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Auguste RODIN
Liste créée par Alzie le 03/04/2017
49 livres. Thèmes et genres : sculpture , histoire de l'art , dessins , lettres , monographie

Artiste incontournable. Si l'année 2017 est celle du centenaire de la mort de "l'Auguste Rodin" (1840 - 1917) et l'occasion d'expositions et de parutions nombreuses, elle voit aussi l'ouverture d'un musée Camille Claudel à Nogent sur Seine.

Belles découvertes à toutes et tous.

(Mise à jour 30 juillet 2017.)



1. Rodin : Le livre du centenaire
Catherine Chevillot
Sculpteur mondialement célèbre à partir de 1900, Rodin a réexaminé tous les aspects fondamentaux de la sculpture. A chaque génération, les nouveaux regards portés sur son oeuvre, loin de le rejeter dans un passé révolu, ont enrichi la compréhension que nous avons de son art. L'ouvrage présente les apports décisifs de Rodin expressionniste et expérimentateur, son univers créatif, son accueil par ses contemporains, et, enfin, les appropriations que son oeuvre a suscitées de la part des artistes. Rodin ouvre en effet la voie à une sensibilité nouvelle, explorant un rapport particulier au temps, à la matière et au sens. La masse sculpturale paraît comme animée d'une énergie vitale propre : l'épiderme est le lieu où affleure avec plus ou moins d'impétuosité l'effervescence intérieure. Les émotions cherchent à s'exprimer et leur houle vient mourir à la surface des oeuvres.
2. Rodin / Mapplethorpe
Nicolas Chaudun
5.00★ (5)

Ce catalogue d'exposition (musée Rodin, à partir du 8 avril 2014) confronte les ?uvres du photographe américain Robert Mapplethorpe (1946-1989) à celles de Rodin, dans un dialogue fort. Le premier a beau sculpter les corps à travers son objectif, et le second recourir à la photographie tout au long de sa carrière, rien ne semble lier les deux artistes. L'un court après la forme parfaite, l'autre s?obstine à capturer le mouvement dans la matière. Rien de spontané chez Mapplethorpe le méticuleux, tandis que Rodin s?en remet aux fulgurances du geste, quitte à en accepter l?expression accidentelle. Les plans hyper maîtrisés de l?un font écho aux rondes-bosses tourmentées de l?autre. La fragmentation des corps, leur examen compulsif, les drapés qui les dissimulent à peine signent une quête commune, également sensuelle. Distantes de près d?un siècle, les deux ?uvres présentent d?innombrables similitudes et produisent des diptyques saisissants.
3. Dossier de l'art, n°248 : Rodin, l'exposition du centenaire
Dossier de l'art
5.00★ (1)

Voilà cent ans qu?Auguste Rodin s?est éteint, et jamais sa notoriété n?a été aussi forte. Présent dans plus d?une centaine de collections à travers le monde, celui qui a « redonné vie à la sculpture » demeure une référence pour la plupart des grands artistes, comme en témoignent la manifestation d?envergure déployée au Grand Palais et la carte blanche à Anselm Kiefer présentée au musée Rodin. Expositions en région, publications, films, et même une pièce de 2 euros : le centenaire met en lumière, sous les formes les plus variées, toutes les facettes de cette icône de l?art moderne. ARTICLES Rodin visionnaire 1854-1880. Rodin avant Rodin Arrêt sur une oeuvre. L'Âge d'Airain Les années 1880. Arrêt sur une oeuvre. La Porte de l'Enfer Arrêt sur une oeuvre. Les Bourgeois de Calais L'irrésistible ascension Arrêt sur une oeuvre. Le Monument à Victor Hugo Arrêt sur une oeuvre. Le Monument à Balzac Arrêt sur une oeuvre. L'Homme qui marche 1900-1917. S'émouvoir et chercher encore Après Rodin Après Rodin. Expériences de la sculpture Après Rodin. Discipline du dessin Après Rodin. Travail de la photographie DÉCOUVERTE Exposition. Anselm Kiefer invité dans le musée Rodin Un musée à la une. Camille Claudel enfin célébrée Le fil des expositions. Le centenaire Rodin en France
4. Camille Claudel & Rodin : La rencontre de deux destins
Musée national des Beaux-arts du Québec
5.00★ (8)

Camille Claudel et Rodin : la rencontre de deux destins, la rencontre de deux artistes aux tempéraments entiers qui, après une période d'osmose marquée, par une collaboration, étroite, se séparèrent pour le malheur de Camille surtout mais aussi pour celui de Rodin. Camille tenta alors de découvrir, une voie bien à elle, celle des " croquis d'après nature ", scènes de la vie quotidienne saisies sur le vif, tandis que Rodin réalisait l'?uvre dont il a dit lui-même qu'elle était " le pivot de son esthétique ", Balzac (1898). Camille vit le Balzac et l'admira. Mais l'année suivante, avec L'Age mûr (1899), elle réaffirmait sa volonté de rompre. Après 1900, tandis que Rodin occupait les devant de la scène artistique, Camille s'enfonça peu à peu dans la folie. Bientôt elle ne fut plus même capable de créer, se contentant de reprendre les ?uvres du début, comme en écho aux jours heureux. Dans ce catalogue qui accompagne l'exposition présentée tour à tour à Québec, Detroit et Martigny, Camille est mise en regard de Rodin : le travail des deux artistes, représentés : par des ?uvres en nombre égal et d'importance similaire, s'éclaire de ce regard croisé.
5. Camille Claudel et Rodin : Le temps remettra tout en place
Antoinette Le Normand-Romain
3.50★ (16)

