mystères plus ou moins reliés entre eux : Starbrand, l'étrange décision de création de Nihilo, et la mission de Shang Chi.



Pris un par un, ces événements apportent leur lot de mystère, d'action et de merveilleux, immergé dans le riche univers partagé Marvel. Il faut être bien accroché pour suivre l'entrée en matière (ce réseau Superflow) relevant de la science-fiction échevelée, sans conséquence immédiate sur le reste du récit. La suite décoiffe franchement. Hickman utilise un concept datant de 1986, quand Marvel avait décidé de créer un univers différent, avec de nouveaux superhéros plus "réalistes" : le New Universe. La première série lancée dans ce nouvel univers fut Star Brand de Jim Shooter et John Romita junior. Soit le lecteur connaît cette continuité et il peut apprécier toute la saveur de l'adjectif "last" du titre, ainsi que le renouvellement du personnage Nightmask (sa recréation totale pour être honnête). Soit il ne connaît pas le New Universe, et il découvre un concept ébouriffant : un système de défense planétaire confié à un être humain. L'intervention en Croatie permet de raccrocher l'intrigue à celle des Jardiniers (Gardeners) dont fait partie Ex Nihilo. Elle est complétée par une autre intervention au Canada, pour laquelle Hickman va piocher des personnages secondaires de la série Alpha Flight, dans une configuration d'équipe dérivée Beta Flight (composée de Wendigo, Valodator, Kingdom et Boxx). La dernière partie permet de revenir sur cette île indépendante sur laquelle l'AIM a institué un état souverain.



Aussi incroyable que ça puisse paraître, Hickman réussit à intégrer quelques moments consacrés à un ou deux personnages. Contre toute attente, il n'éprouve aucune difficulté à rendre Shang Chi intéressant, compétent et terriblement efficace. Carol Danvers ressort également pour son expérience de terrain. Hulk, Thor et Hyperion brillent par leur force physique. Hyperion a droit à une séquence pour exprimer sa motivation. Si l'intrigue prime dans la narration, les personnages ne sont pas réduits à de simple porte-costume de superhéros interchangeables.



Le lien avec la série New Avengers est assez discret, mais bien présent. Dans une scène relevant à nouveau de la science-fiction, 2 personnages se retrouvent enfermés dans la sphère Dyson, construite par les Illuminati, pour parer à la menace de destruction de la Terre.



Au total, il y a 18 Avengers qui apparaissent dans ces 5 épisodes, les dessinateurs ont donc fort à faire pour caser tout le monde, conserver une apparence cohérente du début jusqu'à la fin et rendre compte de l'ampleur des événements. Dustin Weaver et Mike Deodato s'en tirent très bien, chacun avec leurs spécificités. Alors que la destruction des stations nodales du Superflow semble un peu conceptuelle, Weaver propose des dessins à teinte dominante rouge et bleu qui arrivent parfaitement à rendre visuel cette séquence des plus mystérieuses. Il rend chaque intervention musclée des Avengers intéressante et mémorable, avec une mise en scène taillée au cordeau qui permet à chaque personnage d'avoir sa place, et des explosions de pouvoir intenses et époustouflantes. Mike Deodato ramène l'histoire dans un monde plus réaliste, parfaitement adapté à l'intrigue. Ses dessins participent également grandement à rendre Shang Chi crédible et efficace.



Pour pouvoir apprécier ce deuxième tome des Avengers d'Hickman, il faut impérativement avoir commencé par le premier tome, et il vaut mieux être familier de l'univers partagé Marvel. Le lecteur doit accepter qu'Hickman a conçu un récit de très grande ampleur pour lequel chaque épisode apporte un pierre à l'édifice. Il prend soin de faire en sorte qu'il y ait une histoire qui forme une unité en 1 ou 2 épisodes, mais qui ne se suffit pour autant pas à elle-même. Elle forme une unité dans la mesure où elle se concentre sur 1 événement principal (Starbrand, catalyse de la conscience de la Terre ou mission à Macao). Elle ne se suffit pas à elle-même dans la mesure où elle est dépendante des épisodes précédents et elle prépare les suivants pour cette intrigue massive. Hickman bénéficie de 2 très bons dessinateurs qui savent donner une unité à tous ces éléments, créer des images mémorables, et rester lisibles malgré la masse d'informations et de concepts à faire passer.
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Star Wars - Chevaliers de l'ancienne Républiq..

