Emeric Lebreton

Le robot-manager est un logiciel informatique qui organise la préparation des commandes. La machine dicte aux manutentionnaires l'allée de l'entrepôt où ils doivent se rendre pour récupérer la marchandise, puis le nombre de colis qu'ils ont à emporter. Une fois les commandes prises, les employés répondent « OK » et la machine leur donne une autre commande à traiter. Les employés n'ont le droit de prononcer que 47 mots, ceux compris par la machine. Les employés sont littéralement devenus des robots dirigés par un robot.

Il est intéressant de noter que la période qui précède l'automation d'un métier se caractérise presque systématiquement par un contrôle accru exercé sur les salariés. Dit autrement, on commence par essayer de normaliser le comportement des êtres humains avant de les remplacer par des robots. Pour normaliser le comportement d'un être humain, on commence par mettre en place des outils de contrôle tels que la géolocalisation ou le suivi d'activité en temps réel. Par exemple, il est très facile aujourd'hui pour une entreprise comme la SNCF de savoir combien de procès-verbaux dresse un contrôleur de train chaque jour. Puis, de comparer en temps réel ce résultat avec la moyenne des procès-verbaux dressés sur la même ligne durant l'année par l'ensemble des contrôleurs. Le système de contrôle va ensuite alerter automatiquement le manager quand ce taux sera trop faible (contrôleur trop conciliant ou ne réalisant que partiellement ses opérations de contrôle) ou trop élevé (contrôleur trop zélé). Le manager pourra alors intervenir auprès du contrôleur pour lui faire corriger son comportement et ainsi normaliser au sein des trains les opérations de contrôle. Lorsqu'un tel système de normalisation est mis en œuvre, on peut s'attendre au remplacement de cette fonction par un robot à court ou moyen terme.

L'hypnose est, à celui qui est tombé dans le puits sans fond de la souffrance, la corde qui lui permet de se hisser progressivement jusqu'au ciel.

La différence de perception d'un même événement tient à l'histoire des personnes et leur tempérament. Si vous êtes stressé ou anxieux à l'idée de faire quelque chose, cela tient au fait que cette action est associée dans votre mémoire à une information anxiogène.

Il [un article] démontre comment l'Homme a intérêt à être malheureux. Les gens malheureux passent leur temps à se faire plaindre. On leur pardonne tout. On les laisse faire tout ce dont ils ont envie. Les gens heureux sont au contraire la cible des critiques. On les envie. Ils n'ont pas le droit à l'erreur. Les gens heureux sont condamnés à l'action. Car le bonheur est une construction. Et bâtir demande des efforts énormes !

Ce que j'aimerais te dire simplement en fait, c'est que je t'aime. Je t'aime et donc peu importe tes qualités et tes défauts, car je t'aime tel que tu es. Je ne veux pas que tu changes. Tu peux changer si tu le désires. Je veux juste que tu sois bien, que tu sois heureux et épanoui.

Le bonheur comme la santé ne tombe pas du ciel : il se construit.

Lorsqu'un individu guérit et qu'il change, certains de ses proches vont s'opposer de façon plus ou moins explicite à son projet. Cette opposition peut aller de la simple remarque décourageante jusqu'à des opérations de sabotage très organisées. Si ses proches ne veulent pas que cet individu change, c'est en fait parce qu'ils n'ont pas intérêt à ce que cet individu change. Ces changements vont à l'encontre de leurs propres intérêts personnels.

Plus le temps passe, plus le corps vieillit, et plus l'âme et l'esprit grandissent.

Il faut bien comprendre une chose : nos proches ne cherchent pas notre bonheur, ils cherchent à ce que nous restions dans le rang ! C'est plus fort qu'eux. Bien sûr, il existe des gens exceptionnels qui détectent ce type de situations et sont capables de faire abstraction du conformisme ambiant pour encourager un proche à être lui-même et à aller mieux. Mais ces gens sont des exceptions.