Beaucoup d'encre a coulé sur la relation tumultueuse qui unit, pendant près de vingt ans, Auguste Rodin (1840-1917) et Camille Claudel (1864-1943), deux des sculpteurs les plus connus au monde. Les clichés abondent : Rodin, le génie cruel et solitaire d'un côté ; de l'autre, Camille, l'artiste maudite et vilipendée, symbole pour tant de générations du génie féminin opprimé. Dans Camille Claudel & Rodin. Le temps remettra tout en place, Antoinette Le Normand-Romain invite le lecteur à revivre l'histoire passionnelle de leur amour, aussi célèbre que tragique, tout en relevant le défi d'analyser et de comparer leurs oeuvres avec l'oeil expert et minutieux qui la caractérise. En partant des sculptures des deux artistes, elle structure son récit en trois temps : Sakountala, ambitieux et romantique chef-d'oeuvre de Camille Claudel, reflète la passion partagée de leurs débuts (1882-1891) ; cette période où tant d'un point de vue sentimental qu'artistique ils jouissaient du bonheur d'être toujours compris ! Placée sous le signe de La Parque et la convalescente, la seconde partie met en lumière des jeux de références et d'inspirations croisées à l'époque où leur relation connaît son apogée. Au coeur du dernier chapitre, La Niobide, blessée, brisée, nostalgique, symbolise l'échec de Camille à la fois comme femme et comme artiste. Cet ouvrage tire de manière objective les conséquences esthétiques du rapprochement tumultueux entre les deux sculpteurs. Il éclaire, sous un jour nouveau, la fabrique de leurs oeuvres respectives dont l'amour constitua un moteur tour à tour créatif et destructif.
6. Auguste Rodin, artiste libre et affranchi
Véronique Mattiussi
A la charnière d'une époque et d'un siècle, Auguste Rodin vient bouleverser l'histoire de la sculpture et de son temps. De son vivant et jusqu'à aujourd'hui, la littérature qui le consacre abonde, entretenant le mythe de l'artiste qui, s'il ne fut pas maudit, eut cependant à lutter contre un académisme frileux et l'hostilité de ses contemporains. Tout en s'imposant, Rodin suscite les controverses, alimente les idées reçues, cumule les poncifs et construit sa légende... Cet ouvrage éclaire la trajectoire d'un artiste hors-norme éminemment libre et affranchi au travers d'un récit plus nuancé dans ses interprétations. Une excellente occasion de redécouvrir l'oeuvre prolifique, protéiforme et exploratoire de cet artiste dont on célèbre le centenaire de la disparition en 2017.
7. Une pensée pour Rodin
Edwart Vignot
Rodin (1840-1917) est considéré comme le précurseur, puis bientôt comme le maître incontesté de la sculpture moderne. Ses ?uvres se caractérisent par leur liberté de forme et leur sensualité. Parmi celles qui ont le plus marqué les esprits, Le Penseur, Le Baiser, ou encore Les Bourgeois de Calais arrivent en tête. Difficile de rester de glace face à l'élégance des corps de Rodin. Dans ce livre, des célébrités françaises jouent le jeu de la confidence : elles posent sur le papier les émotions qui les envahissent face à l'?uvre du maître qui les touche le plus. Edward Vignot, comme à son habitude, complète cette approche de son regard d'historien de l'art, par une présentation claire et concise de l'?uvre choisie. Rodin va faire beaucoup parler de lui en 2017 lors de l'exposition organisée au Grand Palais en son honneur. Les Éditions Place des Victoires participent à cet engouement pour le sculpteur en proposant ce titre inédit et original, qui saura se démarquer des ouvrages d'art plus classiques sur la question. Une pensée pour Rodin rejoint les rangs du Louvre à cheval de Jean Rochefort. Cet ouvrage se démarque par la participation, non pas d'une, mais de plusieurs intellectuels : Christian Boltanski, Jean-Christophe Rufin, Jean Teulé, Raphaël Enthoven, Gérard Garouste, Philippe Geluck, Michael Lonsdale, Guillaume Gallienne, etc. De quoi assurer une promotion multiple et garantir un public large.
8. Michel-Ange et Rodin
Georg Simmel
3.50★ (13)

Le texte est assez court mais d'une densité, d'une nécessité et d'une urgence qui ont peu d'équivalents. Il associe deux noms, Michel-Ange et Rodin. Mais au-delà de l'étude comparative, ce texte, écrit par Georg Simmel en 1911, sonde et touche l'essence de la sculpture. Il en détermine la singularité absolue telle que Michel-Ange l'a portée jusqu'à son point le plus bouleversant, telle que Rodin a su en saisir et tailler le mouvement." (Daniel Dobbels, Libération)"
9. Auguste Rodin : Dessins et aquarelles
Antoinette Le Normand-Romain
3.38★ (4)

" Mes moyens naturels sont la terre et le crayon. " " ]'ai dessiné toute ma vie, j'ai commencé toute ma vie en dessinant; je n'ai jamais cessé de dessiner. " Ces phrases d'allure si anodine sont pourtant des clés pour comprendre l'?uvre de cet immense sculpteur pour qui le dessin a tant compté tout en restant un aspect de son travail inconnu du grand public. Le premier, il a délibérément travaillé sur les problèmes formels avant de faire intervenir le sens. Libre de combiner, d'assembler et de varier à l'infini, Rodin a ouvert la voie à toutes les audaces du XXe siècle. Cette place naturelle du dessin dans son ?uvre se traduit par plus de 7 000 dessins répertoriés et conservés au musée Rodin et dans d'autres collections, qui forment comme le récit de la quête passionnée d'une forme juste, exacte, vibrante. Des dessins " noirs" contemporains de La Porte de l'Enfer aux grands nus aquarelles, cet ouvrage offre un large panorama de son travail. En reproduisant 350 des plus beaux dessins de la collection du musée Rodin, dont un nombre considérable d'inédits, il a l'ambition de donner au public une idée aussi complète que possible d'une ?uvre graphique riche et souvent somptueuse. Une large étude retrace les différentes étapes de cette recherche tout en étudiant les relations complexes entre les dessins et la sculpture chez Rodin, ainsi que les problèmes de l'attribution et des déplacements de sens dans son ?uvre. Depuis 1971, aucun livre de référence n'a été publié sur l'ensemble de l'?uvre graphique de Rodin. Ce volume vient donc combler une lacune d'autant plus grande que de nombreuses expositions ont, depuis, considérablement enrichi les recherches sur ces dessins, en explorant des pans entiers du corpus.
10. Rodin- Son musée secret
Nadine Lehni
Lorsque Judith Cladel, amie et biographe de Rodin, fut chargée, à sa mort, d'inventorier le fonds considérable des 7000 dessins issus de la donation de Rodin à l'État, elle laissa de côté une série bien particulière, précieusement conservée par l'artiste dans un carton marqué de sa main "musée secret ». Ces 121 dessins et aquarelles correspondent à la partie la plus crue et sulfureuse de la production graphique de Rodin, longtemps demeurée cachée dans "l'enfer"de ses collections de Meudon, et qui explore les domaines de l'auto-érotisme et de l'homosexualité féminine : des femmes les jambes écartées dans des poses particulièrement audacieuses, se masturbant de façon explicite ou encore enlacées tendrement ou violemment.
11. Rodin : Le baiser
Hélène Pinet
4.00★ (5)

