Shame on me, j'ai laissé passer un an avant de lire le tome 2, alors que j'avais adoré le tome 1…
Au fond de moi, j'avais aussi la crainte qu'il n'arrive quelque chose de merdique au petit
Waluk ou à son ami, le vieil ours Esquimo.
Ils sont si attachants et l'Humain est si méchant…
Comme pour le premier tome, le second est un mélange habile entre l'humour et le sérieux.
Le tout sur un ton cynique, comme ces personnages qui sont fâchés que l'un membre de l'équipage jette des déchets sur la banquise immaculée alors qu'ils sont à bord d'un énorme porte-conteneur qui pollue à mort dans son sillage…
Les dessins sont toujours aussi jolis, assez doux, même dans leurs coloris. le scénario est composé de plusieurs mésaventures de
Waluk, dont la rencontre avec une intelligence artificielle.
J'ai bien aimé les dialogues entre l'ours
Waluk et le chien Yukon, jeté à l'eau par son maître cupide, parce qu'il était épuisé. C'est un animal domestique et contre vents et marrées, il continue de défendre son maître, qui est cupide, méchant et bien plus encore.
La fable est animale, mais elle pourrait s'appliquer à tous les fanatiques qui pensent que la liberté est un gros mot et que jamais, au grand jamais, leur maître, leur chef, ne se débarrassera d'eux de la sorte.
La liberté fait peur, elle oblige à se débrouiller seul, à ne dépendre de personne, ou d'un tout petit groupe. Il est plus facile d'être enchaîné et de vivre dans la facilité.
Différent du premier tome, ce second reste malgré tout dans la même lignée et ce fut une lecture plaisante, ou j'ai ri, frémi et où tout était bien qui se terminait très bien.
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