J'ai reçu
L'hypnose : la clé du bonheur d'Émeric Lebreton lors de la dernière opération Masse Critique. Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions IN PRESS pour le cadeau.
Je n'avais coché que ce livre car j'avais envie d'en savoir plus sur l'hypnose. C'est un sujet qui m'intéresse mais je n'ai jamais vraiment franchi le pas. Je n'ai fait que picorer des infos sur des sites dédiés et écouter des séances pré-enregistrées qui n'ont eu aucun effet.
Dans cet opuscule, le docteur Lebreton définit ce qu'est l'hypnose et comment cela fonctionne par le biais d'exemples précis. le premier exemple vient toujours de sa propre expérience. J'ai apprécié cette ouverture venant d'un médecin. Parfois, quand je lis des livres étiquetés « développement personnel », j'ai l'impression que l'auteur est un surhomme. Aussi, il était rafraîchissant de rencontrer une personne honnête sur ses propres fêlures, ses doutes, ses attentes...
L'auteur donne aussi des exemples par le biais de ses patients ce qui est également riche d'enseignement.
Enfin, il propose des exercices d'auto-hypnose afin de tester soi-même le processus. C'est évidemment ce que j'attendais le plus.
J'ai été surprise de découvrir que certains exercices soient si proches de ce que je pratique lors de méditation en pleine conscience. La frontière entre les deux expériences semble très mince.
J'ai éprouvé quelques difficultés dans ma pratique car il n'y a pas d'audio avec le livre. Il faut donc apprendre par coeur l'exercice ou s'enregistrer. J'ai tenté la première approche avec peu de succès. La deuxième n'a pas été plus florissante car j'étais perturbée d'entendre ma voix donner des consignes : je m'écoutais parler !
Quant à la séance à télécharger, elle m'a permis de me détendre, de me sentir en sécurité, ce qui est un bon début.
Concernant la maquette du livre, elle est un peu austère mais le prix de vente est démocratique. J'imagine qu'on ne peut pas tout avoir.
Par contre, j'ai été agacée par le nombre de fautes d'orthographe et de coquilles dans le texte (voie au lieu de voix, puits sans "s", et j'en passe). Je sais que c'est de plus en plus fréquent dans les livres mais ça me fait toujours bondir.
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018