Une séparation, des révélations, des rebondissements… ce tome conserve le rythme. Le petit plus s'incarne en des personnages secondaires comme Carth Onasi ou Saul Karath tout droit venus de la franchise KotOR (jeux vidéos qui ont initié ce nouveau pan de la franchise Star Wars). Une manière de connecter un peu plus cet univers si étendu.
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Star Wars - Chevaliers de l'ancienne Républiq..

La fuite de nos héros se poursuit. Loin de Taris, les ennuis sont loin d'être terminés mais ils parviennent petit à petit à reprendre pied pour enfin se lancer à la poursuite des Jedi assassins. Conflits politiques, réunion familiale, missions périlleuses, ce tome enchaine les nouveaux lieux et intrigues secondaires sans jamais oublier de proposer quelques indices sur le fin mot de l'histoire.
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Star Wars - Chevaliers de l'ancienne Républiq..

De nombreux rebondissements et de nombreuses surprises vous attendent dans ces pages faisant de ce livre un excellent divertissement.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Le présent tome comprend les épisodes 1 à 6 parus en 2013, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Jerome Opeña (épisodes 1 à 3, avec une mise en couleurs de Dean White), et par Adam Kubert (épisodes 4 à 6). Cette série se déroule concomitamment à celle des New Avengers (à commencer par Everything dies), également écrite par Jonathan Hickman (avec l'aide de Nick Spencer).



L'histoire s'ouvre avec un présage : celui d'une destruction d'une ampleur inégalée qui trouve ses racines peut-être dans la libération d'Hyperion, peut-être dans la défaite de la Garde Impériale des Shiar, ou peut-être dans la terraformation de Mars par une entité humanoïde appelée Ex Nihilo. Quoi qu'il en soit tout commence avec 2 individus : Steve Rogers (Captain America) et Tony Stark (Iron Man). Stark a eu une nouvelle idée pour améliorer l'efficacité de l'organisation de l'équipe ; Rogers la valide. Une équipe (composée de Captain America, Hulk, Hawkeye, Black Widow, Iron Man et Thor, oui comme dans le film) se rend sur Mars pour expliquer à Ex Nihilo, Abyss et Aleph qu'ils n'ont pas le droit de supprimer la vie humaine sur Terre. Par la suite, cette équipe reçoit du renfort de Captain Universe (Tamara Devoux), Wolverine, Spider-Man, Captain Marvel, Spider-Woman, Falcon, Smasher (Izzy Dare), Manifold et encore 4 autres (surprise).



En 2012, l'éditeur Marvel Comics décide de faire converger les séries X-Men et Avengers dans un crossover généralisé de grande ampleur Avengers versus X-Men (AvX pour les intimes). Après cet événement, c'est l'occasion de redémarrer la plupart des séries avec un nouveau numéro 1 et des nouvelles équipes de créateurs, surtout de nouveaux scénaristes ayant la lourde tâche de créer des histoires intégrant les diktats éditoriaux, eux-mêmes engendrés par le succès des films Marvel, à commencer par Avengers (2012). Après 9 ans en tant que scénariste de la série Avengers, puis en parallèle de la série "New Avengers" (en passant par une série "Mighty Avengers" et une "Dark Avengers"), Brian Michael Bendis laisse sa place à Jonathan Hickman qui vient de finir ses histoires pour les Fantastic Four (avec Fantastic Four 6 et You are whatever you want to be).



