Citations de Emma Green (1654)
-Cléo est une machine, mec. Ne t'attends pas à ce qu'elle cache un cœur quelque part.
-Je suis "seulement" infirmier, mais il me semble avoir appris qu'on ne survivait pas sans cet organe légèrement vital... ironise mon pote.
Il s'appelait Andy Clemente. Je veux me souvenir de lui et de sa mère, pour ne jamais trouver la mort banale. Ne jamais devenir insensible ou blasée.
Mes huit heures de sommeil, mes pensées, mes questions, mes obsessions et moi, on va être contentes de se retrouver.
Seules.
-Attends, docteur Cruz, mon cœur ne tiendra pas...
-Ton cœur peut lâcher, je suis là.
-Tu n'es pas obligé d'essayer de me sauver.
-Tu vas te sauver toi-même, moi je te tiens juste la main.
Est-ce qu'on peut vraiment faire un exposé sur le droit des femmes sans parler du harcèlement qu'on subit continuellement? De nos jours, en France comme aux États-Unis, on est censées avoir les mêmes droits que les hommes et on doit pourtant continuer à se battre, chaque jour, contre les inégalités de salaire, de traitement, de réparation des tâches domestiques, contre les discours sexistes, contre les agressions et le manque de considération. Et vous savez quelle est devenue la meilleure arme des mouvements féministes pour mener ce combat? Nos corps eux-mêmes! Vous voulez les regarder? Vous voulez les désirer? Vous voulez les dénigrer? Eh bien allez-y, regardez! Mais désormais, vous aurez aussi des choses à lire, à apprendre et à comprendre. Si c'est ma peau que vous voulez, la voilà !
En français, on dit: «Tu es beau comme le jour.» Mais toi Night, tu es beau comme la nuit.
Une des phrases que j'ai le plus entendue dans la bouche de mon père, petite, c'est « Action, réaction ! ». (…) Bien sûr, j'ai toujours détesté cette injonction. Action, réaction. Et la réflexion, alors ? Et la place pour l'hésitation, l'indécision, la rêverie, l'ennui ?
Si j'avais su à quoi ressemblait la vie d'adulte, je n'en aurais pas rêvé si fort.
Sans réfléchir, je m'empare [de la carafe d'eau à moitié pleine] et la vide entièrement sur la tête du raciste notoire qui me servait de boss jusque-là. Des cris de stupeur jaillissent un peu partout : apparemment, un peu d'eau renversée choque davantage qu'une insulte sur ma couleur de peau.
Quand est-ce que les hommes vont comprendre qu'on n'a pas besoin de leur avis sur nos physiques quand on ne leur demande pas, et encore moins de leur validation et de leur désir pour se sentir exister ?
Parfois, même si c'est dur à admettre, on a juste besoin de quelqu'un d'autre...
Est-ce qu'on n'est finalement rien d'autre, en devenant adulte, que le fruit de ses parents, de son enfance, de son départ dans la vie ? Est-ce qu'on se remet un jour de ses abandons ?
Je n'en suis pas sûre.
Birdie s’est tenue à carreau le jour de mon retour – la joie de me retrouver, probablement – mais elle a vite retrouvé ses bonnes vieilles habitudes. J’ai d’ailleurs dressé un baromètre très spécial, en son honneur :
0 à 5 caprices quotidiens : incroyable, mérite récompense !
6 à 10 caprices quotidiens : journée basique, tenir bon.
11 à 20 caprices quotidiens : comment s’appelle la SPA pour enfants, déjà ?
– Espérons que la chance soit de mon côté, alors ! dis-je en la remerciant.
– Oui. Puisse le sort vous être favorable… sourit-elle en me faisant un clin d’oeil.
Fan de Hunger Games : check !
Je devrais créer un blog.
Il s’intitulerait « S.O.S. Nanny en détresse ».
Ou « Save me, I’m a Nanny ! ».
Et faire un sit-in devant Buckingham Palace !
Si la vie en vrai ressemble à ça avec toi, je suis partant pour une vie toute entière...
Tu m'as blessé... murmuré-je. Mais maintenant tu me guéris.
Parce que je ne veux pas que tu me vois comme ça, la fille-loup.
Pas dans mon pire état.
Je veux être meilleur que ça, pour toi.
Mais le mal est faits : dans nos âmes piétinés, elles restent gravées.