Elizabeth Haran

Ce roman m'a fait découvrir ce qu'est le "bush" Australien, la rudesse d'y vivre sous une sécheresse qui s'éternise, la vie des éleveurs bovins qui rassemblent et déplacent les troupeaux sur des hectares de terre aride.....

L'auteur, par ses descriptions de ces paysages et de sa faune nous fait voyager dans ce désert assez hostile.

Le déroulement de l'histoire qui s'installe dans ces décors m'a beaucoup plu, avec des personnages à fort caractère et le roman chemine, d'anecdotes en anecdotes, avec beaucoup de "piquant" parfois, tant le personnage de Nola est "tenace" dans ses intentions et le but qu'elle s'est promis d'atteindre.

C'est une lecture qui m'a conquise.

Nola est une institutrice anglaise en avance sur son temps. Alors qu'en Angleterre elle bouscule la bourgeoisie et se fait renvoyer une énième fois, son employeur va lui proposer une place dans une famille en Australie. Nola accepte mais va se confronter à la misogynie de ses nouveaux employeurs.



C'est un roman léger et pleins d'entrain. Les multiples péripéties qui arrivent à Nola sont agréables à lire, on passe un bon moment.

J'ai apprécié ma lecture.

C'est tout simplement un coup de cœur ❤ pour moi.

Dans ce roman, nous suivons Nola, une institutrice du début du 20ème siècle aux méthodes subversives pour l'époque. Pour elle, les filles peuvent recevoir et pratiquer les mêmes activités que les garçons si elles le souhaitent, ce qui lui vaut beaucoup de problèmes. Elle se retrouve donc contrainte d'accepter un poste en Australie au fin fond de l'outback.

J'ai eu l'impression de retrouver une Docteur Quinn (série que j'adorais) 🐎.

J'ai beaucoup aimé le côté féministe de Nola et son caractère bien trempé, qui ne se laisse pas faire dans ce monde régi par les hommes, et ce malgré toutes les difficultés rencontrées (et il y en a 😅) aussi bien à cause de son statut de femme que du climat 🏜.

Une fois commencé, il est impossible de s'arrêter. Les péripéties s'enchaînent les unes après les autres.

C'est un roman dépaysant, haletant, qui ne nous laisse aucun répit. J'ai tout simplement adoré 💖.

Au pays des eucalyptus - Elizabeth Haran



Ce fut une belle découverte que ce joli roman qui se déroule au fin fond de l'outback australien. Un petit coup de coeur qui a su se faire apprécier de plus en plus au fil des pages.

Nola Grayson, institutrice de caractère, est embauchée et quitte son Angleterre natale pour des terres méconnues et peu plaisantes : les terres australiennes. Son tempérament de feu ne va avoir de cesse d'être remarqué, dans une contrée où les hommes sont en nombres et les femmes se font rares. N'en déplaisent à ses employeurs, ils vont devoir vivre avec en espérant qu'elle démissionne et parte devant la dureté de la vie dans la campagne désertique d'Australie. C'est mal connaître Nola, qui va se faire remarquer et conquérir doucement mais surement les coeurs des hommes les plus durs et fermés face à la gente féminine : le redoutable M. Reinhart et celui qu'il considère comme son fils, Galen.



J'ai vraiment énormément apprecié l'histoire et l'ambiance dépeinte dans le roman. Je m'y suis cru pendant tout du long et me suis imaginée l'environnement hostile et sauvage de l'outback. J'ai tout de suite été emporté par l'esprit vif et écorché de Nola. Sa force et sa détermination à rebondir à tout sont à couper le souffle. Je me suis prise d'affection pour elle et pour Galen malgré le mystère qui plane autour de lui et son caractère fermé. Je me suis laissée bercée par les longues nuits étoilées et les péripéties de Nola.

L'écriture est fluide et nous emporte dans l'univers australien de l'époque dans sa simplicité la plus pure. Ce retour à la terre et aux sources est d'un apaisement immense et la tribu indienne y contribue grandement.

Ce roman m'aura fait un bien fou et je ne peux que vous le recommander! Partez à la découvertes des terres australiennes et tout leur secret.