Célèbre dans le monde entier, le Baiser du sculpteur Auguste Rodin (1840-1917) continue d'émouvoir. Hélène Pinet, chargée des collections de photographies au musée Rodin, le présente sous toutes ses facettes, comme seule une caméra pourrait le faire. Conçu, à l'origine, pour la Porte de l'Enfer, inspiré de la Divine Comédie de Dante, il était un hommage aux amours contrariées de Paolo et Francesca. À travers les photographies, les dessins préparatoires, les textes, on découvre peu à peu la genèse de ce bloc de marbre devenu chair et sentiments. Radioscopie d'une sculpture. Petits formats aux pages qui se déplient, la collection Découvertes Gallimard/hors série, propose une nouvelle façon de lire. Façon coup d'oeil, en huit modules où les textes se mêlent aux images, le lecteur découvre une oeuvre ou un thème. Ludiques et très complets, une nouvelle approche de l'art pour tous. --Nathalie Vorimore
12. Rodin : La Porte de l'enfer
Antoinette Le Normand-Romain
?uvre grandiose, (huit tonnes de bronze, plus de six mètres de haut, deux-cent-vingt-sept figures), La Porte de l'Enfer accompagna Rodin pendant la plus grande partie de son existence. Elle lui fut commandée en 1880 ; il y travailla avec enthousiasme pendant les années qui suivirent et il aboutit vers 1890 à la version considérée comme définitive dominée par Les Ombres dont les mains coupées symbolisent le désespoir qui étreint les damnés, elle représente L'Enfer tel que Dante l'avait décrit au XIVème siècle. Dante lui-même, ou plutôt Le Penseur, contemple cet univers voué au malheur dans lequel ne sont identifiables, parmi une foule d'ombres anonymes, que Paolo et Francesca et Ugolin. Qu'elles y aient été ou non intégrées en fin de compte, les centaines de figures modelées pour la Porte connurent ensuite une existence indépendante et servirent de point de départ à toute l'?uvre de Rodin. Du vivant de l'artiste, La Porte de l'Enfer ne fut montrée qu'une seule fois, en 1900, en plâtre. De façon très inexplicable, il prit alors la décision de ne pas remettre en place les parties saillantes : presque toutes les figures manquaient donc, ce qui en fait une ?uvre symboliste par excellence, palpitant sous l'action de la lumière. C'est dans cet état qu'il la préférait et c'est ainsi qu'elle demeura jusqu'à la fin de sa vie, à Meudon où il l'avait fait transporter et où ce plâtre est toujours présenté. Les bronzes ont été réalisés à partir de la version complète : au nombre de sept aujourd'hui, ils font rayonner le génie de Rodin en Europe bien sûr (Paris et Zurich), mais aussi en Amérique (Philadelphie et Stanford en Californie) et en Extrême-Orient (Tokyo et Shizuoka au Japon, Séoul en Corée).
14. Rodin, l'Enfer et le Paradis
Claudie Judrin
5.00★ (1)

Auguste Rodin est un immense dessinateur. Avec près de 10 000 dessins réalisés tout au long de son existence, c'est un travail colossal qui est ici analysé de manière thématique, confirmant toute la vitalité et toute la modernité de Rodin. Du portrait aux découpages, de l'Antiquité à la danse moderne, ce livre montre l'originalité d'un dessin de sculpteur et en présente les multiples facettes.
15. Les cathédrales de France
Auguste Rodin
4.08★ (13)

Les cathédrales émeuvent, impressionnent, fascinent. Nous admirons les jeux de couleurs d'une rosace, le sourire immatériel d'une Vierge, les envolées aériennes des sculptures. Mais la signification de ces merveilles nous échappe. Ces grands édifices sont pour nous des chefs-d'?uvre muets. Pour les hommes du Moyen Âge, ils étaient pourtant de gigantesques livres de pierre. De la plus discrète des verrières, percée dans les hauteurs de la grande nef, au plus difforme des personnages, sculpté au détour d'une colonne, chaque figure, chaque motif a un sens. Cet ouvrage donne les clefs pour comprendre, pour joindre le savoir à l'enchantement. Il explore les différences entre figures romanes et gothiques, décrypte les réminiscences païennes des images chrétiennes, examine le sens profond des couleurs et celui des symboles, dévoile les mystères des recoins cachés et des hauteurs inaccessibles. Richement illustré, La cathédrale, livre de pierre marie la beauté et l'érudition pour mieux éclairer cette part sublime et si admirée de notre patrimoine religieux.
16. Kiefer-Rodin: Cathédrales
Véronique Mattiussi
En 2017, à l'heure du centenaire de la mort d'Auguste Rodin, le musée Rodin donne carte blanche à l'artiste allemand Anselm Kiefer. Les similitudes de parcours, de sources d'inspiration et de procédés créatifs de Kiefer et de Rodin mettent en évidence une originalité expérimentale. Ils exploitent tous les domaines, manipulent toutes les matières, empruntent les chemins de traverse et s'autorisent autant d'agencements et d'audacieuses mutations. Attiré par les débris et abattis directement issus du ciment rodinien qu'il mêle aux reliques de sa propre vie et à d'autres matériaux inattendus, Anselm Kiefer réalise une série de vitrines totalement inédites. De la même manière, les moules de fabrication des sculptures exhumés, fatigués et salis, témoignent d'une vie passée et d'une autre à venir. Si Kiefer et Rodin jouent de tous les supports, usent de toutes les techniques pour comprendre ou digérer l'héritage du passé et assouvir leur amour du métier, ils célèbrent avant tout leur culte commun du travail à travers une même quête, celle de la vérité, jamais embellie. lnvestissant la salle d'exposition et la cour du musée, l'exposition témoignera de la rencontre singulière de ces deux démiurges, pétris de liberté et affranchis de toutes contingences artistiques.
17. L'Art
Auguste Rodin
4.39★ (39)

Ces entretiens parus en 1911, six ans après la mort de Rodin proposent un voyage dans l'?uvre et la technique du sculpteur, dans son travail " au service de la Nature ", fidèle à une conception gréco-romaine et contemplative de l'art. L'artiste de la " ressemblance avec " l'âme " livre le secret de sa science du modelé (considérer les formes en profondeur, la surface devant toujours surgir comme l'extrémité d'un volume...). On mesure mieux la sensualité, la vitalité de ses créations, et leur mouvement, magistralement défini comme transition d'une attitude à une autre". Rodin nous lègue ici les pages humbles et flamboyantes de son testament esthétique.
18. Camille Claudel, Auguste Rodin : La Passion à quatre mains
Bernard Lehembre
2.75★ (8)