Il s'agit d'une expérience peu commune de lecture d'histoire de superhéros, même pour un lecteur blasé. Hickman respecte tous les points de passages obligés. Il y a bien sûr la phase de recrutements des Avengers pour former l'équipe. Plutôt que de rassembler les membres restant dans une pièce autour d'une table, ou de faire intervenir une organisation gouvernementale imposant ses choix, Hickman montre comment Tony Stark a repensé le recrutement de manière radicale pour faire face aux attaques potentielles, et comment il soumet son projet à Rogers qui est l'âme de l'équipe. En 1 case, il a rappelé comment les Avengers avaient retrouvé Rogers prisonnier de la glace, et les bouleversements que ça a engendrés pour Stark. Hickman a une capacité surnaturelle à citer un événement connu des lecteurs, le synthétiser pour en tirer la substantifique moelle et en montrer l'impact émotionnel sur un héros, du grand art. Si toutes les séquences de recrutement ne sont pas montrées, celles qui le sont valent le déplacement (par exemple Sam Guthrie et Bobby da Costa sur un transat à se dorer au soleil recevant un appel de Wolverine).



Bien sûr il y a de nouvelles recrues. Mais Hickman ne se limite pas à aller piocher dans le catalogue pléthorique de Marvel pour donner un coup de projecteur sur tel ou tel personnage peu employé (à tort ou à raison). Il les choisit également pour leur valeur mythologique. Captain Universe élargit l'horizon du récit à celui de l'univers. Smasher établit un lien avec la race extraterrestre des Shiar. L'habilité de la narration est telle qu'Hickman semble réussir le pari de rendre plausible une forme de théorie unificatrice qui rendrait toutes les approches mythologiques évoquées, à la fois compatibles et cohérentes.



Bien sûr, le lecteur guette le nouvel ennemi à l'envergure telle qu'elle justifie qu'il faille une équipe de superhéros pour s'en occuper. Hickman ouvre le récit par lui, explique ses motivations, en fait un agent du changement et du progrès. Si la baston arrive bien en bonne et due forme, il survient plusieurs événements inattendus qui complexifient la situation, ce qui était à prévoir vu le nombre de personnages impliqués. Et pourtant il arrive quand même à insérer des moments dévolus aux relations entre les personnages, et même plus incroyable des séquences entre êtres humains normaux.



Les 3 premiers épisodes bénéficient des magnifiques illustrations de Jerome Opeña, complétées par la savante mise en couleurs de Dean White (ils avaient déjà collaboré sur la série Uncanny X-Force, à commencer par The Apocalypse solution). Le choix des couleurs et leur agencement est remarquable, très différent d'un travail habituel à l'infographie où l'artiste ne peut pas s'empêcher de faire de l'esbroufe avec les capacités de son logiciel. White (assisté de Justin Ponsor, Morry Hollowell, Frank Martin et Richard Isanove) utilise surtout des teintes un peu sombres, et un peu délavées, proscrivant les tons trop criards. L'apparence générale s'écarte alors des codes pyrotechniques des comics de superhéros pour une ambiance plus ambivalente. Le travail de Frank d'Armata et Frank Martin pour les 3 épisodes suivants est moins sophistiqués, tout en restant dans la même approche. Opeña dessine de manière réaliste, avec un goût certains pour les éléments relevant de la science-fiction. Il sait trouver des postures hiératiques pour les superhéros, sans donner l'impression au lecteur qu'il les a déjà vues des dizaines de fois. Il se limite à des expressions du visage en retenue, sauf quelques expressions malicieuses pour Tony Stark, très enjoué à l'idée de pouvoir innover. Par comparaison, les 3 épisodes dessinés par Adam Kubert semblent moins sophistiqués, plus ordinaires dans la composition des pages, et les postures des personnages, ou tout du moins plus classiques. Cela reste un travail assez personnel et d'un bon niveau qui ne nuit pas à l'immersion, mais qui n'apporte pas non plus une augmentation qualitative à l'égale de celle apportée par Opeña et White.



