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Critiques de Edmond Baudoin (316)
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Humains, la Roya est un fleuve

Baudoin & Troub's, comme ils se présentent en couverture de cette BD hors du commun, reconnaissent qu'ils sont invités partout dans le monde mais que se déplacer comme ils le font est impossible pour un Afghan, un Soudanais ou un Érythréen.



Partant de ce constat, ils sont allés voir sur place, début juillet 2017, près de Nice, dans cette vallée de la Roya, fleuve côtier qui prend sa source en France, passe la frontière et finit son cours en Italie pour se jeter dans la Méditerranée.

Ils rencontrent, se déplacent, découvrent le Pas de la mort grâce à Enzo Barnaba, écrivain et historien qui aide les migrants : « Parce que ça m'énerve qu'on ne puisse rien faire. » Entre Vintimille et Menton, la frontière est là avec son grillage, un trou et la falaise…

À Vintimille, devant la petite gare, la tension est au maximum. Sous la 4 voies, c'est la zone et la Roya est là… Les voilà un peu plus tard avec René Dahon, un des responsables de « Roya citoyenne » qui constate : 180 militaires et gendarmes coûtent 60 000 € par jour et un drône surveille la propriété de Cédric Herrou.

De jeunes Allemands, Hollandais, Suédois, Italiens et Français assurent la cuisine, venant compléter l'action des bénévoles de la vallée : « Ils donnent et n'attendent rien en retour. Cela réconcilie avec l'humanité. » Pour Humains, la Roya est un fleuve, les auteurs rencontrent Claudine dans son gîte, à 1000 m plus Enzo, Andrée et d'autres. Ce sont des Justes.

Les témoignages s'accumulent, ils racontent la Lybie, l'horreur au quotidien. Chamberlain vient du Cameroun où on viole, torture, pratique l'esclavage. Ils font des portraits en échange de réponses : Adam, Abdoul, Manson, Khalil, Abdoul, Albert (Sierra Leone), Adam, Kedir, Sherif Alan, Abdala, Yah Ya (Soudan) et bien d'autres venant aussi du Tchad. Leurs yeux sont émouvants. Il faut les regarder et le dessin leur redonne vie et espoir…

Cédric Herrou explique à tous les démarches à faire et recommande de ne pas mentir à la PADA (Plate-forme d'accueil des demandeurs d'asile). Au col de Fenestre, un panneau rappelle « La memoria delle Alpi », en mémoire de centaines de Juifs qui fuyaient la France, en septembre 1943…

Le 15 août 2017, des demandeurs d'asile ont été ramenés en Italie. Sur ordre de qui ? Gedo Abdalha, poursuivi dans la montagne par la police, a fait une chute et se retrouve à l'hôpital. Malgré toutes ces épreuves, ils disent tous : « Si c'était à refaire, je le referais. »

Jeudi 31 août, le Tribunal Administratif de Nice juge que : « L'administration porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale que constitue le droit d'asile. »

Hélas, quelques mois plus tard, d'autres drames se produisent au col de l'Échelle et c'est un poème de Lou Nodet (12 ans) qui conclut ce livre aux dessins précis, vagues parfois, évocateurs surtout, des portraits émouvants, des vies saisies au hasard d'une rencontre, des humains qui ne demandaient qu'une chose : qu'on les traite comme des êtres humains !

Heureusement, ces Justes du XXIe siècle sont là, magnifiques de désintéressement. Ils sauvent, aident, secourent, nourrissent et rassurent d'autres Humains.



Un Grand Merci à Simon pour m'avoir fait découvrir cette BD si importante.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Humains, la Roya est un fleuve

J’ai beaucoup aimé cette bd qui explique le parcours difficiles des migrants ayant fui les atrocités de leur pays, et l’aide que leur fournissent des bénévoles qui suivent ce que leur dictent leur cœur et leur conscience. J’ai trouvé cet ouvrage magnifique car il questionne le lecteur sur son propre engagement quant à cette question. Il est beaucoup question de morale intérieure et d’humanité dans cette bd. Pour ma part, j’ai repensé aux Justes de la deuxième guerre mondiale. On s’est tous demandés un jour ou l’autre ce qu’on aurait fait à cette époque. Et on espère se dire qu’on aurait résisté, parce que c’est toujours plus valorisant pour l'ego de le penser. Mais honnêtement, combien d’entre nous tendent réellement la main à ces réfugiés aujourd’hui? N’a t-on pas tendance à détourner les yeux, en s’agrippant fermement à notre confort et notre chance de vivre dans un pays en paix? C’est de cela que parle cette bd. Elle engage la réflexion et quelle que soit la réponse qu’on y donne, elle vient titiller nos consciences. C’est donc très réussi. A noter aussi les superbes planches avec tous ces magnifiques portraits. Je la recommande vivement.
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Humains, la Roya est un fleuve