C'est l'histoire d'une femme avant-gardiste 🇬🇧

J'ai lu "Au pays des Eucalyptus" de Elizabeth Haran aux éditions l'Archipel



L'héroïne de ce roman, Nola Grayson, est juste fantastique ! Elle m'a séduite dès les premières pages.



C'est une femme en avance sur son temps, qui ose et qui se bat pour les valeurs qui lui tiennent à cœur, une pointe féministe.



Elle est institutrice. Et si une enfant souhaite faire une activité de garçon et bien pour Nola, c'est possible. Sauf qu'à cette époque, dans le Londres des années 1910, cela est impensable et à la limite du scandale.



Elle se fait donc virer à répétition des familles bourgeoises pour lesquelles elle était embauchée.



Un peu par dépit et pour voir du pays, elle se retrouve en Australie, là où elle va désormais enseigner. Sauf que là-bas encore, rien ne se passe comme prévu, mais alors pas du tout.

Déjà, les habitants du bush s'attendaient à.... Un instituteur. Ça commence bien !



J'ai vraiment était séduite pas Nola, son caractère bien trempé, honnête, bienveillant et ses aventures. Toutefois, je trouve que son personnage n'est pas épargné et qu'elle doit sans cesse faire preuve de courage pour surmonter les obstacles qui se présentent sur sa route. J'aurais peut-être aimé, qu'une partie du livre soit plus douce pour Nola.



La fin est tout de même belle et je me laisserais probablement tenter par la suite de cette saga.



Il est vrai que j'ai beaucoup aimé découvrir les terres reculées de l'Australie à travers les yeux de Nola, des yeux curieux et émerveillés
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Ce roman a été parfait pour me faire voyager et me détendre après une précédente lecture qui m'avait beaucoup fait cogiter.



1910, les mentalités toujours strictes et masculines ne sont pas prêtes pour se confronter au fort caractère plein de modernité de Nola.



Ses méthodes d'enseignement ne plaisent pas et pourtant elle a un grand cœur. Après des déboires dans ses emplois précédents, son employeur lui propose un emploi de l'autre côté du monde. L'Australie !



Elle accepte et découvre un tout autre monde avec des règles nouvelles et un climat rude.



Chaleur insoutenable. Sécheresse interminable. Petites bêtes envahissantes.



L'histoire et l'intrigue sont bien menées, on découvre les paysages et les habitants en même temps que Nola et autant dire que parfois elle a été reçu sans grandes effusions.



Mais jamais elle n'abandonne et continue de vouloir aider au mieux de ses capacités.



J'ai apprécié ma lecture avec style fluide et agréable à lire.



Vous connaissez ?

Quel bonheur de suivre les aventures de Nola ! On découvre, dans ce roman, une femme au caractère bien trempé qui décide de partir enseigner en Australie, très loin de son Angleterre natale. J'ai adoré découvrir, au fil des pages, le quotidien des fermiers Australiens au début des années 1900 (on retrouve l'ambiance de l'excellent roman de Colleen McCullough "Les oiseaux se cachent pour mourir"). A peine les premiers chapitres lus, j'étais déjà accro à cette famille si attachante et à cette institutrice au grand cœur. Très belle découverte. Dépaysement garanti !

Un ciel bleu qu’on ne maudira pas ici, loin du bush australien



Peu présente ces derniers jours, j’ai pris pas mal de retard dans mes chroniques. Heureusement, le soleil du jour m’a motivée à faire de jolies photos lumineuses ! Juste parfait pour vous parler de ce superbe roman qui se déroule dans le bush australien au début du XXème siècle.



On y suit la pétillante Nola, une jeune institutrice anglaise au tempérament de feu et aux pratiques un peu trop avant-gardistes pour les familles bourgeoises britanniques qui l’emploient. Après plusieurs renvois, sa réputation la précède et quand le responsable de l’agence chargée de la placer lui propose de partir pour l’Australie rejoindre une exploitation agricole où trois enfants ont besoin d’instruction, elle voit dans cette proposition l’opportunité d’un nouveau départ. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que là-bas, ce n’est pas une femme qu’on attend, mais un homme. Saura-t-elle mettre en pratique sa vision de l’égalité homme/femme pour prouver qu’elle y a malgré tout sa place ?



