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Critiques de Emilio Ruiz (50)
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

*****



Waluk est un jeune ours polaire qui se retrouve seul. Sa mère, l'estimant suffisamment grand pour se débrouiller, l'a laissé seul sur la banquise. Mais la vie est dure pour un ourson, tout est un combat : manger, dormir, apprendre le monde... Heureusement, Waluk fait la rencontre d' Esquimo, un vieil ours plein de talents. Esquimo va lui faire partager ses nombreuses expériences et apprendre à Waluk à se débrouiller dans ce monde hostile...



Je ne suis pas une amatrice de bandes dessinées. Mais celle-ci m'a particulièrement touchée.

Waluk est un ourson si mignon qu'on a envie de le protéger et de se coucher à ses côtés, pour se réchauffer dans sa fourrure blanche et chaude. Cette BD offre une belle histoire tant d'amitié, de soutien qu'un éclairage sur la vie des ours polaires au temps du réchauffement climatique.



Les dessins et les couleurs sont sobres et très doux. C'est une BD qui plaira à petits et grands !



Une très belle manière d'attirer notre attention sur le triste avenir qui les attend si rien ne bouge...



Merci à NetGalley et aux Editions Dargaud pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud pour m'avoir envoyé, via net galley, la bande dessinée : Waluk, tome 1 : La grande traversée de Emilio Ruiz (scénario) et Ana Miralles (dessins et couleurs).

Waluk est un jeune ours abandonné par sa maman car il était assez grand pour vivre seul.

Mais comment survivre quand on n'a jamais vécu seul ? Et que l'on n'est pas très doué pour la chasse ??

Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours expérimenté, va changer sa vie.

Notre ourson Waluk va peu à peu découvrir sa vie d’ours. Il va apprendre à pécher, à chasser, et surtout à se méfier du seul véritable ennemi des ours, cette étrange créature sans poils : l’homme.

La grande traversée est le premier tome des aventures d'un adorable petit ourson prénommé Waluk. Il est très mignon, et surtout, complètement paumé au début du tome. Pas évident de se retrouver seul, sa maman lui manque et en plus, il ignore comment on chasse. Ce qui est problématique quand on est tout petit, perdu sur la banquise. Les autres ours ne sont pas tendres avec lui, mais heureusement il va faire une rencontre qui va tout changer : celle d'un vieil ours nommé Esquimau.

Cette bande dessinée est réaliste, elle montre bien les difficultés que peuvent rencontrer les ours polaires sur la banquise, suite au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Il y a moins de nourriture. Les phoques sont peu présents, les ours les cherchent... sans succès. Alors ils se rapprochent des hommes pour trouver à manger.. et risquent de se faire capturer.

Le duo Waluk et Esquimau est attachant. On ne s'ennuie pas avec eux et j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures.

La grande traversée est une réussite autant au niveau de l'histoire que des textes ou des illustrations. Ces dernières sont vraiment jolies.

L'ensemble donne une bande dessinée parfaite pour les petits et les grands.

Je trouve qu'elle mérite bien cinq étoiles :)
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Voilà une bédé intelligente, bourrée d’amitié, de belles choses tout en nous en montrant des moins belles, comme ce putain de réchauffement climatique qui prive, entre autre, les ours blancs de banquise et de nourriture.



Waluk, ce sont les aventures d’un jeune ours blanc que sa mère a abandonné puisqu’il était assez grand pour se débrouillez seul.



Oui, mais non, Waluk est perdu face à l’immensité de ce qui se trouve sous ses yeux et incapable de se nourrir correctement, sauf à faire des conneries et à s’en prendre une dans la gueule par un autre ours.



La rencontre avec Esquimo, un vieil ours, va lui changer sa vie (oui ♪ il changeait la vie ♫ vas-y, chante avec moi) en lui enseignant les rudiments de la chasse et en lui expliquant les changements majeurs qui se produise dans le coin, à cause d’un espèce de bipède nu qui ne possède ni griffes, ni ailes, ni rien : l’Homme.