Nous connaissons Beaudoin (né à Nice) pour ses engagements politiques. Il nous livre ici une BD (certes engagée) mais qui évite les pièges trop évidents du soutien partisan. L’hommage est rendu à tous ceux qui viennent en aide aux réfugiés en posant la question des droits humains et de la solidarité.
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Humains, la Roya est un fleuve

Cette bande dessinée est un témoignage poignant sur l’émigration clandestine. Edmond Baudouin et Troubs mêlent leur traits et leur écriture, bruts, pris sur le vif, pour un reportage fait de portraits, de gens, de lieux, sur la frontière franco-italienne. On va y faire de très belles rencontres, de gens qui aident, de gens qui fuient, d’humanité quoi… Le ton est simple, pudique, ce n’est pas spectaculaire, c’est juste la réalité.

Cette bande dessinée révolte, c’est fort, elle ne plaira pas au adeptes du repli sur soi, du racisme, à ceux qui sous des prétextes fallacieux stigmatisent et montrent du doigt, haïssent par principe, par égoïsme et par ignorance.

Cette bande dessinée donne aussi de l’espoir, ces gens, ces “justes”, nous laissent entrevoir que l’humanité, la générosité et l’altruisme on encore de beaux jours devant eux. Je pourrais conclure par cette célèbre phrase de Stéphane Hessel, “Indignez-vous !” Il parlait bien de ça, de notre façon d’être humain, de se comporter vis à vis de l’autre, à l’échelle individuelle et politique, nationale et internationale.

Alors, cette bande dessinée remet les pendules à l’heure, elle m’a donné envie de m’indigner, car comme un des interlocuteur le dit dans ce livre : “Ce n'est pas la misère du monde qu'on accueille, c'est la misère du monde qu'ils ont fui.”

C’est à lire absolument.
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Humains, la Roya est un fleuve

Comme l’indique le titre, la Roya est un fleuve ; il nait en France et se jette dans la Méditerranée en Italie près de Vintimille (cf. carte page 78). Cette Bande dessinée dresse les portraits, par l’image et par le texte, de réfugiés qui passent ou tentent de la passer d’Italie en France, ainsi que de ceux que les auteurs appellent « les justes », parce qu’ils portent secours à ces immigrants (comme certains portèrent jadis secours à des juifs persécutés). Les actes de ces nouveaux « justes » sont d’autant plus admirables qu’ils sont désintéressés financièrement. Parmi eux figure Cédric Herrou dont la ferme est situé en France près de la frontière Italienne, devenu célèbre parce qu’il fut poursuivi en justice par les autorités françaises pour avoir secouru des personnes en danger. A la question « pourquoi faites-vous cela ? », la plupart apportent une réponse laconique, certains indiquant simplement qu’aider ces personnes leur semble une évidence.



Le texte est remarquable, et met en évidence l’hypocrisie des personnalités politiques au pouvoir, qui vantent le droit d’asile comme une valeur forte de la République mais œuvrent pour en réduire l’application (ordonnant d’illégales reconduites au-delà de la frontière). Certains d’entre eux, notre Président en tête, se permettent même de donner des leçons à l’Italie voisine !

Je n’ai en revanche pas beaucoup apprécié le graphisme en noir et blanc (contrairement à ce que peut laisser penser le rouge de la couverture).



Je recommande la lecture de cet ouvrage qui donne espoir dans l’humanité.

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Humains, la Roya est un fleuve

Je voulais parler de cet album depuis longtemps… il s’agit ici d’un carnet de voyage, un recueil de portraits glanés ici et là… mais pas n’importe où. Autour de la Roya, frontière fluviale entre la France et L’Italie, lieu de passage de migrants. On part donc avec Baudoin et Troubs à leur rencontre et à celle de ceux qui les aident, dont un certain Cédric Herrou dont tu as sûrement entendu parler.

Encore un album qui nous bouleverse doublement. D’abord parce que rencontrer ces hommes qui ont quitté leur pays est poignant… Les portraits de Baudoin sont magnifiques (souvent réalisés en direct et en double pour l’offrir à la personne ). Ensuite parce que c’est une démonstration d’humanité que réalisent ces citoyens qui ont décidé d’aider, tout simplement.

Il y a des livres qui vous remettent à votre place…. Humains est de ceux-là.

