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Critiques de El Diablo (109)
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Doggybags, tome 4

Ah voilà !

Enfin mon Doggybags!



Chacun peut trouver son doggybags et pour l'instant celui-ci est le mien !



Comme nous avons pu agréablement le savourer en regardant le film The Triangle of Sadness de Ruben Östlund : sur l'île déserte, les dominants ne sont plus les mêmes, car l'argent ne sert à rien... Et on pourrait imaginer un autre dénouement, donc la surprise est de taille, à la limite de l'humour noir.



J'ai également adoré la seconde histoire qui prend une direction complètement différente de ce que l'on aurait pu concevoir, transformant l'épouvante en horreur inimaginable. Là aussi, c'est presque drôle.



Et la dernière, c'était n'importe quoi, avec un Ben Laden increvable...



J'ai bien aimé également l'intermède sur les espèces animales de l'Oregon.
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Un homme de goût, tome 1 : Mise en bouche

Guatamala City, 2013. César Nekros quitte les bureaux de son entreprise spécialisée dans les accessoires pour enfants et se fait reconduire à sa villa par son chauffeur. Ce dernier confirme bien son petit rendez-vous avec une jeune brunette, pas plus de 22 ans, qui devrait arriver dans moins d'une heure. Juste le temps de se préparer et de s'affairer en cuisine et l'on sonne à l'interphone. A défaut d'une belle brune, c'est une rousse, plus très jeune visiblement, au visage indélicat, qui se trouve derrière la porte. César râle un peu et lui demande si elle ne s'est pas trompée d'adresse. A défaut de lui répondre, elle lui assène un coup de taser. Lorsqu'il se réveille, il se rend compte qu'il est solidement attaché dans la cave. Elle s'étonne qu'il ne la reconnaisse pas car, elle, ça fait 34 ans qu'elle le piste. Jamie Colgate, inspecteur-adjoint au sein de la police de Las Suertes, tout juste retraitée, tient visiblement sa vengeance...



Jamie Colgate tient enfin cet homme qu'elle pourchasse depuis plus de trente ans et va tout faire pour qu'il avoue ses crimes, tous plus odieux les uns que les autres. Car, cet homme a un sacré passé! Et l'on écoute ce flic dévoiler peu à peu son passé peu reluisant à travers ces flashbacks. Aux commandes de cet album: El Diablo et Cha, un duo qui remet le couvert après nous avoir régalés avec leur Pizza Roadtrip. Le scénario ne manque pas de piquant et de mordant. Ce César Nekros, personnage antipathique et sans cœur, est détestable à souhait. L'ensemble est rythmé, vraiment original et bien amené. Qui plus est servi par un dessin particulièrement travaillé et une mise en scène bien pensée. Cha a usé de différents traitements graphiques (crayon, plume...) pour les différentes époques: style vieux comics des années 70, rétro... Chacun ayant leur propre teinte. Un rendu graphique élaboré et plein de fraîcheur...



Un homme de goût... A table!
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Pizza Roadtrip

Pizza Roadtrip ou les pérégrinations de trois baltringues s'improvisant fossoyeurs après avoir malencontreusement massacré Armen , dealer notoire désormais voué à nourrir les vers en pays Breton ! Kenavo Armen !



Rudy à comme qui dirait un léger problème de déco dans sa chambrette . En effet , un macchabée d'un fort beau gabarit ma foi , se vide allègrement d'un sang rouge vif du plus bel effet mais jurant furieusement avec le papier peint pleine peau de lapin de son petit nid douillet . Sa copine , Mathilde , sur un léger coup de pression , vient de commettre l'irréparable . Plutôt que d'appeler Damidot et maroufler comme un fou , il se tourne tout naturellement vers son poto , Romuald , afin de faire disparaître au plus vite ce double quintal de barbaque refroidie . Ni une , ni deux , voilà ce trio plus qu'improbable bien décidé à tracer la route Paris - Caouennec dans la nuit afin d'y faire une offrande à la terre .