Il est vrai que les humains, face à ce possèdent les animaux, est plus nu qu’un ver de terre, mais l’Homme est capable de foutre plus de bordel que toute la création animale réunie.



Les dessins m’ont enthousiasmé, je les ai trouvé très bien réalisés et les différentes moues prises par les ours m’ont souvent fait rire, ainsi que leurs réflexions. Les couleurs sont belles, dans des tons gris bleus qui illustrent bien le froid de la banquise.



Cette bédé, conte initiatique, a plusieurs leçons à nous apprendre, dont celle qu’il faudrait plus souvent écouter les anciens, de ceux qui nous ont précédés, ceux qui connaissent la musique mieux que nous.



Hélas, nous sommes dans des sociétés où l’on n’écoute plus les anciens et pire, lorsqu’un travailleur prend sa pension, bien souvent, il ne forme aucun jeune pour le remplacer (soit qu’il ne le veut pas, soit que le patron n’est pas intéressé par le savoir de son travailleur qui part). Stupide, car celui qui est dans la société depuis des lustres en sait bien plus que les p’tits d’jeuns qui commencent.



L’autre leçon à apprendre, c’est qu’il serait temps d’arrêter de foutre la merde partout où l’on passe, stopper avec le tourisme à la con, avec ces crétins qui veulent à tout pris aller voir la banquise qui fond et qui tirent sur les ours si d’aventures ils en croisent (scandale qui a eu lieu réellement, lors d’une croisière et d’un arrêt dur la banquise, je l’avais lu dans « Le Canard Enchaîné).



Ce premier tome de Waluk est vraiment une réussite, tant au niveau des personnages animaux, du scénario, du message se trouvant dans ces pages et des couleurs utilisées. Bref, une réussite à tout points de vue.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Waluk, tome 2 : La Route du Grand Chien

Shame on me, j’ai laissé passer un an avant de lire le tome 2, alors que j’avais adoré le tome 1…



Au fond de moi, j’avais aussi la crainte qu’il n’arrive quelque chose de merdique au petit Waluk ou à son ami, le vieil ours Esquimo.



Ils sont si attachants et l’Humain est si méchant…



Comme pour le premier tome, le second est un mélange habile entre l’humour et le sérieux.



Le tout sur un ton cynique, comme ces personnages qui sont fâchés que l’un membre de l’équipage jette des déchets sur la banquise immaculée alors qu’ils sont à bord d’un énorme porte-conteneur qui pollue à mort dans son sillage…



Les dessins sont toujours aussi jolis, assez doux, même dans leurs coloris. Le scénario est composé de plusieurs mésaventures de Waluk, dont la rencontre avec une intelligence artificielle.



J’ai bien aimé les dialogues entre l’ours Waluk et le chien Yukon, jeté à l’eau par son maître cupide, parce qu’il était épuisé. C’est un animal domestique et contre vents et marrées, il continue de défendre son maître, qui est cupide, méchant et bien plus encore.



La fable est animale, mais elle pourrait s’appliquer à tous les fanatiques qui pensent que la liberté est un gros mot et que jamais, au grand jamais, leur maître, leur chef, ne se débarrassera d’eux de la sorte.



La liberté fait peur, elle oblige à se débrouiller seul, à ne dépendre de personne, ou d’un tout petit groupe. Il est plus facile d’être enchaîné et de vivre dans la facilité.



Différent du premier tome, ce second reste malgré tout dans la même lignée et ce fut une lecture plaisante, ou j’ai ri, frémi et où tout était bien qui se terminait très bien.


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Waluk

Bien que s’adressant en priorité aux enfants, cet album peut être lu par tous tant il véhicule un message universel. Les esprits chagrins le trouveront probablement trop consensuel mais il n’est pas utile de leur prêter attention.



