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Citation de michfred


Les jours où la faim ne me tenaillait plus, c'était le travail qui me tenaillait. Je traînais mon pauvre corps d'un restaurant à l'autre, non comme client mais comme serveur. Je le conduisais, dans la misère, d'un hôtel à l'autre. Parfois c'étaient les poèmes qui consumaient mes pensées, s'avançant dans mon cerveau comme une armée de fourmis ou me dévorant comme autant de vers. Mais à quoi bon cette obsession pour les mots, me disais-je, s'il n'est personne pour les écouter?
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