Camille Claudel a dix-huit ans. Douée d'une sensibilité unique, elle est l'enthousiasme personnifié. Ses mains sont magiques. Auguste Rodin a plus de quarante ans, c'est un sculpteur connu mais pas encore reconnu, car son art sent le soufre. Une même passion les unit, celle de l'art. Depuis une quinzaine d'années, l'histoire des amours Claudel-Rodin a été revisitée par des expositions, des livres, un film. Le destin tragique de Camille Claudel, la personnalité de son frère Paul l'un des plus grands écrivains français du XXe siècle -, la découverte d'un talent féminin resté dans l'ombre de celui d'Auguste Rodin ont donné une idée parfois faussée de cette passion qui reste une extraordinaire histoire d'amour et de création. Une histoire à l'écart des conventions bourgeoises (la différence d'âge n'est admise que lorsque le mariage est arrangé), une histoire de possession. Un corps à corps sans concession, où les sentiments sont à la hauteur des exigences d'un art aussi ingrat que sublime : la sculpture.
19. « Faire avec ses mains ce que l'on voit »
Auguste Rodin
4.00★ (8)

« Faire avec ses mains ce que l?on voit, voilà la loi souveraine. »L?art du sculpteur est d?observation, pas de commentaire, comme l?affirme Auguste Rodin (1840-1917). Pourtant, parvenu à la maturité ? et ce n?est pas le moindre de ses paradoxes ?, l?artiste se met à écrire et à commenter ; les archives du musée qui porte son nom à Paris rassemblent un impressionnant volume de textes et d?articles, bien souvent jamais republiés, donnés à la presse par le maître au début du XXe siècle. On y lit sa profession de foi « naturaliste », ses réflexions sur la Beauté, son éloge de l?Antique, sa défense des cathédrales gothiques, ses coups de gueule contre la modernité et les mauvaises restaurations, son amour de la danse et du mouvement.
20. Rodin : La Passion du mouvement
Dominique Jarrassé
4.33★ (12)

Avec Rodin, la fin du XX° siècle redécouvre le grand art de la sculpture. L'expression du mouvement associé à la primauté de la forme et des moyens plastiques prend le pas sur la copie naturaliste. Capable de trouver l'inspiration dans la tradition, Rodin est aussi un novateur par la hardiesse du modelé et de la composition. Issu du romantisme, son art participe aussi du symbolisme et de l'expressionnisme. Aujourd'hui nous découvrons combien Rodin, par la multiplicité de ses études et fragments, qui sont autant de sculptures abouties, a connu cet infini de l'?uvre en train de se faire, qui le met au rang des pères de la création moderne.
21. Rodin et les danseuses cambodgiennes : Sa dernière passion
Jacques Vilain
Cet ouvrage retrace la rencontre exceptionnelle de Rodin avec l'esthétique de la danse khmère, qu'il découvrit à l'occasion de la visite officielle en France du roi du Cambodge Sisowath en 1906. Rodin eut un véritable coup de foudre pour cette danse ancestrale. Enthousiasmé par la pureté des gestes et la grâce des expressions, il abandonna tout précipitamment et suivit les danseuses du ballet royal qui quittaient Paris pour Marseille, d'où elles devaient s'embarquer pour rejoindre Phnom Penh. Il exécuta àlors en moins d'une semaine 150 dessins, retranscrivant ou interprétant les poses du ballet, avec une fascination évidente pour les bras et les mains, dessins pour la plupart ensuite aquarellés et gouachés dans des harmonies colorées d'un rare raffinement. Richement illustré et composé d'essais inédits sur un pan de ]'?uvre de Rodin relativement méconnu du public, ce livre exceptionnel, fruit d'une collaboration franco-cambodgienne, témoigne de la rencontre heureuse de deux cultures.
22. Lettres à Auguste Rodin (1902-1913) : Cher Maître
Rainer Maria Rilke
3.50★ (7)

" Ce n'est pas seulement pour faire une étude que je suis venu chez vous, c'était pour vous demander : comment faut-il vivre ? Et vous m'avez répondu : en travaillant. Et je le comprends bien. Je sens que travailler c'est vivre sans mourir. " (11 septembre 1902) Ayant accepté au début de l'été 1902 de produire une monographie sur Auguste Rodin, le poète allemand Rainer Maria Rilke écrit au sculpteur français pour lui annoncer son arrivée prochaine à Paris. Cette première lettre marque le début d'une longue série qui se poursuivra alors même que Rodin a engagé Rilke comme secrétaire et qui ne s'éteindra qu'avec la mort du sculpteur. Etrange correspondance où se décline lettre après lettre une admiration sans bornes qui s'applique à l'?uvre autant qu'à l'homme et où s'expriment aussi, au travers de la recherche presque désespérée d'un modèle, les questionnements d'un artiste face à la création. Le travail de Kitty Sabatier est ici exemplaire. Sensible à l'univers respectif des deux créateurs, elle n'a pas cherché à illustrer simplement ces lettres mais à en produire comme un double graphique, capable, au travers des lignes, des teintes, et de la composition elle-même, de rassembler ces deux univers si contrastés pour les fondre en un seul.
23. Sur Rodin
Rainer Maria Rilke
4.27★ (24)