A peine entré dans l’album, vous serez conquis par la bouille toute ronde et terriblement expressive de Waluk, un ourson blanc qui vient d’être abandonné par sa mère. Sa vie pourrait s’arrêter là mais le petit ours va être tiré de sa tanière par un besoin des plus irrépressibles, la faim. Et le voilà parti en quête de nourriture. Les péripéties s’enchaînent avec jubilation, la chasse aux œufs restant un moment d’anthologie. C’est frais (forcément !) et pétillant.



Mais parlons des auteurs. Songez que le défi était de taille. Relater les aventures d’une tribu d’ours blanc sur la banquise immaculée durant 46 planches ne ressemble pas à une balade de santé. Pas question de laisser s’installer une quelconque monotonie. Le public enfantin est exigeant et Ana Miralles respectueuse de ses lecteurs. On lui connaissait déjà une grande conscience du trait et une incroyable faculté à coucher la sensualité sur le papier (lire « Djinn » ou encore le dernier « Muraqqa’ »). Elle nous prouve ici qu’elle sait jouer sur d’autres registres.



D’abord, la dessinatrice fait preuve d’une grande maîtrise graphique tant sur le plan de la mise en scène que dans la justesse des attitudes et des expressions animalières. Ensuite, elle fait littéralement vivre la banquise. Glace, rocher, sérac, trou de phoque, iceberg, installations humaines habitent le paysage. Au-delà du dessin, ses couleurs offrent une multitude de variations de bleu, de gris mais aussi de jaune ou de rouge, le tout cohabitant harmonieusement pour donner vie à cet univers inattendu. Enfin, le choix d’un format horizontal se prête parfaitement à la déambulation de nos ours. Il fait la part belle aux panoramas sans écraser nos quadrupèdes.



Ainsi, après vingt pages de promenade glacée, pas une seule seconde d’ennui, bien que vous n’ayez toujours pas croisé le moindre être humain. Cela va venir, rassurez-vous. Car dans cette ambiance un peu bon enfant, il manque à notre ourson un adversaire à sa mesure : l’homme. Mais pas question de relayer d’éternels procès partisans. Le scénariste Emilio Ruiz se montre bien plus subtil. Ici, point de chasseurs sanguinaires, bornés et avides de fourrures mais des touristes, des scientifiques ou des employés de la « fourrière ». L’histoire est contemporaine et il est surtout question de la vie quotidienne sur la banquise. On se rend alors compte que la cohabitation homme/ours blanc pose des problèmes qu’il faut bien gérer avec un esprit clair exempt de toute idée pré-conçue.



Pour conclure, il reste à enchanter nos chères têtes blondes. Nos auteurs y parviennent avec intelligence en ce réappropriant le mythe de « Nanook », le Grand Ours Ancestrale. Petit à petit, le récit va basculer vers le conte initiatique et délivrer son message, certes un peu moralisateur, mais bienveillant et magique, toujours avec ces couleurs enchanteresses. Ah ! Qu’elle est belle cette…



?!…



Et puis non ! Je n’en dirais pas plus sur ce bel album. Lisez-le donc !!!

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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Waluk est un ourson polaire livré à lui même jusqu'à sa rencontre avec Esquimo, un ours polaire vieillissant. Sur fond d'écologie, de bêtise humaine et de découverte du Pole Nord, nous suivons leurs aventures.



