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4.2/5 (sur 82 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Cadix , le 23/01/1962
Biographie :

Elvira Lindo Garrido est une romancière, journaliste, scénariste et actrice et locutrice occasionnelle espagnole.

Elle s'installe à Madrid à l'âge de 12 ans et étudie le journalisme à l'Université Complutense de Madrid. Elle travaille plus tard pour Radio Nacional de España et puis pour diverses publications.

Ses œuvres les plus connues sont les livres pour les enfants du personnage Manolito Gafotas.

Elle habite actuellement à New York avec son fils et son mari, l'écrivain et académique Antonio Muñoz Molina.

Source : Wikipédia
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Phaidon and The British Trust for Ornithology invite you to a live virtual panel discussion, celebrating the publication of Bird: Exploring the Winged World. Available on Phaidon.com Join Bird contributors and experts Katrina van Grouw, David Lindo and Dr Alexander Bond in conversation around beauty and diversity of birds throughout science, history and culture moderated by BTO Head of Surveys Dawn Balmer. “The most glorious cornucopia celebrating our enduring love affair with birds – an uplifting and eye opening tribute to the way they enrich our lives.” – Alan Titchmarsh MBE, British TV presenter, broadcaster, and gardener

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Aller chez ophtalmo avec mon père c'est cool ; j'adore quand le mec te demande ce que tu vois là-bas et que toi tu réponds "P, et maintenant J, et maintenant K". C'est le seul moment de ta vie où on te demande quelque chose sans que tu te fasses engueuler si tu réponds de travers.
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Cet après-midi là, ma mère nous a mis pour la quinzième fois la vidéo de E.T. pendant qu'ils faisaient la sieste. Le Bêta et moi nous avons pleuré parce que le martien nous a rappelé notre grand-père quand il enlève son dentier après avoir bu trois verres de rouge et qu'il montre notre immeuble en disant : "Ma maison" et qu'il croit qu'il ne sera jamais capable d'atteindre son canapé-lit.
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Le Bêta est malade. [...]
L'après-midi, mes parents sont partis à l'hypermarché acheter du papier hygiénique pour tout le weekend, et ma mère m'a dit :
- Manolito n'oublies pas : six centimètres cubes à 6 heures.
On parle toujours comme ça chez moi, on ressemble à une famille de scientifiques mais en un peu plus sales.
Bref, 6 heures ont sonné. J'ai pris le bouchon pour doser le sirop et j'ai versé les six centimètres cubes. Jusque là pas de problème. Je suis allé dans le salon. Il y avait là mon grand-père, qui se roupillait un documentaire sur la reproduction des cafards, et le Bêta qui faisait semblant de comprendre l'émission. C'est un hypocrite complet. En me voyant arriver avec le bouchon, il s'est mis à pleurer comme un malade. Les sirops, c'est pas son truc. Je suis retourné alors à la cuisine en faisant ben attention de ne rien renverser et je suis revenu dans le salon mais, cette fois, sans le bouchon de sirop. J'ai dit au Bêta :
- Tais-toi, sans-gêne, tu vas réveiller grand-père qui se roupille son documentaire comme un bienheureux.
Après, je lui ai arraché sa tétine. Je ne l'ai pas fait par méchanceté mais parce que si tu lui enlèves sa tétine il te suit partout. Et il m'a suivi jusqu'à la cuisine. Je l'ai assis sur sa chaise et, lorsqu'il a vu le sirop, ce monstrueux bébé de quatre ans s'est remis à brailler et à donner des coups de pieds dans tous les sens.
Avec sa main, il a fait tomber le bouchon et la bouteille de sirop qui étaient sur la table. Adieu le sirop.
Nous nous sommes regardés pendant deux minutes et demie, nos yeux lançant des éclairs, jusqu'à ce que je lui dise :
- Et maintenant, qu'est-ce qu'on va faire enfant débile ?
Je savais que si ma mère voyait la bouteille vide, elle dirait que c'est de ma faute. Elle croit toujours le Bêta car c'est son préféré tandis que moi je suis le pestiféré.
ça collait de partout, j'ai dû tout nettoyer.
- Avec quoi on va remplir la bouteille, enfant inutile ?
Ce sont des mots que je lui dis avec tendresse, crois-moi. Si ce n'était pas mon frère, je ne lui parlerais pas avec autant de familiarité.
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Livre en Espagnol : Manolito Gafotas est un petit garçon qui vit dans un quartier populaire de Madrid, Carabanchel, avec une mère au foyer (la plus belle du quartier) qui se désespère de rester coincée dans 50m2 avec ses deux garçons et son père pendant que son mari court les routes avec son camion pour gagner sa vie et payer les traites du camion. Le grand-père est venu rejoindre sa fille et partage avec Manolito la terrasse couverte qui leur sert de chambre. Une grande complicité existe entre le grand-père et son petit fils qui lui apprend entre autre à chanter les chansons de Josélito, autre référence de la culture populaire espagnole, et tente d’adoucir la condition de son petit fils. Manolito a également un petit frère qu’il appelle “el Imbécil” et qui lui semble être venu au monde dans le seul but de lui gâcher la vie. Les difficultés économiques de cette famille font qu’elle ne sort quasiment jamais de son quartier (y compris pendant les vacances) c’est pourquoi l’essentiel des aventures de ce petit garçon s’y déroulent
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Bien que mentalement nous soyons en train de penser: "Qu-est-ce qui lui arrive?", au moment de parler nous disons: "Qu'est-ce qu'il lui arrive?" Et pourquoi ça nous arrive? Des académiciens du monde entier ont essayé, mais en vain, d'élucider cette énigme. Qu'ils se débrouillent avec. Nous, les énigmes, on s'en fiche pas mal.
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Je ne gagne rien pour raconter ma vie, car nous, les enfants, nous ne gagnons rien, la Constitution nous en empêche. Bon, sauf que par moments il m'arrive de récolter une claque ou une baffe. Mais je ne touche rien en liquide.
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Dicen que las cosas que pertenecieron a un muerto conservan su alma.

Traduction approximative:
On dit que les chose qui ont appartenu à une personne morte, garde un peu de son âme.
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Comme d'habitude, je commencerai mon histoire comme j'en ai envie: par le début des temps!
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