À l'issue de ces 6 épisodes, le lecteur en ressort avec des étoiles plein la tête, un élargissement de son horizon à l'échelle cosmique, des possibilités infinies s'ouvrent pour les futures missions de cette équipe. Il lui tarde de repartir aux cotés de ces individus efficaces et bien organisés, alors qu'une aventure d'une ampleur inimaginable les attend. À coté des séries "Avengers" et "New Avengers", il existe également une série militant pour le rapprochement entre mutants et superhéros (Uncanny Avengers, à commencer par The Red shadow de Rick Remender) et une série associant 2 superhéros différents par histoire (A + X, à commencer par Awesome, des team-up). Si vous êtes encore en manque d'Avengers, il y a "Avengers arena" de Dennis Hopeless (à commencer par "Kill or die") et "Young Avengers" de Kieron Gillen (à commencer par Style > substance). Et juste pour le plaisir : "Secret Avengers" de Nick Spencer.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Hickman à la tête de l’entreprise Avengers, c’est la garantie d’une trame complexe, riche en sous-texte et en références culturelles, mais le risque de perdre les personnages dans un récit trop brumeux et ambitieux. Ici, il semble que l’auteur ait réussi (peut-être sous la pression éditoriale) à circonvenir ses envies de partir dans tous les sens, tout en conservant son style propre. Ce qui s’avère être une introduction nécessaire à l’event Infinity dévoile des histoires très denses, riches en affrontements dévastateurs, en décisions cruciales et en plans de la dernière chance. “Avengers” devient bien davantage qu’un groupe de super-héros terrestre : une idée, qui parviendra peut-être à sauver l’univers. [...]
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Les Tortues Ninja - Intégrale, tome 3

Bon dieu ce que j'adore les TMNT !



Je ne vais pas en faire des tartines parce que ce que je n'aime pas raconter une histoire et que je préfère laisser les gens la découvrir.



En gros ce tome est centré sur la prise de pouvoir du clan Foot sur la ville de New York, avec son lot de rebondissements, tout un tas de personnages secondaires et les manigances tout azimut de Shredder.

Une des tortues est manipulée, les autres sont un peu paumées et doivent faire une alliance un peu contre nature pour la sauver.

Tous les clans de Big Apple doivent se ranger au côté des Foot ou en subir les conséquences.

Casey doit lutter pour sa vie mais aussi contre un être proche qui fait un retour fracassant.

Les personnages secondaires sont légions et tous bien traités, des flics ripoux au paumés du coin en passant par les divers mutants. Tout s'enchaîne à merveille et on suit ça avec bonheur.

C'est sombre, tendu, haletant et débordant d'action tout en n'étant pas dépourvu de réflexion et de psychologie des personnages.

Nos quatre tortues sont vraiment reconnaissables, outre la couleur de leur bandeau, à leur caractère vraiment très différents et très bien rendu.



Et bien sûr entre en scène sur la quasi totalité du tome, le merveilleux Mateus Santolouco et punaise ce que c'est bon.



Si vous n'avez pas attaqué les tortues franchement c'est à lire si vous aimez, dans le désordre, les mutants, l'action, le japon médiéval (en tout cas son image en occident), les héros urbains, les sentiments forts, les bonnes histoires et les tortues bien sûr :D
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Ce premier tome des Avengers par Hickman est symbolique du style de l'auteur. C'est-à-dire complexe dans la compréhension car Hickman sait se jouer d'une construction globale dans ses récits, mais également référencée sans que cela soit pénalisant pour le lecteur.

C'est la ce que j'aime chez Hickman, cette façon d'exploiter le médium du comics sans rentrer dans les codes actuels avec des arcs prédéfinis ou un abus conséquents de climax sans queue ni tête.

Graphiquement, la partie de Opena est superbe et contraste avec celle de Kubert qui semble être plus brouillon et dont la couleur semble moins travaillée.
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Star Wars - Chevaliers de l'ancienne Républiq..

Le lecteur n’a pas le temps de souffler qu'il se trouve ballotté de rebondissements en rebondissements.
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Shield

Ce tome comprend les épisodes 1 à 6 de la série initialement parue en 2010/2011.