Ce premier tome de bande-dessinée, adapté d'un album jeunesse il me semble, est pas mal. Il évoque plusieurs sujets d'actualité, sensibilise sur le réchauffement climatique, sur l'empreinte que l'homme laisse au Pole Nord et sur les difficultés rencontrées par les ours polaires. Il y a beaucoup d'informations données dans ce premier tome et je me demande bien ce que les auteurs nous réservent pour la suite.
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Quelle très jolie histoire, toute douce, mais également profonde car elle aborde des thèmes graves, comme le comportement irraisonné des humains et ce qui en découle tel que le réchauffement climatique. Le petit ours abandonné par sa maman va trouver un compagnon de route avec qui il va partager des moments, des situations qui vont le faire grandir et évoluer. Un album que je vous conseille, petits et grands.
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Un jeune ours blanc, Waluk, est abandonné par sa maman pour lui apprendre à grandir hors cette petite précision il l'ignore. La seule chose qui sait est qu'il a faim et qu'il doit se débrouiller pour trouver à manger, il marche et mange ce qu'il trouve sur son chemin ce qui n'est pas très appétissant. Voilà qu'un canard fait une apparition et que Waluk le suit jusqu'à un coin de nidification immense, et là!... des œufs par millier, de quoi remplir son estomac bien vide.



Un autre ours arrive et le dégage d'un coup de patte, réveillé par un coup de langue, Waluk va faire la connaissance de Esquimau, un vieil ours avec qui il va s'allier apportant chacun son savoir-faire pour survivre dans cette immensité blanche.



Waluk est un album en réédition ayant pour "héros" un petit ours blanc et un vieil ours qui parcourront la banquise en quête de nourriture et seront confrontés à une dure réalité: la pollution. Histoire écologique et humoristique qui nous rappelle la manière de vivre des ours polaires, leurs conditions de survie et la destruction de leur habitat naturel. J'ai beaucoup apprécier les dialogues qui sonnent très justes et sous couvert d'un certain humour l'enjeu de la sauvegarde de la banquise et de ses habitants y est expliqué avec finesse.



Les dessins font références à des illustrations jeunesses pourtant cet ouvrage s'adresse à tous, alors il faut le découvrir. Moi c'est fait !! et je lui accorde 5 belles étoiles brillantes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Waluk est jeune, vif, insouciant parfois et.... naïf.

Il attend en vain le retour de sa mère, partie chasser, mais à aucun moment, ne considère qu'elle est juste... partie.



En rencontrant ce vieil ours décharné et édenté qui s'appelle Esquimo, il est à l'aube de sa plus belle et grande leçon de vie.



A deux, ils font la paire, se complètent même, et c'est alors qu'ils commencent leur voyage initiatique. Esquimo enseigne tout ce qu'il sait de la vie d'Ours polaire, la chasse, les relations avec les autres animaux, les humains... et en retour, Waluk apprend, encore et encore, et fait profiter son guide de son odorat bien développé, qu'il a peu à peu perdu avec le temps pour dénicher l'une ou l'autre proie, et comme tout le monde le sait, un ours à toujours faim !!

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Muraqqa', tome 1

Il est vrai que le dessin d'Ana Mirallès est toujours un plaisir pour les yeux surtout lorsqu'il s'agit d'apprécier les contours de ces jolies femmes dans un harem moghol du XVIIème siècle. On pourra également admirer les décors avec un souci du détail inégalé. Oui, il y en aura pour tous les goûts.



Pour autant, le récit de cette héroïne me rappelle beaucoup trop Djinn qui est l'un de ses chefs-d'oeuvres. Cependant, cela restera très soft comme pour souligner la sensualité à l'état pur et rien d'autres. J'avoue avoir été un peu déçu. Oui, je l'avoue.



Le contexte historique est toujours aussi crédible. Le grand absent est l'empereur moghol qu'il nous tarde de découvrir. Ce premier tome plante surtout le contexte de la cour de ce palais. Il manque également un peu d'action ainsi que le suspense d'une intrigue. On voit que Dufaux manque cruellement.
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A la recherche de la licorne - Intégrale

J'ai passé un agréable moment à la recherche de la licorne. Il faut dire que j'aime bien le dessin de Miralles que j'ai pu apprécier sur une série comme Djinn. Cependant, je trouve que le nez qu'elle fait aux différents personnages est à peine visible. C'est dommage car il y a une réelle maîtrise sur les formes. Que dire des paysages des contrées traversées par l'expédition ? Ils sont tout simplement à couper le souffle !