Eldiablo – l'un des créateurs des Lascars – au scénar' associé à Cha – au style immédiatement identifiable de par ses personnages longilignes aux visages rondouillards dépourvus d'appendice nasal – au graphisme , le résultat , j'ose le dire haut et fort , mérite amplement un bon 4 olives noires sur mon échelle perso de notation en matière de pizz' !

Frais et enlevé ! Un scénario plutôt classique mais bigrement malin porté par des dialogues percutants et un dessin aussi expressif que vivant ! Garçon , la même table 3 !

Niveau encrage , le passé colorisé alterne savamment avec un présent en noir et blanc . le lecteur s'y retrouve aisément et dénoue sans peine les fils d'une histoire plus complexe qu'il n'y paraît !

Les révélations et les tribulations de cette pathétique association de malfaiteurs , puissamment motorisée puisqu'évoluant essentiellement en Kangoo sport TDI affichant fièrement 28 poneys fiscaux sur la carte grise , s'enchainent à un rythme effréné ! Happé du début à la fin , je ne peux que m'incliner bien bas devant cette réussite incontestable !

Un grand merci à Babélio et aux éditions Ankama pour ce savoureux morceau de choix garanti sans OGM !



Pizza Roadtrip , à taaaable !
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Pizza Roadtrip

Rudy et Romuald sont amis, de vrais amis, dans le genre à aider l'autre s'il fallait faire disparaitre un cadavre. Mais, voilà, Romuald ne croyait pas si bien dire. Appelé à la rescousse, un soir, par son ami, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un cadavre dans le salon et d'apprendre que c'est Mathilde, la petite amie de Rudy, qui l'a refroidi. Et voilà comment ces trois amis, embarqués dans la Kangoo, vont rejoindre la Bretagne pour aller cacher le macchabée...



Pizza Roadtrip nous embarque dès les premières pages dans le périple de ces bras cassés.

Le trait rond et les visages expressifs sont en parfaite adéquation avec le ton beaucoup plus tragique de l'histoire. Les planches de flash-backs tout en couleurs apportent un certain relief à cet album.

Le scénario est réellement bien ficelé, le déroulement de l'histoire nous est raconté de façon progressive et adroite. Rempli d’humour et de suspense, cet album est à la fois sombre et chaleureux.



Pizza Roadtrip, j'en reprendrais bien une part...
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Monkey Bizness, tome 1 : Arnaque, banane et..

J’aime les singes dans les films, j’aime les singes dans les romans, j’aime les singes dans les B.D. Pas étonnant donc que « Monkey bizness » m’ait séduite. D’autant plus que Hammerfist et Jack Mandrill sont des personnages irrésistibles tant ils atteignent des sommets de badassitude. La B.D est bien dans l’esprit Ankama, thrash et cool à la fois, tant au niveau du scénar que du dessin. Ce genre de B.D n’est clairement pas faite pour tout le monde mais dans le registre c’est le haut du panier.
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Doggybags, tome 8

Dernier "Doggybags" de lu en date, ce tome 8 est assez éclectique dans ses trois différentes histoires avec un peu moins d'hémoglobine dans l'aspect graphique que les deux derniers tomes précédents.



Pour la première histoire, direction le Nicaragua. On y suivra Soledad une jeune femme dont il arrive tout un tas de choses étranges.

Ce récit est surtout axé sur des légendes nicaraguayennes qui vont se manifester au travers de la jeune femme nommée Soledad.

Graphiquement c'est super et on se laisse prêter à cette histoire de vengeance.



La seconde histoire m'a un peu surpris. En effet cette deuxième histoire traite de l'affaire Dahmer. Et bien que ce "Doggybags" soit sorti en 2015, j'ai été surpris par les similitude graphiques et visuelles entre cette courte histoire de BD et le premier épisode de Dahmer qui a été diffusé sur Netflix. Surtout au niveau de la palette de couleurs et l'aspect visuel de l'appartement de Dahmer qui dans la BD comme dans la série ont un air similaire.



La troisième histoire est celle qui m'a le moins emballé. Malgré que ce soit Bablet au dessin. Attention, ce n'est pas mauvais pour autant, mais mon préféré de ces trois récits est le premier.