😍Je suis totalement tombée sous le charme de ce roman. L’histoire est pleine de rebondissements et les pages se tournent sans s’en rendre compte. Nola est l’héroïne moderne par excellence : forte, indépendante et attachante. Quant aux paysages, théâtre de ce récit, ils sont éblouissants : dépaysement assuré.



Coup de ❤️ pour ce premier Archipoche découvert en tant que partenaire. Si les prochaines sont du même acabit, ça promet 🥰 !

Dans ce roman, le lecteur embarque avec son héroïne,

Nola, dans un long périple dont on ne revient pas indemne. Avec une écriture fluide et sans longueur, des personnages marqués, l'autrice oppose deux mondes qui semblent ne pas pouvoir se rencontrer, dans un premier temps...



Au-delà des paysages désertiques, l'outback australien est dépeint par ses croyances, ses coutumes et ses habitudes qui seront bousculées par l'arrivée d'une jeune femme déterminée qui devra, elle aussi, revoir ses perceptions.



A conseiller aux lecteurs acceptant de voyager avec le personnage principal dans tout ce que cela peut induire d'inconfort, de remise en question et d'émerveillement.

Je découvre l'auteure avec ce roman. L'écriture et l'histoire m'ont intriguée et envoûtée dès les premières pages. On y fait la connaissance de Nola Grayson, institutrice au service des familles bourgeoises londoniennes. Femme de caractère, féministe, aux idées peu conventionnelles pour l'époque (1910). Nola voit très vite sa réputation entachée par son attitude et sa verbe directe et franche. Après avoir épuisé les différentes possibilités professionnelles qui s'offrent à elle, Nola se voit proposer un poste à l'autre bout du monde : en Australie. Bien loin du confort londonien auquel elle était habituée. Mais ça ne fait pas peur à Nola qui est prête à tout pour prouver au propriétaire du domaine Reinhart (qui attendait un instituteur et non pas une institutrice) qu'elle est capable d'enseigner et d'aider dans les tâches quotidiennes au ranch.



J'ai vraiment adoré le personnage de Nola que j'ai trouvé audacieuse, piquante, pertinente. Cette femme avant gardiste, moderne, aux idées novatrices et au caractère franc.

Les différents personnages qu'elle va rencontrer sont tout aussi intéressants, attendrissants et la diversité des cultures présentes dans ce roman en font toute sa richesse. J'ai énormément appris sur "l'Outback" l'arrière pays de l'Australie aux plaines arrides, les conditions de vie et de travail difficiles qui brisent parfois les âmes, qui incitent à ne se soucier que de l'essentiel.





Une immersion dans les terres désertiques Australiennes auprès de personnages forts et attachants. Dépaysement et bon moment garanti ❤
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Préparez-vous à avoir chaud, très chaud car ce roman va vous faire voyager au fin fond de l’Australie ; là où l’eau est une denrée rare, là où le soleil tape à longueur de journée, là où l’homme n’a que peu de place.



Nola Greyson,une jeune femme anglaise est trop moderne pour son époque. Institutrice, elle propose des méthodes jugées subversives qui ne font pas l’unanimité. Un poste en Australie lui est proposé, elle l’accepte et part pour un nouveau continent mais quel choc pour les habitants du domaine lorsqu’ils voient débarquer une femme alors qu’ils attendaient un homme. Comment va-t-elle parvenir à s’imposer à l’autre bout du monde sur cette terre inhospitalière tout comme ses habitants.



MON AVIS



Quand j’ai rencontré Nola, il faut avouer que je n’ai pas apprécié le personnage du tout ; je la trouvais arrogante, capricieuse, entêtée et tant d’autres ; puis j’ai appris à l’aimer tout comme les habitants de cette partie reculée du bush australien. C’est qu’elle a un sacré tempérament, ne se laisse pas faire mais va aussi devenir de plus en plus touchante au fur et à mesure que l’histoire avance.



