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3.67/5 (sur 29 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

romancière américaine

Source : https://www.ellaquinnauthor.com/biography.html
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Dans leur milieu, beaucoup affirmaient que les veuves étaient les plus heureuses des femmes.
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Cliff contourna le groupe pour voir exactement ce qui se trouvait devant Matt. Il faut frappé de stupeur en voyant deux grand danois, assis sur leurs séants et vêtus – oui, vêtus – de ce qui ne pouvait être décrit que comme de superbes tenues de mariage, contempler son ami d’un air très grave. Quoique… la moins énorme des deux bêtes faisait beaucoup d’efforts pour manger son bonnet.
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Il ne souhaitait en aucun cas aimer son épouse. Son oncle avait été d’une clarté absolue à ce sujet : dans un mariage, la passion et les émotions fortes devaient absolument être évitées. Elles ne conduisaient qu’au désastre. Une affection raisonnable et un compagnonnage sans heurt étaient suffisants pour les personnes d’un certain rang.
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Merton avait déjà fait deux fois le tour du parc. Il avait rencontré nombre de connaissances, mais pas celle qu’il cherchait. Il allait entreprendre un troisième circuit quand il aperçut enfin Mlle Sterne en compagnie de lady Charlotte et de sa cousine Louisa. Elle était absolument délicieuse dans une mousseline jaune pâle. Le spencer parfaitement coupé qu’elle portait laissait entrevoir le renflement de ses seins, vision enchanteresse. Une ombrelle protégeait son teint de porcelaine. Elle sourit quand il la héla. Puis Louisa dit quelque chose, et Mlle Sterne hocha la tête tandis que son beau sourire s’évanouissait. Qu’il soit damné s’il allait laisser sa cousine l’intimider ! — Bonjour, mademoiselle Sterne. Elle exécuta une révérence si gracieuse qu’il crut que son cœur allait s’arrêter. — Bonjour, monsieur. Quand elle releva les yeux vers lui, ils étaient de la couleur des feuilles nouvelles au printemps. Il s’inclina et baisa doucement ses doigts gantés. — Quel heureux hasard de vous revoir. Une légère rougeur lui monta aux joues. Elle inclina la tête. Quelle dignité dans ses manières ! Oui, elle devait être au moins fille de vicomte. — J’en suis ravie aussi, monsieur, répondit-elle. Elle avait une voix grave, plaisante. Qu’il aurait pu écouter pendant des heures, au petit déjeuner et au dîner… et la nuit, oui, surtout la nuit. Il déglutit. Dans un lit, avec ses boucles noires cascadant autour d’elle et ses lèvres si pleines, si roses… Plus que tout, il voulait les goûter, les sentir… Oh, Seigneur, était-il vraiment en train de nourrir ce genre d’idées à propos d’une innocente ? Les gentlemen étaient censés prendre leur plaisir avec des maîtresses et non imposer le fardeau de besoins aussi primitifs à leurs épouses. Il était en train de devenir fou. Tout cela devait s’arrêter.
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— Mademoiselle Sterne, puis-je ? Dotty lâcha le souffle qu’elle retenait. — Merci, monsieur. Le contact de sa main, même à travers leurs gants, fut électrique. Quand elle se redressa, ses yeux de ce bleu si particulier, comme un ciel juste avant la nuit, étincelèrent. Ils prirent place sur la piste. — Mademoiselle Sterne, permettez-moi de vous dire que vous êtes la plus belle des dames présentes ce soir. Il était non seulement très séduisant, mais aussi charmant. Était-il convenable de complimenter un gentleman ? — Merci. Vous-même êtes extrêmement élégant. Son regard parut se réchauffer. — Merci, dit-il à son tour. Il la fit virevolter avec une grâce stupéfiante. Elle avait l’impression de voler. En dépit de tout ce qu’on lui avait dit, Merton semblait être un homme doux et attentionné. Louisa et Charlotte devaient se tromper sur son compte. Quant à Dom, il ne pensait pas avoir jamais dansé avec une dame possédant un tel maintien. Son corps épousait parfaitement le sien et il avait l’impression de tenir une plume. Son rire l’enchantait. — Puis-je vous proposer une promenade dans mon cabriolet demain ? Elle baissa timidement les yeux avant de les relever. — Si Grace n’y voit aucune objection, j’accepte avec joie. Il réprima un grognement. Worthington n’allait pas lui faciliter la tâche. Mais comment faire autrement ? — Alors, je lui en ferai la demande.