Ce n'est pas comme ça que ça se termine. Cette phrase cryptique revient à plusieurs reprises dans la narration très fragmentée dans différentes époques. En 1953, à New York, un jeune homme blond est approché par 2 hommes en costume cravate. Il monte dans leur voiture, son père l'avait prévenu que ce jour arriverait. Ils l'amènent à Rome, dans une ville souterraine monumentale sous la ville sainte, habitée et gérée par une société secrète. En 2620 avant Jésus Christ, l'Égypte est le théâtre d'une invasion extraterrestre repoussée grâce à la vaillance et à l'intelligence d'un chef armé d'un bouclier qui sera passé de génération en génération comme le symbole de l'inventivité de l'humanité. En 114, en Chine, un militaire haut gradé parlemente avec un Celestial de sexe femelle. En 1495, à Florence, Léonard de Vinci observe des perturbations dans l'astre solaire. En 1582, Galilée assiste à l'arrivée du dévoreur de planètes et de son héraut. En 1956, le père du jeune homme du début arrive dans la cité monumentale. Et ce n'est qu'une moitié de ce qui se passe dans le premier épisode !



Jonathan Hickman a commencé par écrire et dessiner des séries indépendantes telles que Nightly News et Pax Romana pour Image Comics. Puis il a été embauché par Marvel où il a développé une série d'espionnage "Secret Warriors" à la construction alambiquée. Et il a été choisi pour reprendre la série Fantastic Four. "S.H.I.E.L.D." est donc la troisième série qu'il écrit pour Marvel. Dès le début, 5 éléments frappent le lecteur.



(1) Hickman a opté pour une construction complexe qui ne suit pas la linéarité chronologique. Chaque époque dispose de ses héros facilement identifiables. Hickman bénéficie des illustrations de Dustin Weaver (dessins & encrages) dont le style s'apparente plus à un dessinateur traditionnel européen qu'un dessinateur de comics. Cette édition est dans un format un peu plus grand que les comics qui rend vraiment justice aux illustrations. Weaver a bien bossé sur ses références d'époques et ça se voit dans ses dessins. Le lecteur a vraiment l'impression d'être dans l'atelier de Léonard de Vinci avec autour de lui les machines qu'il a construites, à base de bois et de pièces métalliques ouvragées. Les costumes respectent la vérité historique. La cité chinoise présente les caractéristiques architecturales attendues, en particulier en ce qui concerne les matériaux des toits. Donc, même si le fil narratif ballade le lecteur d'un moment à un autre dans le temps, la qualité des illustrations permet de ne jamais être perdu.



(2) Le passage d'une époque à l'autre de sert pas simplement d'alibi pour introduire de la variété. Hickman met en scène ces scientifiques et inventeurs célèbres sans donner de leçon d'histoire. Mais la lecture de l'histoire s'enrichit fortement lorsque le lecteur sait en quoi les découvertes de Léonard de Vinci, Galilée, Nicholas Tesla et les autres ont changé le quotidien de l'humanité. Là aussi, Weaver a bien fait ses devoirs et il apporte une touche de ressemblance pour ses hommes célèbres, sans être servile.



(3) D'une manière plus inattendue, Hickman enracine son récite dans la mythologie Marvel. Ce tome n'établit pas le lien entre cette version du SHIELD et celle plus connue de Nick Fury. Par contre les années 1950 sont l'occasion de retrouver les papas de 2 superhéros de premier plan dans l'univers Marvel. Weaver a effectué les recherches nécessaires et leur apparence est cohérente avec les précédentes. Hickman va également piocher des éléments dans Eternals (en anglais), une série de Jack Kirby. Le récit a plus de saveur si le lecteur sait ce que sont les Deviants. Il reste possible de lire ce récit sans rien connaître à l'univers Marvel, mais certains niveaux de lectures seront alors perdus.