Ici rien n’est simple, la sécheresse et la chaleur sont omniprésentes, les hommes et le bétail en souffrent, la pluie peut sévir d’un seul coup pour ne laisser derrière elle que quelques gouttes après le déluge, c’est dur, on a chaud, on a soif et on aimerait aider ces habitants et Nola qui font face à de nombreuses difficultés.



J’ai beaucoup apprécié ce roman qui propose un véritable dépaysement, on voyage et ça fait du bien ! Les 500 pages défilent à une allure folle dans cet outback si hostile, de nombreux thèmes sont abordés comme l’égalité homme-femme si chère à notre héroïne.



Si vous avez envie de voyage et de dépaysement, vous prendrez un ticket direct pour l’Australie avec cet ouvrage.

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio pour l'envoi de ce roman via sa traditionnelle masse critique.



Nola Grayson, jeune préceptrice, collectionne les déboires professionels dans la bonne société londonienne. En effet, cette femme, éprise de liberté, qui n'a pas sa langue dans sa poche, détonne avec ses méthodes avangardistes.... J'ai beaucoup aimé ce personnage ! Nola est un exemple de femme forte et attachante. Elle est sensible, drôle et en avance sur son temps...



La plume d'Elizabeth Haran est très immersive. Le Bush australien est si bien décrit qu'on ressent la moiteur et la chaleur des lieux mais aussi toutes les difficultés auxquels les habitants font face quotidiennement. Les décors sont dépaysants aux possibles. On vit avec cette terre dure et aride. On s'attache à chacun des personnages qui vivent sur cette grande propriété en découvrant peu à peu les secrets des uns et des autres....



Tous les personnages ont leur importances et il est si facile de s'attacher à tout ce petit monde. Certains vont vous agacer, d'autre vous arracher quelques sourires... Aucun ne vous laissera de marbre...



J'ai beaucoup aimé aussi les contacts de Nola avec les tributs arborigènes. L'auteure nous dépeind ici, un petit morceaux de la vie australienne et c'est très bien fait.



J'ai apprécier chaque pages de ma lectures, ne réussissant pas à lacher ce roman addictif. Que d'aventures !! Que d'émotions !!! J'ai réellement eu un coup de coeur pour cette saga pleine de charme et de délicatesse. Merci Babelio, grâce à vous j'ai découvert une auteure que je vais sûrement suivre de pret !
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Si vous aimez les romans de Tamara McKinley,vous apprécierez ce roman. Elizabeth Haran nous raconte l histoire d'Estrella, jeune anglaise qui s enfuit en Australie alors qu elle est enceinte. Elle va découvrir la vie dans le bousch, les aborigènes, et surtout qui était son père. Elle va devoir faire ses preuves comme vétérinaire, gagner la confiance des habitants. Elle va se faire des amis, trouver l amour et un père à son enfant. La fin est un peu abrupte à mon avis mais le reste mérite les 4 étoiles.

On m'a gentiment prêté ce livre, que j'ai dans un premier temps regardé de haut, un peu comme un roman de gare. Il est vrai que c'est un peu le cas, mais pas seulement. Je me suis pris au jeu de cette préceptrice anglaise que son agent ne parvient pas à caser et à laquelle il propose, en désespoir de cause, d'aller travailler en Australie. Elle arrive dans un domaine d'élevage, en plein bush, dans un monde d'hommes qui lui sont plus qu'hostiles, et qu'elle finira, on s'en doutait, par amadouer. C'est amusant, plein de bons sentiments, Nola réussit des choses improbables (comme trouver de l'eau dans une région où tout le sport national est d'en chercher), elle trouve des solutions à tout, mais on se prend à s'intéresser à son destin. Beaucoup de dialogues, mais aussi beaucoup d'informations sur l'Australie, la sécheresse, les aborigènes, bref, un bon moment.