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Inuit

Edmond Baudoin et Troub’s racontent leur voyage dans le nord-est du Canada, en pays Innus et Inuit. Il s’agit de témoignages, de portraits, racontés avec des dessins pris sur le vif, ils racontent le mode de vie actuel des peuples autochtones, le rapport avec leur héritage, l’évolution de leur. Inuit est un carnet de voyage à quatre mains.

Certaines pages sont entièrement remplies de texte écrit à la main, le trait agressif d’Edmond Baudoin apporte de la force aux récits, celui de Troub’s se met au diapason, tout aussi brut. Ils nous proposent une accumulation de témoignages, pessimistes pour certains, optimiste pour d’autre, divers angles de vues comme pour les illustrations,

À travers ces témoignages, beaucoup de thèmes sont évoqués, l’écologie, le réchauffement climatique, la perte des valeurs anciennes, la modernité qui dénature, la culture ancestrale. Beaucoup de simplicité, de sincérité dans ces échanges qui dévoilent beaucoup malgré l’apparente pudeur, on découvre alors une certaine sagesse malgré les bouleversements que leur peuple a dû subir au XXe siècle. Le froid, la dureté du climat les forment depuis toujours, mais le réchauffement climatique transforme aussi les hommes.

On voyage avec les auteurs, on fait des rencontres à travers eux, c’est juste, c’est vrai, c’est dépaysant et touchant.
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Inuit

On est frappé par l’incroyable résilience d’un peuple dont le mode de vie a été profondément bouleversé au cours du siècle passé par la colonisation européenne et la sédentarisation forcée.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Inuit

En alternant ces paroles avec des dessins de paysages, des illustrations de folklore ou de dialogues, les deux auteurs réussissent à sortir d’un simple cliché. Ils montrent ainsi non seulement une culture abimée, mais son aussi incarnation toujours présente, transformée, adaptée au monde contemporain mais réelle, et bien décidée à exister au XXIe siècle.
Lien : http://www.bodoi.info/inuit/
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J'ai été sniper

La collection Pattes de Mouches : 24 pages en noir et blanc dans un tout petit format A6, à peine la place d'un récit, ou d'un fragment autobiographique.

Ce dernier, surprenant, c'est celui d'Edmond Baudoin, que l'on connait bien plus pour ses pinceaux que pour son fusil... Et pourtant durant son service militaire il maniait ce dernier avec brio... Tellement bien d'ailleurs, que ce statut de tireur d'élite lui épargna la guerre d'Algérie car les Hussards préférèrent utiliser ses compétences pour remporter des concours de tir que des batailles... Ce qui lui convenait plutôt.



Très épuré, ce court récit d'une case par page se lit très rapidement, et pourrait sembler complètement anecdotique, s'il n'était illustré par l'encre de Baudoin et ne vibrait d'un antimilitarisme qui le pimente un peu.

Un petit livre discret et sympathique , que les amateurs de l'artiste apprécieront, mais qui est aisément dispensable pour les autres.
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J'ai été sniper

Baudoin, chez "Patte de mouche",

nous raconte sur 24 pages,

en noir et blanc, format A6

sa guerre d'Algérie.

Incorporé à Orléans

il goûte immédiatement

aux raffinements de la Grande Muette

qui ne dit rien mais sait gueuler

après ces" petits gars

qui doivent avoir des couilles et

pas jouer les gonzesses"(sic)...

Les entraînements de tirs

révèlent à sa plus grande surprise

qu'il est très doué.

Ses prouesses en la matière

vont l'exonérer du voyage en Algérie.

Il est muté à Versailles où il passera

son temps à faire des trous

dans des cartons lors de concours ...

Soulagement absolu.!!

Les pinceaux feront de lui

un sniper d'un autre genre.

un régal !







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Journal du voleur

Genet raconte sa jeunesse, ses séjours en prison, l'amour des hommes. C'est bien écrit mais c'est sombre et glauque. A lire avec avertissement.
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Journal du voleur

centenaire de la naissance de l'auteur
Lien : http://www.liberation.fr/liv..
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Journal du voleur

Genet est un poète.Autobiographie romancée et assumé sur son passé, ses voyages fictifs ou non, ses amants virils de préférence fort magnétisme voyou voleur malin ou tous ça en même temps . Grand conteur parfois mystique .Plus questionnement sur ses origines mystérieuses.Grand livre.
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Journal du voleur

Document autobiographique qui fournit une étude rare de la vie d'un marginal, asocial de surcroît.

