On ne peut cependant nier que, comme souvent dans le domaine des arts du feu, ce grand créateur a fait preuve d'une inventivité technique rare, intrinsèquement liée à ses projets, qu'ils fussent artistiques ou industriels.
L'évocation du Grand Siècle d'Orléans permet d'expliquer, ici plus qu'ailleurs en province, la grandes richesses des collections de peinture française du XVIIIe siècle rassemblées par le musée dès la Révolution française et qui furent, depuis lors, enrichies par une savante politique d'acquisition menée surtout après 1950.
Les années 1870 correspondent à la formation d’Émile Gallé, une période d’essais et de recherches pendant laquelle il puise dans la tradition verrière occidentale des formes et des décors, tout en cherchant parallèlement d’autres sources d’inspiration, dans l’art tant européen qu’islamique ou extrême-oriental.