Installée à Londres, Nola est une jeune perceptrice qui détonne. Peu conventionnelle pour son époque, elle prône l’émancipation des femmes. Ce qui ne plait pas à tout le monde et lui complique la tâche pour trouver du travail. Quand on lui propose de partir à l’autre bout du monde, en Australie, elle accepte. Une fois arrivée chez son nouvel employeur elle va vite déchanter. Elle reçoit un accueil glacial. En effet, ils s’attendaient à voir arriver un homme et non une jeune femme. Mais Nola ne baisse pas les bras. Très tenace, elle fera tout pour se faire une place dans ce nouveau pays.



J’ai beaucoup apprécié le personnage de Nola qui n’a peur de rien. Cette jeune femme est admirable et déploie beaucoup d’énergie pour faire changer les mentalités.



Cette lecture est dépaysante et le voyage dans le bush australien est fort appréciable.



Un petit bémol toutefois, quelques passages un peu longs.
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Difficile de voyager à l'étranger en ce moment au vu du contexte sanitaire. Quoi de mieux alors que de le faire grâce à le lecture...

Embarquement immédiat pour l'outback australien avec Nola grâce Au pays des eucalyptus.

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La jeune institutrice, après s'être fait renvoyée par plusieurs familles londoniennes, se voit proposer un poste en Australie. Quoi de mieux pour un nouveau départ...

Oui mais voilà il y a un hic, ses nouveaux employeurs désiraient un homme car, pensaient-ils, une femme ne peut résister aux conditions difficiles de la vie dans l'outback australien. C'était sans connaître le tempérament de feu de Nola Grayson et sa détermination!!!

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On fait rapidement la connaissance des nouveaux employeurs de la jeune femme (Langford et Galen) ainsi que des enfants qu'elle doit instruire. Heureusement la petite dernière est très accueillante et ravie d'avoir enfin une femme dans son entourage. Cela va donner l'envie à Nola de se battre sans relâche pour rester dans la ferme car Langford et Galen ne font rien pour l'accueillir et l'encourager à rester. (D'ailleurs Langford va lui dire dès le début qu'il souhaite qu'elle retourne à Londres).

Finalement le vieil homme (aussi invraisemblable que cela puisse paraître aux premiers abords) m'aura été attachant.

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Les personnages et les descriptions des paysages ainsi que de la vie dans l'outback sont les points fort de ce roman.

J'avoue que même si la partie romance était prévisible, elle ne m'a pas gênée. Elle n'empiète pas sur la majorité du récit et ajoute une touche de douceur fort agréable.

Bref, amis voyageurs livresque, je ne saurais que vous conseiller de vous plonger dans ce roman.

Il est sorti depuis quelques jours seulement.

Avec ce roman d’Elizabeth Haran, je retrouve ce qui m’a séduit avec les éditions de l’archipel : l’évasion, la destinée d’une femme qui s’émancipe, l’amour et l’aventure. Le contrat est parfaitement rempli !



Nola m’a séduite dès les premières pages : la narration de ses frasques chez ses anciens employeurs m’a enchantée. On devine tout de suite la jeune femme téméraire et audacieuse qui s’accomplira sur les lointaines terres australiennes. Elle est d’une grande honnêteté, d’un tempérament de feu et sa soif d’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas un simple prétexte, c’est ce qui la définit, ce qui fait son charme, autant que sa fougue !



Les autres personnages sont très riches également. J’ai été fascinée par le vieux Langford, détestable d’abord, que l’on croit complètement sénile, ou simplement fou ensuite, mais qui se révèle face au danger. Galen a lui aussi une part de mystère : on devine bien vite que c’est pour lui que le cœur de Nola va battre, mais ce n’est pas ce qui fait le cœur de l’intrigue. Le personnel féminin est haut en couleurs, comparativement au petit nombre de personnages que cela englobe : il y a la volubile, l’autoritaire noble traditionnelle, l’enthousiaste et fiable amie… Un vrai tableau vivant.



L’on sent très vite que dans ce bush australien, alors que tout le monde tente de persuader Nola qu’elle n’a rien à y faire, vivent des individus qui s’adaptent parce que l’isolement et la solitude sont une nécessité. De secrets en traumatismes, chaque individu qui vit là-bas est d’abord aussi aride que le climat pour, peu à peu, redevenir chatoyant et accueillant.