Dans ce troisième récit, scénariste et dessinateur nous emmènent dans l'enclave de Kowloon. C'est un minuscule quartier de Hong-Kong dans les années 80 qui appartenait à la Chine alors que Hong-Kong était encore britannique.
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Un homme de goût, tome 2 : Deuxième service

L'inspectrice Colgate, après avoir, pendant des années, poursuivi César Nékros, le plus grand meurtrier de tous les temps et qui plus est cannibale, a enfin réussi à mettre la main dessus. Ligoté dans sa cave, l'homme lui raconte alors quelques éléments croustillants de sa longue vie. Voulant maintenant mettre fin à tout ça, Colgate appelle les flics du coin. C'était sans compter que ces derniers bossaient pour Nékros! La voilà maintenant prise dans ses griffes, certaine qu'il compte la mijoter et la manger. Tandis qu'il s'affaire en cuisine, il continue de lui raconter sa vie...



Un deuxième tome moins surprenant que le premier mais des aventures tout aussi riches et décalées... jusqu'à ce final inattendu. À l'instar du premier tome, l'on écoute César Nékros, à travers ces flashbacks. Tour à tour Dieu d'une tribu australienne, seigneur en Perse ou cousin du Sasquatch. El Diablo nous a concocté un dyptique original, divertissant et mordant. Au dessin, Cha réussit parfaitement à nous plonger dans le passé (noir et blanc, couleurs désuètes...) et use de différents traitements graphiques. Un trait inimitable, plein de fraîcheur et efficace...
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Doggybags, tome 4

Dans ce tome 4 de "Doggybags" trois lieux, trois histoires différentes aux dessins graphiquement toujours aussi bons.



Pour ce tome 4, on retrouvera une histoire sur un trafiquant d'armes, une histoire sur le mythe de "La Dame Blanche" revisité par son auteur RUN et pour finir, la troisième histoire s'attardera sur la traque de Oussama Ben Laden avec au dessin Guillaume Singelin.



Ce quatrième tome la série des "Doggybags" est toujours aussi bon et toujours aussi jouissif et procurera un bon shoot d'adrénaline aux lecteurs habitués à la série.
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Monkey Bizness, tome 2 : Les cacahuètes sont ..

Ma lecture du 1er tome remonte à quasiment 2 ans. J’avais beaucoup apprécié cette lecture qui, dans le registre rigolo-trash, se situe dans le haut du panier. J’étais bien triste de ne pas posséder le second tome et que ma bibliothèque ne l’ait pas. Les mois ont passé et puis j’ai oublié. Il y a quelques jours, alors que je faisais un peu de rangement, je suis tombée sur ce « les cacahuètes sont cuites ». J’ignorais totalement que ce second volet était bien dans ma PAL. Cette découverte a égayé ma journée et mon week-end. « Les cacahuètes sont cuites » est aussi bon que le 1er tome et, même si la surprise liée à la découverte n’est plus là, on se marre très souvent, pour peu qu’on ne soit pas hostile à ce genre d’humour trash, grossier et outrancier. Au-delà de l’aspect humour scato-vulgaire, c’est aussi une belle réussite sur le plan narratif. C’est foutraque, ça part dans plein de directions et pourtant El Diablo, le scénariste, sait parfaitement où il va et mène très bien son récit, les fils narratifs s’imbriquant finalement si parfaitement les uns aux autres qu’il est impensable que ça soit le fruit d’un heureux hasard. Quant au dessin de Pozla, il est très bon aussi. Aussi outrancier que le scénario le dessin est plus que dynamique, un brin hystérique, les couleurs sont criardes, les cases sont chargées et assez fouillis mais tout ce qui ailleurs seraient des défauts concourt ici à la réussite du projet. C’est une lecture vraiment réjouissante.
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Monkey Bizness - Intégrale

L'histoire : XXIIIe siècle, les animaux ont pris la place des humains, ces derniers sont quant à eux retournés à l'état sauvage. Jack Mandrill le babouin et Hammerfist le gorille, personnages sans scrupules, se débrouillent dans ce monde sans foi ni loi en vendant leurs services au plus offrant, assassinats, intimidations, rackets… le récit est composé de petites histoires presque indépendantes les unes des autres, mais qui au final constituent un ensemble parfaitement cohérent, partant d'histoires de guerres de gangs, on évolue vers un récit de science-fiction, post-apocalyptique, genre “La planète des singe” revisitée en version trash.

