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Muraqqa' tome 1 sur 1
EAN : 9782356483164
48 pages
Editions 12 bis (24/11/2011)
3.46/5   26 notes
Résumé :
Harem, sérail, zenana...
ces termes évocateurs ont enflammé l'imagination de l'Occident au fil des siècles. Au début du XVIIe siècle, après l'époque des grandes découvertes, de nombreux aventuriers se lancèrent dans de longs périples commerciaux et rentrèrent au pays la tête pleine de récits fantastiques. Rares, pourtant, sont ceux qui visitèrent les cours orientales, et nul ne pénétra dans leurs dépendances les plus secrètes, là où résidaient épouses et conc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
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Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique ‘Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn' scénarisée par le français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn', elle a lancé en 2011 cette toute nouvelle série en quatre volumes, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'Empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.


Muraqqa' 1 : vêtue par le ciel' (2011) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de bien belles aquarelles) ==> couverture avec l'héroïne assise; + 16 pages de croquis et d'aquarelles en N&B et en couleur et un dos toilé pour l'édition spéciale ==> couverture avec l'héroïne debout


Priti est une Jaïn (une très ancienne religion qui compte quelques 12mio de fidèles de par le monde, essentiellement en Inde, et qui prône une vision, une connaissance et une conduite justes) qui a appris à peindre des enluminures (dessins ou peintures destinés à illustrer des textes manuscrits) dans une école financée par l'empire moghol (fondé au début du XIV° siècle en Inde par des musulmans turco-mongols persanisés). Son travail ayant été remarqué par le grand eunuque de la Reine, Priti est ‘invitée' à rejoindre le harem de l'Empereur au fort d'Agra, siège de la cour, afin d'y réaliser un muraqqa' (un livre composé de miniatures) sur la vie des femmes au gynécée, ce labyrinthe de sensualité qui est autant un lieu de complots, voire de crimes que de séduction…


Ana Mirallès se plaît apparemment en Inde puisqu'aussi bien le troisième cycle de ‘Djinn' que cette nouvelle série voient leur action s'y dérouler, même si c'est à des époques très différentes. Nostalgique peut-être de l'ambiance des harems dans laquelle elle a baignée pour les quatre premiers volets de ‘Djinn – le premier cycle', elle nous replonge, en prenant son temps (c'était peut-être son but premier), au coeur même de l'un de ces zenanas de légende qui regroupaient des centaines de femmes de tous âges, classes, races et religions, et dont les concubines les plus appréciées disposaient carrément de leur propre palais avec domestiques à l'intérieur de l'enceinte du harem, qui était une véritable petite ville à l'intérieur de la grande. Moins érotique et sans personnages aussi marquants que ‘Djinn' (pour le moment), mais magnifiquement peint, ‘Muraqqa'' ravira les esthètes !
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Il est vrai que le dessin d'Ana Mirallès est toujours un plaisir pour les yeux surtout lorsqu'il s'agit d'apprécier les contours de ces jolies femmes dans un harem moghol du XVIIème siècle. On pourra également admirer les décors avec un souci du détail inégalé. Oui, il y en aura pour tous les goûts.

Pour autant, le récit de cette héroïne me rappelle beaucoup trop Djinn qui est l'un de ses chefs-d'oeuvres. Cependant, cela restera très soft comme pour souligner la sensualité à l'état pur et rien d'autres. J'avoue avoir été un peu déçu. Oui, je l'avoue.

Le contexte historique est toujours aussi crédible. le grand absent est l'empereur moghol qu'il nous tarde de découvrir. Ce premier tome plante surtout le contexte de la cour de ce palais. Il manque également un peu d'action ainsi que le suspense d'une intrigue. On voit que Dufaux manque cruellement.
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Très belle lecture.

Rien que pour les magnifiques illustrations ce livre vaut le coup d'oeil ! ( Même si certaines ne doivent pas tomber sous n'importe quels yeux, c'est une lecture pour un public adulte ^^)

L'ambiance qui mêle vie au harem et complots royaux invite au voyage. L'intrigue est intéressante et j'ai hâte de découvrir la suite !
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Je suis tombée par hasard sur cette BD dans une recyclerie, attirée par sa magnifique couverture. Je ne regrette pas cet achat ! Les dessins sont incroyables. L'histoire traite d'une jeune femme peintre qui se retrouve malgré elle dans un harem pour y peindre la vie des femmes. J'ai hâte de dénicher le tome 2 pour retrouver avec plaisir cet univers et les dessins de l'auteur. Coup de coeur !
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Priti est une jeune peintre qui a été repérée par l'une des épouses de l'Empereur moghol. On lui demane de réaliser un Muraqqa' à la gloire de l'empereur Jahangir. Pour cela, elle est invitée à pénétrer l'un des univers les plus fermés de l'empire : le harem de l'empereur. Grâce à elle, nous en apprenons plus sur la vie dans un sérail, les complots qui peuvent s'y créer, les secrets que l'on cache, le quotidien… le dessin est, je trouve, très beau et très colorée. J'ai été quelques fois un peu perdue au milieu de tous ces personnages. Mais j'ai trouvé le tout très beau, original et intéressant.
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critiques presse (3)
BoDoi
05 janvier 2012
Somptueuses créatures dénudées, habits colorés et ultra détaillés, architecture impressionnante, ce premier volume est un plaisir des yeux. Mais cette balade exotique a beau offrir un bien joli panorama, il lui manque une intrigue solide pour intéresser totalement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
12 décembre 2011
Nous avons plus à faire à une plongée dans un harem, façon documentaire, que dans un véritable récit. Ce n’est pas inintéressant, car nous découvrons certaines coutumes ou éléments historiques de cet épisode du XVIIe siècle, mais cela manque de saveur.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Actualitte
06 décembre 2011
Tout cela ne serait rien sans le magnifique dessin d'Ana Miralles, renversant d'élégance et de sensualité, digne des plus belles enluminures : un cran au-dessus des premiers volumes de sa série Djinn (Dargaud) pourtant remarquables, à lire ou à relire d'urgence !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
N'oublions pas qu'en Inde le symbole de la force est une femme; la déesse Shakti.
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- Quel genre de femme es-tu ? N'as-tu pas honte de te promener nue ?
- Il n'y a rien de honteux à être vêtue par le ciel.
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L'ignorance est doublement préjudiciable. Elle rend la vie misérable et monotone.
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Video de Emilio Ruiz (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emilio Ruiz
Le film, réalisé par Emilio Ruiz Zavala, scénariste et mari d'Ana Mirallès, commence par un diaporama qui paraît long de prime abord, mais qui dure en fait le temps d'une chanson, le temps de s'installer dans l'ambiance. Les images que l'on voit défiler sont des zooms faits sur des vignettes de la série Djinn. Toutes ont un point en commun : elles montrent des corps. Habillés, peints ou dénudés. D'hommes mais aussi et surtout de femmes. La seconde séquence montre Ana Mirallès, la talentueuse dessinatrice, dans son vaste atelier dont les grandes baies vitrées donnent sur un majestueux paysage de montagne. Les images sont muettes. Puis un nouveau diaporama s'enclenche, nous frustrant un peu d'avoir certes vu l'auteure à l'œuvre, mais pas de l'avoir entendue, ni d'avoir eu quelques explications.
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