Quelques très belles pages, de l'humour malgré quelques longueurs et le sentiment qu'ici ou là quelques éléments ont été enjolivés. J'ai essayé de lire d'autres ouvrages de Jean Genet ("Pompes funèbres", "Le miracle de la rose") mais n'ai pu aller jusqu'au bout. J'en conclus donc que "Le journal du voleur" est son meilleur récit.
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Journal du voleur

Dans "Journal d’un voleur", le narrateur, Jean, raconte sa vie de misère : meurtres, vols, amants brutaux et pervers, voilà ce qui l’attire. L’amour pour lui se résume surtout à la passion et aux étreintes avec des hommes musculeux et vils, aux mœurs plus que douteuses, voire dangereuses. Le lecteur suit ainsi le parcours de Jean principalement en Espagne, puis à travers toute l’Europe : Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie, Belgique et enfin, son retour en France.



En fait, les lieux, les dates, les amants du narrateur et ses séjours en prison se mêlent plus qu’ils ne se succèdent. Dans ce journal qui n’en est pas vraiment un, Jean Genêt mêle réalité et fiction. Il ne s’agit pas ici d’autobiographie mais plutôt d’une autofiction où grâce au truchement de la langue, l’abject et la misère sont magnifiées par l’auteur. Son vécu misérable devient une expérience de sainteté.

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Journal du voleur

Journal du Voleur, publié par @editionsfolio , est un livre partiellement autobiographique de Jean Genet. L’auteur y décrit sa vie d’errance et de misère, entre les vols dont il devient spécialiste, ses amours avec des hors-la-loi ténébreux ou encore ses péripéties à travers l’Europe. Il porte un regard singulier sur le monde, notamment sur le concept du vol, du mal, des classes sociales, de la hiérarchie, de l’amour et la trahison.



La plume de l’auteur est très belle, et nous transporte totalement dans cet univers déroutant. Sa manière de décrire cette vie ne donne pas un sentiment de crainte, d’angoisse, mais plutôt d’étrangeté, comme s’il s’agissait là d’un monde complètement différent du nôtre. Tout ce qui pourrait nous sembler sombre et sinistre est sublimé par l’auteur, créant un contraste entre un langage brut et des envolées lyriques touchant parfois au domaine du mystique.



Bien que je n’ai pas adhéré à toutes les réflexions traitées, et ai trouvé que le livre avait quelques longueurs, je garde un bon souvenir de lecture, celui de la vie d’un voleur racontée de manière talentueuse et poétique.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Journal du voleur

Je l'ai lu pendant ce confinement, quand même les vacances. C'est pas un roman, un journal, un récit, c'est un livre, un livre inonde les mots négatifs, et celui glacial, même s'il y a des histoires amoureuses, mais tous les amours sont sans espérance. Et c'est un livre sapide, il a le goût de peur, de trahison, de désespérance, de sueur, de sperme. Genet me racontait un monde cruel et froid, un monde comme maintenant, qui ne change jamais, on juste change d'une autre façon.
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Journal du voleur

Une vie difficile, un cheminement personnel au service de la fiction, le tout au prise à une écriture hors normes pour son époque.
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Journal du voleur

Livre sur le vol, la trahison et l'homosexualité. Plongée poétique dans l'autre monde, l'envers d'une société, celui des truands et des flics, vu par un homme toujours amoureux et en quête spirituelle par la voie sèche de la crasse et du "péché". Genet s'adresse à un "vous", le lecteur, qu'il postule loin, dans le confort de sa lecture, du monde de la misère et de la violence, de la culpabilité et de la trahison. Genet erre, et le fil narratif erre lui aussi, au grès de ses souvenirs dans toute l'Europe des années 30 et 40, dans un temps déstructuré où seul indique le lieu les figures qu'il adule. Et c'est bien comme le dit Sartre dans sa préface, la fabrication d'un rituel. Genet n'entre pas vraiment dans les détails des vols, des anecdotes ou des histoires de cul. Il est tout entier émotion, fascination pour la virilité, pour la marginalité, son soliloque est bouleversant de beauté et de vérité (paradoxalement dans un univers de laideur et de mensonge). Genet est né rejeté, il a donc continuer cette quête inversée d'une lumière qu'il cherchera dans l'en bas, d'une sainteté au sein de l'abjection pure dans son impureté. S'il aime assez c'est pour trahir vraiment. Ce livre est aussi misogyne (Genet n'aime pas les femmes) et la virilité des vauriens est souvent vulgaire (sauf peut être dans les yeux de Genet). L'homophobie y est omniprésente et à la fois ambigu, Genet trouve sa gloire dans le rabaissement. Il fait de la honte une vertu, de la culpabilité un moyen pour l'illumination spirituelle. Il trouve sa gloire dans le caniveau et cela fait de ce livre une expérience des plus troublante.
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