Les descriptions sont d’ailleurs très belles. J’ai frissonné à l’approche des serpents, sursauté lors de l’invasion de punaises, frémi devant les carcasses de bêtes déshydratées. Les conditions de vie désastreuses de tous ces gens passionnés par leurs élevages mais anéantis par les sécheresses sont décrites avec beaucoup de précision et de réalisme. Les scènes de tempêtes de vent, de poussière rouge qui pénètre les bouches et les nez sont très fortes.



J’ai également beaucoup aimé les liens de Nola avec les Aborigènes, ces autochtones à la culture et à la langue différentes mais traités avec beaucoup d’humanité. On sent entre Nola et les femmes qu’elle aide une complicité et un grand respect. On sent, dans ce roman, que l’autrice maîtrise à la perfection les éléments qu’elle met en scène avec brio. C’est un récit dans lequel les personnages principaux jugent finalement peu leurs compagnons de vie, et ça fait du bien.



On ne s’ennuie pas une minute : Nola doit apprendre à composer avec la rudesse de ses employeurs, avec la naïveté des enfants, et notamment Shannon, terriblement attachante, avec la sécheresse de son nouvel environnement, mais aussi avec toutes les missions qu’elles se voit confiées ou qu’elle se confie : la cuisine, l’éducation, la médecine, le soin à la personne, la recherche de sources, le convoyage d’animaux, l’organisation d’un bal, la lourdeur d’un secret dont elle ne sait quoi faire et les sentiments (ceux qu’elle ressent, ceux qu’elle fait naître). C’est joliment écrit, décrit avec un rythme très enlevé qui transporte le lecteur dès les premières pages.



En bref, cette escapade littéraire en Australie m’a beaucoup plu ! Le roman est sorti hier en librairie, si vous avez soif d’évasion, n’hésitez pas !

Je suis très heureuse d'avoir pu lire une belle romance mais surtout d'avoir mieux découvert les bushmen.

Nola Grayson, dotée d'un fort caractère, vient de se faire renvoyer de son porte de préceptrice pour la troisième fois.

Tilden Shelby, le responsable de l'agence de placement, ne sait plus quoi faire, alors il lui propose un poste totalement nouveau mais... en Australie.

Après un voyage long et semé d'embuches, Nola arrive dans l'outback au domaine Reinhart.

L'accueil n'est pas celui auquel elle s'attendait : la maison parait à l'abandon et la rencontre avec Langford Reinhart, le maitre du domaine, est explosive : il attendait un homme et ne veut pas de femme sur son domaine.

Elle arrive quand même à lui faire accepter qu'elle reste jusqu'au prochain bateau, dans plusieurs semaines, en partance pour l'Angleterre.

Mais Nola n'a pas gagné pour autant, elle doit encore faire la connaissance de Galen Hartford, le régisseur du domaine et le père des trois enfants à qui elle doit enseigner : là non plus l'accueil n'est pas chaleureux.

Nora arrivera t-elle à se faire une place ?

Les paysages, la faune et la flore sont très bien décrits.

Les us et coutumes des aborigènes sont très documentés et intéressants.

Bon moment de lecture.

C’est le premier roman d’Elizabeth Haran que je lis et quelle belle découverte ! Et la couverture est juste sublime. L’auteur a le don de nous faire voyager, de nous faire découvrir toute la beauté et la richesse de l’Australie à l’époque des pionniers, on découvre la vie dans ce pays, sa dureté, ses problèmes liés à la sécheresse et les retombées économiques qui en découlent pour les exploitants qui doivent lutter pour survivre. Véritable coup de cœur pour Nola, cette jeune femme incomprise dans son pays, admirée en Australie… Merci Mylène pour ce bel envoi.



Londres, 1910.



Nola a été encore une fois licenciée de son travail de préceptrice dans la bonne société anglaise.



A l’agence de placement, on lui propose une place d’institutrice dans une exploitation de bétails en plein bush australien. Une aubaine pour Nola qui n’arrive pas à garder une place à cause de ses idées et méthodes peu conventionnelles.