(4) Une caractéristique assez surprenante de cette histoire est l'absence quasi-totale de femmes. Il n'y a qu'une femme occupée à tatouer, une compagne temporaire de Tesla et la Celestial. À part ça, les femmes brillent par leur absence. De toute évidence, il s'agit d'un choix du scénariste qui inscrit son récit dans les traditions d'un genre littéraire spécifique : le récit d'aventures pour jeune adolescent (à ceci près que la structure du récit le destine à des personnes plus âgées). Ça m'a surpris à la première lecture, mais Hickman respecte également les autres codes de ce type de récit : aventures, mystères et sens du merveilleux. Les scènes d'action coupent le souffle qu'il s'agisse de la double page où les égyptiens charcutent les extraterrestres, le combat mémorable entre Night Machine et 2 agents du SHIELD (marchant au plafond grâce à des chaussures spéciales) dans un superbe couloir de la cité monumentale, ou l'affrontement entre 2 factions au sein de cette même cité. Ces scènes sont d'autant plus remarquables qu'elles ne sont pas très nombreuses, que chaque affrontement à du sens et que Weaver ne recourt par à la simplification lors de ces passages (pas de disparition inopinée des décors, pas d'effets lumineux qui gomment les détails). Le mystère et le merveilleux marchent main dans la main (comme dans un bon roman de Jules Verne) grâce à ces découvertes scientifiques et ses avancées technologiques d'anticipation qui dégage un parfum rétro-futuriste irrésistible.



(5) Dans ce récit, Hickman s'intéresse peu à la psychologie de ses personnages. Sa narration est entièrement accaparée par la découverte d'informations par les personnages, et par les philosophies qui motivent leurs actions. Il n'y a pas de long développement philosophique, mais il y a visiblement des points de vue différents sur la vie et son sens qui s'affrontent. D'un coté le lecteur peut être agacé par ces pièces de puzzle éparses qu'il faut du temps pour assembler, avec des personnages superficiels définis uniquement par leurs actions et leurs aventures. D'un autre cette structure complexe fascine par son architecture même et par les opinions qui se confrontent. Et l'intégration d'éléments de l'univers Marvel rappelle aussi le travail de mise en cohérence (sous forme d'une théorie du complot universel) effectué par Alex Ross dans Earth X.



Ce premier tome en appelle un autre, l'histoire n'est pas finie, il n'y a pas de résolution. Jonathan Hickman a bâti une structure narrative complexe fascinante dans laquelle des personnages s'affrontent portés par des courants de pensée pas toujours conciliables. Les illustrations sortent de l'ordinaire des comics pour une précision qui n'est pas photoréaliste, mais qui apporte de nombreuses saveurs à chaque scène et qui rend crédibles les éléments des différentes époques.
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Avengers Marvel Now, tome 2

Dans ce second tome, nous allons avoir droit à un excellent suspense, de nombreux rebondissements et de l'action. Que voulez vous de plus ? Et, avec ça, les personnages gagnent en maturité !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Avengers Marvel Now, tome 2

Ce second tome des Avengers de Hickman rentre encore plus dans la complexité. Comme l'aime l'auteur, il se joue des temporalités, de l'emplacement physique et surtout apporte des notions qui vont être développées par la suite comme toutes les souches envoyées par Ex Nihilo.

Graphiquement, je trouve ca dommage que les dessinateurs se succèdent et qu'on ne garde pas qu'une seule patte graphique tout du long. Pour autant, les dessins sont très beaux et on ne peut pas pleurer sur l'avalanche de détails dans les cases.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Dans son premier tome des Avengers, Hickman met en place sa propre équipe de vengeurs. Une équipe qui est prête a être "activer" en cas de besoin.



Le moment est venu et cette nouvelle équipe va devoir faire face à une menace de taille.



Hickman nous présente ici une équipe de vengeurs très "galactique" qui sort des standards, d'un côté il sera intéressant de découvrir certains personnages, d'un autre il sera dérangeant de s'éloigner des équipes plus classiques que l'on a pu connaitre.



L'auteur aimant construire sur le long terme, son récit est comme à son habitude complexe et nous n'avons pour le moment pas tout les tenants et aboutissants mais il arrive à nous captiver.
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