Les sculptures, révolutionnaires à leur époque, du géant Auguste Rodin font partie de mon univers familier. Je préfère accéder au musée en passant par le parc, prendre le temps de regarder La Porte de l'Enfer et Les Bourgeois de Calais. J'aime revoir Le Baiser, et ce merveilleux torse de jeune fille qui se courbe de manière à ce que sa chevelure prolonge son élan. C'est avec ce dernier chef-d'?uvre que j'ai eu mon premier choc sensuel parce qu'il n'est pas possible de tourner autour sans avoir besoin de le toucher et, pour peu que l'on soit à l'abri des regards, que l'on se mette à le caresser. JEAN DANIEL
24. Rodin, l'artiste face à l'Etat
Rose-Marie Martinez
Tout le monde s?entend aujourd?hui à voir en Auguste Rodin (1840-1917) une figure décisive pour l?histoire de l?art à l?entrée du XXe siècle. Mais on ne saurait oublier combien Rodin, de son vivant, a pu être contesté, voire mécompris. De « L?Âge d?airain » au « Balzac » et au « Penseur », pas une de ses ?uvres majeures qui n?ait suscité de polémiques.
25. Rodin, la chair, le marbre
Éditions Hazan
A l'occasion de l'exposition Rodin. L'exposition du centenaire au Grand Palais du 22 mars au 31 juillet 2017, remise en vente de ce catalogue officiel de l'exposition Les marbres de Rodin, au musée Rodin, à Paris, du 24 mai 2012 à janvier- février 2013.Rares sont les ouvrages de référence consacrés au marbre : ce catalogue entend combler une importante lacune en faisant, notamment, découvrir la fabrique du marbre (fournisseurs, praticiens?) sous un angle peu étudié jusqu'alors. À travers un parcours chronologique inédit permettant d'apprécier l'évolution des recherches de l'artiste, c'est une véritable investigation plastique et historique qui s'offre au lecteur, au fil d'un parcours illustré qui aide à renouveler le regard sur ce pan de l'oeuvre d'Auguste Rodin.Dans une esthétique qui reste, encore en cette fin du XIXe siècle, étroitement liée à la mimesis (imitation), et se doit de rechercher l'illusion de la vie et de la chair, le marbre est le matériau par excellence de cette imitation. Il favorise une des caractéristiques de l'art de Rodin, sa capacité à jouer de la lumière et des ombres, des clairs-obscurs et des parties plus ou moins saillantes. Ce côté coloriste de sa sculpture l'a fait souvent comparer au Corrège, l'un des grands maîtres italiens de la Renaissance de l'école de Parme. Cette exposition sur ses marbres et l'ouvrage qui l'accompagne restituent l'évolution du « style » de Rodin dans l?exploitation de ce matériau : du fini, du précis voire du peaufiné au flou, au non finito (l'aspect brut inachevé), et à la multiplication dans le travail de toutes ces traces que l'artiste, pour répondre à la tradition, aurait dû effacer au fur et à mesure de son travail, au nom du credo classique fondé sur l'idéal de transparence mimétique. Le non finito, marque de l'art de Rodin, dès les années 1886, est autant une réflexion sur l'inachèvement que sur la trace. Une partie de l'ouvrage est consacrée à la photographie et montre comment ont été regardées ces oeuvres.   
26. La Main de Rodin
Florence de La Guérivière
5.00★ (3)

Et si Camille Claudel, au cours de cette longue séquestration, avait pu quitter son asile, ne serait-ce que quelques jours... Qu'aurait-elle fait de sa liberté retrouvée ? « Hiver 1917. Camille Claudel est autorisée à quitter l'asile de Montdevergues, où elle est internée depuis quatre ans. Retour à Paris, en pleine guerre : où aller ? Chez Rodin, le 'maître' et amant auquel elle a si longtemps prêté sa main, et qui lui a toujours refusé la sienne ? Chez sa mère, à Villeneuve, sous les obus, avec l'espoir fou de terminer ses jours dans le paradis perdu de son enfance ? » Sur la base de recherches rigoureuses, « La main de Rodin » ouvre un passage inédit dans la connaissance de Camille Claudel, exploitant la fiction romanesque pour éclairer autrement le fil tragique de son histoire.
27. L'objet d'art - HS, n°84 : Rodin. Le laboratoire de la création
L'Objet d'Art
5.00★ (4)

En attendant la fin de la rénovation de l'hôtel Biron en 2015, où sont exposées ses collections permanentes, le musée Rodin propose pendant près d'un an à ses visiteurs de découvrir la genèse d'?uvres majeures du sculpteur, artiste charnière qui résume tout le XIXe siècle et sert de point de départ ? ou de rejet ? aux sculpteurs modernes. Autour d??uvres ­iconiques telles que La Porte de l?Enfer et le Monument à Balzac, l'exposition « Le laboratoire de la création » dévoile les tâtonnements esthétiques du sculpteur tout comme l?évolution de son langage plastique. 150 esquisses de terre et moulages de plâtre souvent inédits sont présentés. Une série de photographies d?époque complète cette incursion dans l?atelier du maître. Ce hors-série, réalisé en collaboration avec le musée Rodin, retrace le passionnant parcours de cette exposition. ARTICLES Préface Rodin, le laboratoire de la création Les lieux de la création Les méthodes de travail Parcours de l'exposition. Sept jalons d'un ?uvre 1864-1880 Jeunesse et formation 1880-1900 La Porte de l?Enfer 1884-1889 Les Bourgeois de Calais 1889-1897 Victor Hugo 1891-1898 Balzac 1905-après 1916 Monument à Whistler 1886 Pierre de Wissant sans tête ni mains Glossaire Chronologie
30. Auguste Rodin
Véronique Mattiussi
3.00★ (2)