C’est donc pleine de bonne volonté qu’elle part vers une nouvelle vie loin du confort auxquelles elle est habituée.



Sauf que son employeur s’attend à trouver un homme. Comment celui-ci réagira-t-il face à la venue de Nola ?



L’arrivée de Nola ne passera pas inaperçue, celle-ci n’ayant plus ses affaires emportées par le courant et étant couverte de boue.



Sa rencontre avec Monsieur Reinhart sera mémorable surtout quand celui-ci a menti sur l’état du domaine. Tout comme le régisseur Galen Hartford qui voit d’un mauvais œil une femme, qui plus est une citadine débarquer en plein outback australien, un endroit où les femmes se comptent sur les doigts d’une main.



C’était sans compter sur sa ténacité à prouver à la gent masculine son adaptation dans un milieu rude où l’eau est une denrée rare et où survivre est un combat contre les éléments.



Quant aux enfants, la petite Shannon l’a déjà adoptée même si Nola est offusquée que son père la traite comme un garçon. Pour Heat et Keegan, il lui faudra les amadouer tout comme les hommes du domaine.



Entre l’enquête pour comprendre les secrets que dissimulent les hommes du domaine, Nola apporte des solutions aux problèmes que rencontrent Galen. Des solutions innovantes mais qui redonnent vie et espoir à ceux qui l’ont perdu.



Reinhart arrivera-t-il à sauver l’exploitation ?



Devra-t-il la vendre aux Janus qui sont derrière les menaces qu’ils reçoivent ?



Quel mystère se cache derrière la mort d’Emilie, la défunte femme de Galen ?



Nola ressent une attirance pour Galen mais outre ses secrets, elle sait que toute relation est impossible, son contrat n’étant que d’un an.



Une femme dans un milieu d’homme a-t-elle droit au bonheur ?



A l’autre bout du monde, Nola se sent enfin à sa place, accueillie au sein d’une famille, elle qui n’en a plus.



Au cœur d’une tempête d’amour et de secrets, Nola sera-t-elle la personne à même d’apaiser les tensions et les non-dits qui rongent les hommes de Reinhart ?



Saura-t-elle imposer sa vision du monde et ses idées alors que la bonne société les réprouvent ?



Les descriptions sont fascinantes et envoûtantes à vous couper le souffle. Le style de l’auteur est intense, son histoire passionnante.



« Au pays des eucalyptus » est dépaysant, ressourçant et tellement enrichissant sur la vie dure des pionniers dans des contrées sauvages et son décor majestueux. De même que les relations avec les aborigènes sont bien présentes tout au long du roman projetant les lecteurs dans une Australie des plus authentiques et sauvage.



Nola est féministe, en lutte pour l’émancipation des femmes. Elle dit ce qu’elle pense, est têtue, déterminée. Elle trouve en Australie, la paix et la possibilité d’être elle-même sans qu’on la réprouve.



Galen a le cœur brisé par sa femme, il voit Nola comme une jeune femme habituée à la vie en ville, au luxe… Il sera vite détrompé par son attitude et sa façon de dire ce qu’elle pense. Elle lui sera d’une aide précieuse pour redonner vie au domaine abandonné.



Quand deux âmes en détresse se rencontrent, le passé vient contrarier ce qui pourrait être le début d’une belle histoire d’amour.



Quand les trahisons, la haine et l’amour viennent semer la discorde dans une histoire d’amour !



L’immensité de l’amour en plein outback australien !



Dans la lignée des magnifiques sagas de Tamara McKinley, Barbara Wood et Colleen McCullough !
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Une fois que j'ai eu ouvert ce livre, j'ai eu du mal à ne pas le lire en une seule fois.

L'auteur a une plume formidable qui vous embarque dans une aventure à la fois sentimentale et tragique, tout ça dans une région de l'Australie qui est sauvage ou vivent de gens bien peu accueillants. Mais c'est sans compter sur le courage et la fougue de notre héroïne.

J'ai trouvé ce roman à la fois passionnant, émouvant, avec des passages drôles. C'est avant tout une belle histoire de solidarité et pleine d'humanité. Un très bon moment de lecture.