Citations de Emma Green (1611)
Tu as de la répartie comme tous les grands timides. Et de la dureté comme les gens blessés par la vie. Il y a une fille coriace, cachée derrière ce visage angélique et cette crinière parfaitement lisse.
Un branquignol, voilà ce que vous êtes ! Une couille molle qui se cache derrière son téléphone...
Mais le mal est fait : dans nos âmes piétinées, elles restent gravées.
Les plus belles fleurs mettent du temps à éclore … et les cœurs les plus purs, à s’ouvrir.( page 334)
Ma différence est ma force.
- Vous savez pourquoi on persécute les autres ? Juste pour leurs différences et parce qu’on n’a pas le courage d’assumer les nôtres. Alors qu’il suffirait qu’on soit tous fiers de qui on est.
Depuis, je cherche encore une explication à l'amour qui s'en va et aux gens qui restent.
- « Chers parents, ouvrez les yeux, vous ne voudriez pas que votre enfant ferme les siens pour toujours. Protégeons-les : éduquons-les. »
Ma tête essaie encore de démêler la situation mais mon corps, lui, a déjà tout compris. Étrange, ce qui se passe en moi en ce moment. Je ne sais même pas si c’est plaisant ou non.
On pourrait nous prévenir, quand même, du parcours du combattant que ça va être, de vivre.
- Tu as vraiment cru que la vie ne valait pas le coup d’être vécue ? Et qu’on avait besoin de ça, ton père et moi ? Quand la vie est dure, on se bat, Louve ! Quand on tombe, on se relève ! Quand on voit tout en noir, on court après la lumière !
C'est fou comme l'être humain aime l'effet de meute, comme il a besoin du bruit des autres pour se mettre à beugler à son tour, comme il se jette à corps perdu sur le premier champ de bataille sanglant qu'il trouve. Il a suffi qu'un seul de ces sauvages se lance pour que tous les autres trouvent tout à coup du courage.
Je ne suis pas plus malin qu'un autre, mais je ne pense pas que la vie soit faite pour être simple. Parfois, plus elle est brouillonne, imprévisible, différente, plus elle est belle.
Je voudrais juste pouvoir l'aimer sans me demander si j'ai le droit.
C'est un peu l'impression que j'ai avec lui. Avec Tristan. Il est à la fois la mer calme qui m'attire, me berce, me caresse. Et la mer agitée qui me tourmente. Qui me donne la sensation de me noyer.
Et puis tu sais, les ennemis finissent soit par se détruire...soit par s'aimer. Et personnellement, je préfère la seconde option.
Chaque nuit, j'ai la sensation de me noyer pendant que lui, inconscient du danger, flotte allégrement à la surface.
Oublier qui je suis. Qui il est.
Parce que tout n'est pas noir et blanc.
Parce que parfois, le mal ressemble étonnamment au bien...
Mais ce soir, je crois que j'aurais bien aimé avoir une mère, une femme en qui j'ai confiance, à qui je pourrais raconter mon noeud à l'estomac, mon petit trou dans le coeur, ma peur de grandir et de ne rien comprendre à ce qui m'arrive. Une femme qui aurait pu m'expliquer qu'on peut détester un garçon et quand même trouver qu'il sent bon. Le détester mais bien aimer sa façon de vous regarder. Le détester et repenser à ses bras autour de soi. Non, jamais de la vie je n'avouerai ça à qui que ce soit. D'ailleurs, c'est faux. Je déteste tout de lui.
La beauté doit changer de camp. Et l'héroïsme ne devrait plus avoir de sexe.