"Rodin exécutait lui-même ses marbres". "Rodin a été le bourreau de Camille Claudel". "Rodin était un artiste sulfureux". "L'exposition universelle de 1900 marqua la consécration de la carrière de Rodin". "Le monument à Balzac fut l'objet d'un scandale retentissant". "Auguste Rodin est un autodidacte au parcours atypique". Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têts. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.
31. Oublier Rodin ? : La sculpture à Paris, 1905-1914
Réunion des Musées nationaux
Aux alentours de 1900, à Paris, des artistes venant de l'Europe entière se trouvent réunis. Tous font preuve des mêmes préoccupations : la recherche avide d'un nouvel univers formel, alors que Rodin est le maître incontesté de la sculpture. Durant dix ans, la capitale est un creuset, les idées s'échangent et se mêlent. Archipenko, Brancusi, Gargallo, Gaudier-Brzeska, Gonzalez, Hoetger, Lehmbruck, Minne, Nadelman, Zadkine... chacun, avec sa personnalité propre, multiplie les expérimentations en défiant les catégories convenues. " Aujourd'hui, nous avons cristallisé la sphère en cube, nous avons combiné des masses de toutes les formes possibles, les concentrant afin d'exprimer notre idée abstraite d'une conscience supérieure " (Gaudier-Brzeska). Les horreurs de la guerre, l'éclatement de la scène parisienne avec le départ pour le front de certains sculpteurs, le retour dans leur pays d'origine pour d'autres, et la mort de Rodin en 1917 signent un basculement total et l'entrée dans une nouvelle ère esthétique. Cet ouvrage propose un nouveau regard sur les pionniers de la sculpture moderne du début du XXe siècle et vient combler une lacune importante dans l'histoire de l'art.
32. Dossier de l'art, n°161 : Oublier Rodin ?
Dossier de l'art
Le musée d'Orsay s'attaque à un beau projet : mettre en scène la sculpture à Paris entre 1905 et 1914, période charnière où les sculpteurs, tous peu ou prou fils de Rodin et de ses géniales innovations, s'efforcent de s'arracher à son emprise pour ouvrir de nouvelles voies qui conduiront aux limites de la figuration. Dossier de l'Art propose d'approfondir cette analyse en étudiant diverses facettes de cette évolution : travail sur de nouvelles matières, renouvellement de la question de la forme, prise en compte de l'espace et de la lumière, exploration de la notion d'expression, et premiers jalons posés sur le chemin de la sculpture abstraite. En complément, un choix de dix lieux dédiés à la sculpture, et tout particulièrement des parcs et jardins en France, en Europe et aux Etats-Unis. SOMMAIRE Oublier Rodin ? La sculpture en 1900 Epoque moderne, matériaux modernes Figure, fragment Forme, espace, lumière Sculpture, expression Dessins de sculptures, dessins de sculpteurs Petit dictionnaire des sculpteurs du début du XXe Louisiana Museum La sculpture reine à Rotterdam Le musée Kröller-Müller Nasher Sculpture Center Sculptures en liberté à la fondation Maeght La fondation Gianadda A Caen la sculpture
33. Rodin & Eros
Pascal Bonafoux
2.50★ (5)

Tout au fil de sa vie, c'est avec la complicité d'Eros que Rodin façonna son oeuvre. Ses sculptures comme ses dessins sont un hymne érotique, qui suscitèrent bien souvent le scandale en leur temps... Pour permettre au lecteur d'aborder cette oeuvre unique et sulfureuse au plus près, Pascal Bonafoux s'est penché avec délicatesse - et la plume brillante qu'on lui connaît - sur chacune des grandes oeuvres érotiques de Rodin, par ordre chronologique de création, composant ainsi la plus scrupuleuse des biographies du maître.
35. Rodin: La lumière de l'antique
Pascale Picard
3.00★ (1)

Rodin voulait ancrer sa pratique de la sculpture dans la continuité de l?art grec fondateur, parfois revisité par les filtres des copies romaines et de la Renaissance. Reformulant les archétypes de l?Antiquité, allant jusqu?à intégrer par assemblage ses propres figurines à un vase grec, une colonne, une urne?, son art fait écho, par la perfection plastique et l?expressivité de ses formes, à l?idéal grec. Les chefs-d??uvre de l?Antiquité, qui sont arrivés jusqu?à notre époque le plus souvent sous forme de fragments, de sculptures mutilées, trouvent aussi un parallèle formel dans la façon même qu?avait Rodin de travailler : ôtant le superflu pour donner à ses ?uvres une puissance brute, essentielle, mutilant ses statues, il usait de l?assemblage, du fragment, de la recomposition, de l?inachevé. Rodin ne se rendit jamais en Grèce, mais collecta quelque 2500 ?uvres ou répliques grecques, en une sorte de Panthéon, son propre musée. Mais il s?agit sans doute là d?une Grèce rêvée, autorisant les percées de l?invisible, de l?inaccessible, de l?indicible.
36. Matisse & Rodin
Claude Duthuit
5.00★ (3)

Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Matisse et Rodin présentée au musée Matisse de Nice sous titre Matisse Rodin: un parcours sans fin jusqu'au 27 Sept. 2009 puis au musée Rodin de Paris du 22 oct. 2009 jusqu'au 28 fév. 2010. Henri Matisse (1869-1954) et Auguste Rodin (1840-1917) : deux immenses créateurs qu'une génération sépare Bien au-delà de la seule approche biographique, les essais ici rassemblés mettent en lumière, pour la première fois, un dialogue artistique inédit. Des questions aussi fondamentales que celle du lien entre sculpture et dessin, de la place du nu dans l'élaboration d'un langage ou de l'avènement de la modernité sont à l'honneur au fil des textes et des images de ce catalogue.
37. Carrier-Belleuse : Le maître de Rodin
June Hargrove
Catalogue de l'exposition Carrier-Belleuse - Le maître de Rodin au Palais impérial de Compiègne (22 Mai 2014 - 27 Octobre 2014). Albert Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) fut l'un des sculpteurs les plus célèbres et certainement les plus omniprésents de son temps. Après des débuts dans un atelier d'orfèvre, il gravit les échelons de la formation de sculpteur jusqu'à la consécration au Salon. Sculpteur et peintre, élève de David d'Angers, il débuta au Salon de 1851. Il a été le professeur de Auguste Rodin. Il fut l'un des artistes les plus prolifiques du Second Empire. Puisant son inspiration notamment dans le style de la Renaissance et dans celui du XVIIe siècle. On lui doit un grand nombre de bustes, entre autres ceux de Renan, Delacroix, Thiers. Les torchères du bas de l'escalier de l'Opéra de Paris sont des groupes dont Carrier-Belleuse est aussi l'auteur ainsi que les cariatides de la façade du théâtre de la Renaissance à Paris. Carrier-Belleuse a beaucoup peint sur la côte d'Opale, des paysages et des portraits. Avec Puvis de Chavannes et Bracquemont, il est l'un des instigateurs de la scission avec le "Salon" en 1860 de la Société Nationale des Beaux-Arts, qui devient ainsi le second "Salon". Directeur des travaux d'art de la Manufacture de Sèvres de 1875 à 1887, il y impulse la modernisation du style. «C'est presque une machine à sculpter... Chaque jour sortent de son atelier des bustes, des ornements, des statues, des statuettes, des bronzes, des candélabres, des cariatides ; bronze, marbre, plâtre, albâtre, il taille tout, il façonne tout, il creuse tout.» L'Artiste, 1865 L'exposition, première rétrospective consacrée à Carrier-Belleuse, s'attachera à montrer comment, à côté de Jean-Baptiste Carpeaux, il incarne la sculpture du Second Empire, son éclectisme, sa générosité, sa capacité d'invention. Ces qualités expliquent qu'il marqua profondément Auguste Rodin qui travailla dans son atelier à ses débuts. Les ?uvres des deux sculpteurs seront rapprochées et s'éclaireront.
38. D'ombre et de marbre : Hugo face à Rodin
Danielle Molinari
Le face à face Hugo/Rodin se produit en 1883, deux ans avant la mort du poète. S'il marque pour Rodin le début d'une formidable aventure artistique qui se poursuivra jusqu'à la fin de sa vie, il est pour Hugo l'ultime occasion de livrer à la postérité, presque à son corps défendant, le regard porté sur lui par l'un des plus grands créateur de son temps. Le travail de Rodin s'annonce difficile car son illustre modèle refuse de poser, mais c'est sans doute dans ce refus même qu'il trouve sa liberté. Victor Hugo, cette fois, n'est nullement le metteur en scène de sa propre image. Le Monument à Victor Hugo, dont l'État passe commande à Rodin en 1889, et les derniers bustes, dont le Buste héroïque réalisé pour la Maison de Victor Hugo, seront quant à eux exécutés après 1885. Cet ouvrage restitue la vision qu'Auguste Rodin eut de Victor Hugo à travers des dessins " crayonnés au vol ", gravures, photographies et surtout des sculptures, bustes et monuments effectués en hommage au poète
39. Félicien Rops et Auguste Rodin, embrassements humains
Félicien Rops
Le namurois Félicien Rops (1833-1898) est célèbre pour son ?uvre sulfureuse et les liens entre la femme et Satan qu'il illustra avec brio. Son travail s'inscrit dans une période charnière, celle la fin-de-siècle dite de la décadence, marquée par l'influence directe de Baudelaire qu'il rencontra en 1864. En 1874, Rops s'installe à Paris où il sera un illustrateur recherché par les grands écrivains de sa génération : Mallarmé, Péladan, Verlaine, etc. Félicien Rops et Auguste Rodin se sont rencontrés en 1884 et se sont côtoyés jusqu'à la fin de la décennie, fréquentant les mêmes cercles. De cette relation témoignent des rapports entre les deux ?uvres et une ample correspondance. L'amitié qui aurait pu lier les deux hommes se transforme alors en rivalité larvée. Les embrassements de Rodin sont trop proches des corps exaltés de Rops. L'artiste namurois réclame la paternité de ces couples enlacés hautement érotiques qui établissent sa notoriété auprès des collectionneurs et des artistes. C'est que, soutenus par les écrivains et les critiques de leur temps, Rops et Rodin participent à l'émergence d'un pré-symbolisme et d'une représentation du corps tout à fait moderne. Ils sont associés à la montée d'un même mouvement artistique, tout en gardant chacun leur spécificité, l'un dans le domaine de la sculpture, l'autre dans celui de l'illustration. Cependant, Rops voyant la carrière fulgurante de Rodin supporte assez mal de rester cantonner dans la sphère du milieu littéraire et des collectionneurs. L'oeuvre dessiné des deux artistes permet de suivre leur face à face, évoluant d'une certaine complicité à une rivalité larvée, et leur apport respectif à un art nouveau, dans la logique de la modernité baudelairienne. L'étude de leurs ?uvres porte également sur les notions " d'états ", de variations et de répétitions, sur les procédés de collage et la question de l'inachèvement. Malgré ce sentiment d'avoir été spolié d'une partie de sa création, Rops conserve une admiration sans borne au statutaire Auguste Rodin. A travers cette exposition " Auguste Rodin - Félicien Rops, embrassements humains ", c'est cette communion d'esprit et de représentation d'une nouvelle vision du corps de la femme qui est restituée ici à travers une soixantaine de dessins de Rops et de Rodin et plusieurs plâtres du sculpteur
41. Rodin et Maillol, le sublime et le beau
Michael Paraire
5.00★ (1)

L' oeuvre de Rodin et celle de Maillol s'inscrivent sous le signe d'un dialogue éternel entre l'art du mouvement et celui du repos, le dynamique et le statique, le romantique et le classique. C'est ce que nous révèle le contraste de leurs grandes sculptures, exposées face à face, La Porte de l'Enfer et Harmonie, Les Trois Ombres et Les Trois Nymphes, Le Penseur et La Pensée, Iris et La Montagne, L'Appel aux armes et La Douleur ou bien encore L'Homme qui marche et Pomone aux bras tombants. Réunir ces deux génies de la sculpture dans un même ouvrage, c'est donc se donner les moyens de comprendre, en profondeur, leurs choix artistiques. Car Rodin et Maillol ont emprunté, chacun, des chemins esthétiques contraires. Le premier a opté pour l'esthétique du sublime, faite de démesure, d'expression terrible, violente, torturée, de souffrance, de quête de l'infini et de transcendance tandis que le second s'est orienté vers l'esthétique classique du beau, dominée par un idéal de mesure, de douceur et de quiétude. En l'inscrivant dans la perspective du temps long de l'histoire de l'art cet ouvrage propose donc d'éclairer le sens profond du projet artistique des deux grands sculpteurs. Il reproduit, en plus d'un dialogue entre leurs oeuvres, un dialogue entre leurs idées, exposées à partir de livres d'entretiens passionnants où se révèle une extraordinaire qualité de pensée. Car ces deux immenses artistes étaient aussi des hommes d'une vaste érudition, chacun possédant une philosophie personnelle, c'est-à-dire, une vision spécifique du monde.
42. Rodin : La fabrique du portrait
Dominique Viéville
Rodin a réalisé dans sa carrière de sculpteur un nombre considérable de portraits : privés, publics, commémoratifs, intimes... Chacun d'eux ou presque s'accompagne de nombreuses variations. Cependant, si ces oeuvres ont été souvent présentées ou étudiées, cet aspect de son activité artistique a rarement fait l'objet d'une réflexion approfondie, soucieuse de cerner les méthodes et les préoccupations artistiques du sculpteur. Cet ouvrage s'attache à combler cette lacune et à comprendre pourquoi, dans un contexte où le portrait occupe une place considérable sur la scène artistique, Rodin a été reconnu de son vivant comme un portraitiste de dimension internationale. Ancré dans la tradition du XIXe siècle, voire dans celle des époques antérieures, le sculpteur n'en ouvre pas moins la voie, par certaines de ses expérimentations, à l'art du XXe siècle. Travail avec les modèles, saisie d'une ressemblance, réflexions sur le type, recherches stylistiques : ces thématiques, étudiées à travers de multiples points de vue, soulèvent des questions aussi universelles et vitales que celles de l'identité, de l'amour, de la mort et de la survie dans l'art.
43. Rodin : Le rêve japonais
Dominique Viéville
" L'âme des artistes est lente à se former. Je tiens à insister sur les influences qui formèrent la mienne : ce furent les grandes époques de l'Antiquité [...] ; le Moyen-Age [...] ; et aussi cette Chine et ce Japon merveilleux pour la vigueur, la puissance avec laquelle ils comprennent et expriment la Nature. C'est grâce à ces influences que je crois être rentré dans la vraie tradition. " Auguste Rodin. Rodin a fréquemment manifesté son admiration pour l'art asiatique. La réalité du lien qui l'unissait plus particulièrement au monde japonais reste pourtant méconnue, tant ce lien fut complexe et diffus. Sa collection personnelle - comprenant notamment des estampes de grands maîtres tels que Hokusai, Outamaro et Hiroshigé - en offre le témoignage le plus immédiat. On retrouve aussi la trace de ces affinités dans la production du maître, que l'on se penche sur les dessins qu'il laissa de la célèbre danseuse Hanako, sur les sculptures qu'elle lui inspira, ou encore sur les techniques nouvelles qu'il expérimenta. Cet ouvrage nous invite à la découverte du Japon rêvé de Rodin. Il nous permet de mesurer l'ampleur d'une relation à la fois discrète et émouvante, faite de rencontres, de dons et de contre-dons, révélant une dimension autre de l'immense sensibilité esthétique du sculpteur.
44. Rodin et Freud, collectionneurs : La passion à l'oeuvre
Dominique Viéville
Au milieu des années 1890, Freud à Vienne, et Rodin à Paris commencent à collectionner l'antique. Leur quête frénétique les porte vers l'Egypte ancienne, la Grèce, Rome, l'Extrême-Orient. Lorsque Rodin meurt à Meudon, en 1917, il laisse une collection de 6000 antiques ; celle de Freud en comptera plus de 3000. L'histoire de ces collections ne donne pas seulement lieu à un dialogue stimulant entre art et psychanalyse, elle met en lumière le rôle de l'archéologie dans l'avènement de la psychanalyse freudienne et dans l'?uvre de Rodin.
45. Auguste Rodin - Eugène Carrière
Mina Oya
3.00★ (1)