Je vous fait un rapide brainstorming de tout ce qui me vient à l'esprit au sujet de cette bande dessinée, autant pour les textes, le récit, le dessin... :

crade, vulgaire, grossier, trash, drogue, putes, violence, alcool, beuveries, lâcheté, bêtise, escroquerie, chantage, vengeance, inculture, hypocrisie, corruption, humiliation, saloperie, frime, mégalomanie, gangs, mafia, sadisme, cruauté, sexe (forcément sans consentement)... on pourrait sortir toutes les horreurs possibles, mais le néant du côté du positif, pas la moindre once de bons sentiments. Jack et Hammerfist sont sans doute les pires héros de l'univers de la bande dessinée, ou de l'univers tout court. J'aime bien quand ça tourne en cacahuète, mais là, c'est la cacahuète perpétuelle, âmes sensibles, s'abstenir ("c'est pas pour les opossums ce truc"), c'est tout bonnement atroce…



… et j'ai adoré !

Pozla et El Diablo parviennent si haut dans la surenchère de l'immonde que c'est à se tordre de rire, à tel point qu'on se prend vite d'affection pour ces deux salauds. Pour ceux qui connaissent Philippe Vuillemin, c'est assez proche de l'état d'esprit. Ça part dans toutes les directions, lutte de gangs, post apocalyptique, voyage dans le temps, écologie, recherche militaire, pornographie, flash-backs. Tout cet imbroglio improbable s'imbrique parfaitement, les auteurs ont trouvé le moyen d'extirper de cette fange une véritable saga romanesque, une histoire passionnante, échevelée, rocambolesque, totalement délirante, très actuelle, ébouriffante, crue, iconoclaste et bourrée de références. Cette lecture, c'est un tsunami, ça décoiffe sec, ça déchire grave !
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Un homme de goût, tome 1 : Mise en bouche

Qui est cet homme de goût ? Je me suis fié au titre pour m’en faire une idée, une bande dessinée sur la haute cuisine, non, pas du tout, ça commence plutôt comme un polar américain, avec une ambiance de Comics. L'atmosphère est bien campée, l’inspecteur Colgate va nous révéler des lourds secrets de Nekros au fil des pages et Cha et El Diablo nous réservent une surprise de taille : changements de styles graphiques, d’époques, pour un récit fantastique, inquiétant et teinté de cynisme. El Diablo aime ce qui est outrancier, gore, et les personnages hors limites, ça ne fonctionne pas toujours, mais là, oui, on se laisse prendre au jeu de l’horreur, traitée avec humour et détachement, on arrive à se prendre de sympathie pour le monstre, mais aussi pour toutes ses victimes, bref, une lecture horrible profondément réjouissante. Il parait qu’il y a un deuxième tome...
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Pizza Roadtrip

Romuald, Rudy et sa compagne Mathilde se sont fourrés dans une sacré galère : faire disparaître un cadavre. Mais comme le dit Rudy "c'est pas plus dur que livrer une pizza". Le trajet est juste plus long. Donc, direction la Bretagne pour une livraison qui, c'est certain, n'arrivera pas chaude. Qui est mort ? Armen, un petit caïd de banlieue, auquel il ne faut mieux pas se frotter. Comment et pourquoi est-il mort ? Vous le saurez en lisant ce Pizza Roadtrip, certes pas de la grande cuisine, mais pas non plus de l'industriel.