Il y a de tout dans cette aventure humaine aux frontières de l'impossible : une dose d'humour, de l'exotisme et une pincée d'aventure. Plus encore, elle nous apprend beaucoup de choses sur l'époque des premiers conquistadors, sur la rivalité entre le Portugal et l'Espagne qui se partageait le monde à l'époque de leur apogée. Il est intéressant également de voir comment évoluaient les Maures ainsi que les tribus africaines.



J'ai dernièrement lu une histoire qui racontait l'épopée d'un aventurier étant le premier européen à avoir atteint la ville de Tombouctou au XIXème siècle. Ici, on apprend que 4 siècles plus tôt, les blancs avaient déjà fait leur apparition dans cette cité mythique aux portes du désert.



C'est réellement une fresque historique poignante comme on en fait si peu. A découvrir et à acquérir dans sa version intégrale.
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Waluk, tome 1, La grande traversée de Emilio Ruiz et Ana Miralles est une bande dessinée à la fois émouvante et d'actualité.

Waluk est un jeune ours livré à lui-même jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Esquimo, un vieil ours. Ce dernier va le protéger, lui enseigner son savoir. Les deux amis vont donc partir en expédition à la recherche de nourriture. Ils vont faire de nombreuses rencontres dont celles des humains. Pas mal de péripéties auront lieu. Les dessins et couleurs sont justes magnifiques. Je remercie les Editions Dargaud via NetGalley de m'avoir fait découvrir cette chouette bd.

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Waluk

Résumé :

Waluk est un bébé ours blanc. Il vient d'avoir trois ans et sa mère l'abandonne comme il est de coutume chez les ours blanc. La rupture est très dure pour Waluk qui ne comprend pas. Il croise le chemin d'un vieil ours, Esquimo, qui va le prendre sous sa protection. Waluk a très faim et l'aide du vieil ours ne sera pas de trop malgré l'état général de cet ours qui perd l'odorat et ses dents. Sur la banquise, la présence de l'homme se fait de plus en plus pressante. Les villes gagnent et les hommes jettent leurs détritus à la périphérie. Les touristes sont aussi quotidiennement de la fête dans les bus surélevés. Ils ne sont pas très malins comme dans tous tourisme de masse et cela énerve passablement les ours.

Un jour, Esquimo est enlevé par des hommes qui l'emmènent dans leur pick-up. Waluk réussira à rassembler tous les ours pour aller délivrer son mentor. Il s'aidera de la légende d'un ours gigantesque pour trouver la force de faire tout cela et rejoindra son héros d'ours invincible dans l'esprit des autres ours.

Avis :

C'est un très sympathique conte que signent Ruiz et son épouse, Mirallès, au dessin. Un conte initiatique, qui permettra aux enfants de se faire une idée de la précarité de la condition des ours blancs. Pollution, tourisme de masse, réchauffement climatique tout est bien traité dans cette petite bd. Les expressions des faciès des ours sont très expressifs et exagérés ce qui amène un petit côté humour dans ce monde très dur. Ana Mirallès qui délaisse ses paysages africains et ses couleurs chatoyantes pour signer ici de très belles planches avec des couleurs beaucoup plus pastels.

Un livre à offrir à tous les enfants et à faire lire à tous les adultes.
Lien : http://kactusss.blogspot.com..
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Muraqqa', tome 1

Très belle lecture.



Rien que pour les magnifiques illustrations ce livre vaut le coup d'oeil ! ( Même si certaines ne doivent pas tomber sous n'importe quels yeux, c'est une lecture pour un public adulte ^^)



L'ambiance qui mêle vie au harem et complots royaux invite au voyage. L'intrigue est intéressante et j'ai hâte de découvrir la suite !