Rapprocher l'?uvre d'un sculpteur avec celle d'un peintre peut surprendre, surtout lorsqu'il s'agit d'Auguste Rodin (1840-1917), dont la gloire est universelle, et d'Eugène Carrière (1849-1906), qui fut célèbre en son temps, mais demeure aujourd'hui méconnu. Ils furent pourtant amis intimes, pendant plus de vingt ans. Les affinités entre les deux artistes sont une évidence, affinités formelles autant qu'esthétiques. Ils échangeaient sans cesse idées et ?uvres, chacun passait à l'atelier de l'autre, y voyait jaillir des créations novatrices ou insolites, peintures et sculptures définitives, ou esquisses sans suite, dessins ébauchés, formes rapidement modelées. Fruit de recherches récentes, ce catalogue apporte un éclairage nouveau et inhabituel sur un moment foisonnant qui vit l'éclatement des frontières et des hiérarchies entre les arts, préparant la voie au XXe siècle.
46. Clémenceau et les artistes modernes : Manet, Monet, Rodin...
Editions Somogy
Homme de combat et de conviction, le Vendéen Georges Clemenceau fut aussi le défenseur des plus grands artistes de son temps, tels Manet, Monet, Maillol, Rodin ou Whistler... Cet ouvrage, qui accompagne l'exposition d'intérêt national organisée par le Conseil général de la Vendée à l'Historial, offre un regard inédit sur l'homme d'Etat, plus connu comme parlementaire, ministre, président du Conseil, journaliste et même écrivain. Georges Clemenceau s'y révèle amateur d'art, collectionneur, critique, mécène ou "faiseur de musées". La fin de sa vie fut marquée par un retour en Vendée dans la petite maison qu'il loua à Saint-Vincent-sur-Jard et par la profonde amitié qu'il voua à Claude Monet. Il encouragea ce dernier à peindre et à achever les panneaux des Nymphéas pour le musée de l'Orangerie, dont il fut le véritable artisan. Le "Tigre" nous apparaît ainsi comme un être sensible, amoureux de la nature et de l'impressionnisme.
47. Monet Rodin : Rien que vous et moi
Véronique Mattiussi
Nés tous deux en 1840, Monet et Rodin forment un admirable duo d'artistes. Illustration de cette amitié, la peinture représentant Belle-Île, par Claude Monet. Probablement donnée vers 1888 par le peintre à Rodin, en échange ou remerciement des sculptures et dessins qui lui avaient été offerts, cette toile constitue un des chefs-d'oeuvre de la collection du musée Rodin. Quelques plâtres, manuscrits et autres documents évoquent la relation entre les deux hommes, leur attachement à la nature et leur communion de pensée. Cette quête vers un même idéal artistique les unit à leurs plus ardents défenseurs, Gustave Geffroy et Octave Mirbeau. Ce dernier considérait les deux artistes comme des figures phares ; l'incarnation la plus glorieuse et la plus définitive de la peinture et de la sculpture de ce siècle. Ensemble, ils contribuèrent à l'organisation de l'exposition à la galerie Georges Petit en 1889 qui allait célébrer, avant l'heure, ces deux précurseurs désormais en possession de toutes les clés pour établir leurs propres règles et explorer certaines des voies les plus fécondes, à l'origine de la modernité.
48. Rodin : Fugit amor, portrait intime
Eddy Simon
3.62★ (25)

Rodin, un nom, un symbole... Le plus grand sculpteur de l'art moderne, créateur d'une série de chefs-d'oeuvre qui ont marqué son siècle : Le Penseur, Le Baiser, La Porte de l'Enfer, Les Bourgeois de Calais... Fasciné par le corps féminin, dont il saisit la sensualité comme personne, il proclame que "l'art n'est qu'une volupté sexuelle, un dérivatif à la puissance d'aimer." Ce portrait intime retrace son existence tumultueuse auprès des trois femmes de sa vie : Camille Claudel, Rose Beuret et Claire de Choiseul.
49. Tout autour de Rodin
Marie Sellier
3.33★ (8)

Un livre où sculpture, jeux et stickers font bon ménage. Pour découvrir Auguste Rodin en s'amusant.
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