Sur la base d'un synopsis convenu, Eldiablo construit un scénario rythmé, et nous présente des personnages bien caractérisés, somme toute assez réalistes. Certaines situations se voient venir de loin, comme la panne en rase campagne suivie des gendarmes qui s'arrêtent, histoire de voir s'ils peuvent aider. Pas évident à gérer quand on trimbale un cadavre ! L'essentiel de l'album est en noir et blanc, exceptés les flashbacks, qui nous révèlent le degré de responsabilité de chacun, les choses ne sont pas aussi claires qu'il n'y parait de prime abord, et tous les protagonistes ont de quoi se sentir coupables. Le ton est assez cynique, les auteurs ne s’embarrassent pas de morale outre mesure. Au cinéma, cela aurait pu donner une comédie déjantée, réalisée par Albert Dupontel.



Le dessin est une vrai réussite, avec un trait tout en rondeur, extrêmement lisible et épuré. La multiplication des plans en plongée, contre-plongée donne beaucoup de rythme et un aspect très cinématographique à l'ensemble. Bref, c'est bien une pizza au feu de bois et pas du surgelé que nous livre (en moins de 30 min, le temps de le lire) le tandem Eldiablo-Cha.
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Pizza Roadtrip

Après avoir été totalement impressionné par Monkey Bizness, j’ai été attiré par cet autre bande dessinée du même scénariste.

Mon meilleur ami m’aiderait-il à cacher un cadavre ? L’histoire est construite sur cette base, bien menée, dans sa construction, ou les trois personnages se dévoilent progressivement, mais j’ai trouvé finalement l’intrigue assez classique, l’humour m’a à peine arraché quelques sourires, pas non plus fan du graphisme, bref, c’est une déception, c’est une lecture divertissante mais très anecdotique, on est très loin de de la puissance de Monkey Bizness.
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Un homme de goût, tome 1 : Mise en bouche

Un homme de goût, ce n'est pas facile à trouver. Il faut qu'il soit raffiné. Là, on peut dire qu'il aime la viande fraîche. Il ne fera pas dans la dentelle avec ses dents acérées. On entre dans une ambiance digne du film le silence des agneaux avec une sorte d'Hannibal Lecter.



Je n'aime généralement pas ce qui a trait au cannibalisme bien que je sois un amateur de « Walking Dead ». J'avais détesté par exemple « Tony Chu Détective Cannibale ». C'est donc avec beaucoup d'appréhension que j'ai commencé cette lecture. Et pourtant, cela a bien pris. J'ai même beaucoup apprécié ce plat.



En effet, la construction de ce récit est réalisée d'une main de maître avec un dessin tout à fait satisfaisant. le seul point négatif était ce passage en écriture ancienne correspondant à des faits se situant à Paris au milieu du XIXème siècle. Par contre, le passage à Cuba pendant la révolution castriste est quant à lui une pure merveille.



C'est une série passionnante à découvrir car on ne sait pas ce qui se cache derrière le monstre et on a envie de le savoir. C'est tout le paradoxe. On peut toutefois affirmer que c'est un homme de goût !
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Un homme de goût, tome 2 : Deuxième service

Depuis la fin du tome 1, on sait que Nekros est un ogre, et l’inspectrice Colgate est sa prisonnière… On replonge dans le passé de Nekros, on découvre qu’il est à l’origine de nombreuses légendes dans tous les pays et qu’entre autres, il a inspiré Perrault, les frères Grimm… Le petit poucet, il l’a bien rencontré, la réalité diffère légèrement de la légende. Le style graphique diffère selon les époques, les auteurs jonglent habilement avec les diverses légendes pour nous en servir une nouvelle, cynique et cruelle, morbide et drôle. Un petit bijou d’humour noir. Je reprends la formule que j’ai écrite pour le premier tome : une lecture horrible profondément réjouissante.
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Un homme de goût, tome 1 : Mise en bouche

J'ai trouvé cette bande dessinée très étrange car elle mêle divers genre littéraire avec l'inspectrice Jamie Colgate inspectrice de police sonne à la porte du dénommé Nekros qu'elle soupçonne d'avoir tué diverses personnes.



Il y a de nombreux flashback dans cette bande dessinée qui part à Cuba, à Paris et à diverses époques. Nekros ne semble en effet pas être véritablement un être humain.