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Corps à corps

Si on se fie à la couverture, ça a l'air super. À l'intérieur, le dessin est carrément moins précis, beaucoup trop coloré pour mes petits yeux sensibles. Donc pas du tout mon style. En prime, je ne peux pas dire que l'histoire m'ait emballé plus que ça.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Waluk, tome 1 : La grande traversée

Une belle bande-dessinée !



C’est une belle bande-dessiné avec un beau message sur les espèces en voie de disparition et sur la fonte des glaces. Waluk est un jeune ourson abandonné par sa mère. Il ne connaît pas toutes les techniques de chasse. Il a de l’énergie à revendre mais l’inexpérience pourra le conduire à la famine voire la mort. Heureusement, mauvaise fortune bon coeur, il trouve sur son chemin un vieil ours affamé. Il a l’expérience mais plus la vitalité. Ils vont former une belle paire tous les deux. Leur duo est bien sympathique. Ils permettent à travers leurs péripéties sur la banquise d’aborder la thématique du réchauffement climatique. Celui-ci est exposé avec clarté.



Mon seul regret est que le texte est très important et pas assez concis surtout pour un jeune public et à mon goût. Et les dessins ne correspondent pas trop à l’idée que je me fais de dessins pour enfant.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Waluk

Quelle belle petite trogne d’ours polaire! Waluk est un adorable ourson qui se retrouve un beau jour abandonné et le ventre creux. Après un carnage dans les oeufs notre petit phénomène va trouver son mentor, un vieil ours au flair récalcitrant. Les deux compères se complètent plutôt bien même si l’apprentissage de Waluk est difficile.

Le petit Waluk va vite plaire aux enfants car il a les attitudes d’un petit gamin sympathique mais un peu trop impatient. Les deux compères vont croiser la route des hommes pour un bien, pour un mal… on voit les hommes au travers de leurs yeux. La légende de Nanook le grand ours qui les protège.

Une belle histoire pour mieux faire connaître aux enfants comme aux adultes ces braves ours polaires qui ont de plus en plus de mal à survivre sur notre terre.
Lien : http://scrambledspirit.wordp..
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Waluk

Waluk est un bébé ours polaire abandonné par sa maman; il ne sait pas encore que c’est normal, que c’est comme ça pour tous les oursons d’un certain âge et que c’est grâce à cela qu’il va grandir et apprendre à être autonome. La seule chose qu’il sait, c’est qu’il se sent très malheureux, qu’il se retrouve livré à lui-même, tiraillé par la faim et encore incapable de chasser, ou en tous les cas très maladroit face à ses hypothétiques proies. Sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours solitaire qui amoindri par la perte de son flair et des problèmes dentaires, va lui redonner l’espoir et la joie de vivre. Esquimo va le prendre sous son aile, lui apprendre rudiments et ruses pour la capture de sa nourriture, partager avec lui ses expériences et connaissances personnelles en matière d’animaux de la banquise mais aussi d’humains. Ce duo improbable va affronter le quotidien, chacun rendu plus fort par la présence de l’autre et ce qu’il lui apporte. Devenu plus grand, Waluk mènera les autres ours de la banquise dans une base humaine où Esquimo est tenu prisonnier depuis qu’il est tombé dans un piège. Ensemble ils parviendront à le libérer et nos deux amis passeront encore plusieurs années côte à côte.

Mon avis : C’est grâce à Masse Critique de Babelio et aux éditions Delcourt que je découvre cet ouvrage que je vais offrir à la médiathèque pour mieux le partager. Je tiens donc tout d'abord à les remercier, en mon nom mais aussi en celui de tous mes jeunes lecteurs. Il se situe entre l’album et la bande dessinée et bénéficie d’un format à l’italienne. Ce conte initiatique aborde plusieurs thèmes tels la solidarité, l’amitié, le courage mais aussi les conséquences de l’activité des hommes sur la planète: la pollution, la menace qui plane sur tant d’espèces animales, le réchauffement climatique et son impact. Il nous montre la difficulté de l’apprentissage de la vie pour un être fragilisé affectivement, l’inquiétude face à l’inconnu et le pouvoir de la transmission intergénérationnelle. Tous ces sujets sont traités avec humour, tendresse, fraîcheur et drôlerie même quand ils veulent opposer beauté et laideur et solidarité et violence.