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Non qu’il désirât vraiment quitter l’Angleterre qui demeurait, selon lui, la seule nation civilisée en ce monde. Il aimait l’ordre par-dessus tout, et voyager bouleverserait sans le moindre doute ses habitudes. Il ne souhaitait pas, par exemple, visiter la France. Un pays dont les habitants souhaitaient trancher la tête des meilleurs d’entre eux – les aristocrates – ne méritait pas qu’on s’y intéresse. Il était essentiel de respecter l’ordre des choses. L’existence était bien meilleure quand chacun suivait les règles et restait à sa place. Il envisagea encore une fois de rouvrir Merton House pour la saison, mais à quoi bon sans la présence de sa mère qui, après lui avoir fait part de son souhait de le voir convoler, était demeurée dans leur domaine à la campagne ? Si elle n’était pas là pour servir d’hôtesse, il ne pourrait y organiser la moindre réception, sauf peut-être pour ses amis les plus proches. Non, l’hôtel convenait mieux pour le peu de temps qu’il comptait passer en ville, et il ne lui en faudrait pas beaucoup pour se trouver une femme. Marquis et doté d’une fortune considérable, il faisait un parti plus qu’enviable.
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Dotty arriva à Stanwood House, dans Mayfair, peu après 15 heures. Selon les lettres de Charlotte, les Carpenter et les Vivers s’entendaient à merveille. La mère de Louisa, la comtesse douairière, vivait aussi avec eux, Matt étant cependant le seul tuteur légal de ses quatre sœurs. Lorsque Royston, le majordome de Stanwood House, ouvrit la porte, Dotty faillit bien se faire piétiner par une horde d’enfants menée par Daisy, l’énorme danois des Carpenter. — Nous avons vu ta voiture arriver, cria une petite voix suraiguë. Daisy essaya de s’envelopper autour de ses jambes pendant que Charlotte et une jeune dame aux cheveux bruns – Louisa, sans doute – s’avançaient. Dotty éclata de rire. — Je ne pensais pas recevoir un tel accueil. Un aboiement sonore retentit au bout du hall. — Et voilà Duke, annonça Charlotte. — Assez. Laissez-la au moins entrer dans la maison. La voix de stentor de lord Worthington fit reculer tout le monde, humains et bêtes, à l’exception de Charlotte et de Louisa.
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On reçoit souvent des lettres de condoléances juste après un décès, mais ensuite les gens vous oublient.
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Dotty essaya de réconcilier ce récit avec la brève mais favorable impression qu’elle avait eue de lord Merton quand il avait pris son parti. Puis elle se souvint du ton qu’il avait adopté avec son ami. — Je vois. Un peu hautain, alors ? — Je dirais plutôt insupportablement hautain, répondit Louisa. Il faudrait que quelqu’un le fasse redescendre à notre modeste niveau, et s’il épouse Mlle Turley, cela n’arrivera sûrement pas. Charlotte acquiesça. — Absolument. Elle a l’air aussi fascinée par lui que si de l’or sortait de sa bouche. Ce qui est ridicule. Cet homme ne possède pas la moindre opinion originale, et celles qu’il a datent d’un demi-siècle au moins.
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L’orgueil encore blessé d’avoir été éjecté de la demeure de son cousin, Matt Worthington, Dominic, marquis de Merton, s’installa dans sa suite au Pulteney. Fumer le cigare était du dernier chic. Certes, Dom n’aurait jamais tenté d’en allumer un au White’s, son propre club où cela était interdit, mais le problème n’était pas là. Son titre de noblesse étant supérieur à celui de Worthington, il aurait dû être traité avec les égards dus à son rang et non prié de faire ses bagages. Cela étant, heureusement qu’il n’aimait pas vraiment fumer, car le Pulteney ne le permettait pas non plus.
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