Les dessins sont vraiment très beaux et j'ai tout de même lu cette bande dessinée avec plaisir.
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Pizza Roadtrip

"Un vrai pote, c'est un mec pour qui tu serais capable de te mouiller pour de bon. Genre l'aider à faire disparaître un cadavre."

Précepte mis à l'épreuve dans Pizza Roadtrip.

Les personnages ont beau ne pas avoir de nez, cette BD sent l'humour noir à des kilomètres, et ce n'est pas pour me déplaire.

Le degré d'humour monte encore d'un cran quand on réalise que le prénom Mathilde est complètement dépoli grâce à (ou à cause de) la gonzesse ultra couillue qui porte ce prénom.



La coloration des images m'a beaucoup plu.

C'est une BD en noir et blanc ou seul la Kangoo (qui apparaît sur la couverture) est bel et bien orange et le sang bel et bien rouge.

Et à l'inverse de ce qui se fait habituellement, les flash-backs sont intégralement en couleurs.

Joli rendu d'ensemble.



J'me suis bien marrée avec cette BD comme je les aime.





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Vie de merde, tome 10 : Les profs

Les joies - quand ce sont les élèves qui trinquent - et surtout les peines de ce plus beau métier du monde détaillées en une série de planches chacune consacrée à une anecdote relevée sur le site participatif qui a fourni la matière première des scenarii. Ces petites saynètes, témoignages d'une petite tranche de vie personnelle jamais très rose, commencent donc toutes par une phrase du type "aujourd'hui ..." suivie de quelque chose le plus souvent à la première personne du singulier (j'ai bon en français là où c'est pas comme ça qu'on cause dans la haute société) comme par exemple : "Aujourd'hui, le surmenage me guette..." ou encore "Aujourd'hui, j'opte pour le tout répressif...". Avec des exceptions donc du genre "aujourd'hui léger crachin malgré un front dégagé..." accompagnant une vignette solitaire présentant un de ces monstres antédiluviens en costume-cravate et moustache au crâne chauve et à la dentition hasardeuse postillonnant sur quatre ou cinq gosses essayant de se protéger comme ils peuvent avec livres et cahiers. Franchement, au second regard, pas sûr que ce soit l'anecdote la plus authentique que le site puisse proposer tant il me semble l'avoir déjà vue - pas exactement sous cette forme mais dans une très approchante - dans les dessins humoristiques des canards de fin de semaines il y a une bonne quarantaine d'années. Donc pas que du très frais ni du très vrai - source web oblige - mais, bon, il y a de quoi se faire quelques pattes d'oies supplémentaires sur le coin des yeux malgré tout...
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Doggybags, tome 8

« Doggybags, volume 8 » tourne à présent bien en rond, se contentant de recycler les mêmes histoires de vengeance sur fond de légendes latino-américaines.



Derrière ce nettoyage pour le moins radical des criminels, on goutera moins la fascination repoussante pour les tueurs en série, qu’ils soient américains ou asiatiques…



Ce volume 8 desservi par l’habituel graphisme grossier de ses dessinateurs, passe donc les bornes de l’abject et se montre d’un intérêt plutôt faible, comme si le soufflet finissait finalement par retomber !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Un homme de goût, tome 2 : Deuxième service

Le second tome va nous permettre de nous placer du côté de l'ogre pour en savoir un peu plus sur son passé et sur ses motivations.



En effet, on ne sait toujours pas pourquoi il garde en vie notre héroïne alors qu'il peut tuer aussi facilement. Je dois dire que j'ai été encore agréablement surpris par l'évolution prise par le récit. Même graphiquement, c'est pensé de manière intelligente selon les époques et les lieux géographiques. Le dessin épouse à chaque fois un style particulier pour former une histoire dans le récit global.



J'ai réellement adoré ce second service. La fin de ce diptyque est impeccable même si elle arrive assez rapidement. Le dynamisme de l'ensemble a contribué à faire de cette œuvre quelque chose d'assez unique dans le bon sens du terme. Certes, c'est mordant mais c'est ce qu'on voulait. Les végans devront s'abstenir !

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