Le mélange des blancs et des bleutés crée une ambiance à la fois chaude et onirique. Le dessin est doux et rond, les expressions et les postures des ours sont à la fois enfantines et réalistes; les vignettes, par la variété de leur perspective et de leurs dimensions, contribuent à donner de la densité et de la subtilité à ce récit.

Dans sa version originale, la couverture de ce livre au format à l'italienne est la planche se situant page 37. Je trouve ce choix plus judicieux que celui de notre version qui a choisit une planche beaucoup plus enfantine qui risque de tromper l’acquéreur. En effet, je conseillerai cet ouvrage à un public à partir de huit ans seulement.

Public : à partir de huit ans et jusqu'à l'âge adulte. Pour les plus jeunes, préférer la lecture accompagnée.


Lien : http://noslivresnosemotions...
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Waluk

Waluk se retrouve tout seul : sa mère l’a abandonné. Poussé par la faim, il se risque à sortir de son abri. Manquant d’expérience, Waluk est condamné à ne se nourrir que d’œuf mais sa rencontre avec Esquimo va le sauver. Le viel ours va lui enseigner ce qu’il sait en matière de chasse et d’humain. Un jour, alors qu’ils se nourrissent dans une décharge, Esquimo est fait prisonnier et il ne devra son salut qu’au courage de Waluk.



J’ai refermé cet album avec une pointe dans le cœur. En effet, cette histoire rend concrète tout ce que l’on raconte dans les media au sujet du réchauffement climatique et de la disparition des ours polaires. Ce qui rend le message plus réaliste, c’est que les deux héros n’ont pas affaire à des chasseurs cruels ou des patrons d’entreprise sans scrupule mais à des personnes ordinaires.

Cela mis de côté, ce livre, à mis chemin entre l’album et la bande-dessinée, est une sorte de conte initiatique. Waluk, grâce à l’amitié et l’expérience qu’Esquimo lui transmet, va grandir et même parvenir à fédérer les autres ours, chose qui n’était jamais arrivé. On trouve même une référence à l’ours Nanook, personnage de la mythologie inuit. J’aurais aimé un petit encart explicatif de la part de l’auteur : la mythologie inuit n’étant pas forcément très connue du grand public français. D’un autre côté, ça m’a obligé à me renseigner et ainsi à élargir mes connaissances.

Les illustrations sont sympathiques et j’adore la bouille de Waluk.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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Corps à corps

Le grand enchevêtrement !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz, mais s’est surtout fait connaître grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux.





Celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a signé en 91 cette BD sexy pas très convaincante (éditée en France en 99 seulement), une œuvre de jeunesse en fait aux dessins pas forcément exceptionnels, très vite lue (46 pages en couleur et en partie en N&B avec seulement 3/4 vignettes par planche et plusieurs planches en pleine-page) et surtout tout aussi vite oubliée.





Tout tourne autour d’une jeune femme qui est la vedette d’un spot publicitaire tourné par un vieil ami de sa famille qui la désire depuis longtemps et compte bien profiter de ce tournage pour voir ses efforts enfin aboutir. Sauf que la jeune femme a un petit ami très jaloux, qu’elle craque pour l’assistant du metteur en scène et surtout ne veut pas entendre parler d’une liaison avec celui-ci. Fort dépité, le réalisateur aigri tente de la faire chanter, mais va avoir une petite surprise en la matière…





Cette histoire-prétexte a quelque chose des films pornographiques en ce sens qu’elle offre surtout à Ana Mirallès la possibilité de signer quelques vignettes érotico-pornographiques relativement réussies, mais ennuie plus qu’elle n’intéresse. Pour amateurs résolus uniquement donc !

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