eMmA MessanA, collagiste, raconte les Collages d'eMmA
En ces jours de transpositions hasardeuses
Le présent revêt la fragilité des ailes d’un papillon
Les lendemains offrent l’espoir de se déguiser en phénix
Et l’insondable ouvre le chemin vers tous les possibles…
Il restait quelques gouttes de parfum
Dans l'ancien petit flacon
Que j'ai retrouvé caché dans un mouchoir brodé
Au fond de son armoire
Est-ce un sacrilège ?
Après avoir longuement admiré du bout des doigts
Le précieux objet
J'ai ôté le bouchon doré
...
...
Maintenant que tu reposes
En paix
Dans le silence tant espéré
Du jardin du souvenir
Maintenant
Je te le jure
Je ne verserai plus
Que des larmes d'amour.
Sur ce lambeau de terre blotti dans la galaxie,
la couleur de nos yeux ne change rien
au regard que l'on porte sur les étoiles, là-haut,
même si nous ne parlons pas la même langue,
nous pouvons quand même nous parler, non ?
Replète commençait à ne plus pouvoir contenir son appétit féroce. Elle en avait assez de sa très longue course.
Alors, elle entonna sa formule magique :
« Par le rebond
De mon double menton
Petits enfants égarés,
Apparaissez !
A l'instant, montrez le bout d'vot' nez !
Apparaissez, apparaissez ! »
Aussitôt, dans un bruissement de feuilles apparurent Violette et Antoine, au beau milieu du sentier. Ils avaient de bonnes joues roses, tout à fait comme les appréciait Replète.
Alléchée, elle les imaginait déjà dans son assiette.
Elle avait de plus en plus faim.
Là-bas, ce n'est pas de manquer d'amour que l'on craint,
ce n'est pas de croiser une vipère que l'on tremble
c'est d'être oubliés, plantés derrière des fils barbelés,
Souvent, je suis très en colère contre moi-même, mais je ne sais pas pourquoi.
Je crie, je me jette par terre et même des fois, je cogne ma tête très fort partout. Je sais bien que ça fait peur à tout le monde. Une fois au supermarché, un monsieur a même dit à mes parents, d’un air sévère, qu’ils feraient mieux de m’attacher pour que je me tienne tranquille. Papa et maman n’ont rien répondu et sont partis en serrant ma main.
Souvent, je suis très en colère contre moi-même, mais je ne sais pas pourquoi.
Je crie, je me jette par terre et même des fois, je cogne ma tête très fort partout. Je sais bien que ça fait peur à tout le monde. Une fois au supermarché, un monsieur a même dit à mes parents, d’un air sévère, qu’ils feraient mieux de m’attacher pour que je me tienne tranquille. Papa et maman n’ont rien répondu et sont partis en serrant ma main.
Pour écrire ces simples mots
J’ai puisé dans le bleu de l’eau
De ces mers qu’ils ont traversées
Exilées vers d’autres contrées
Depuis le sud de l’Italie
Méfie-toi des l’enfant trop sage
celui dont les rêves te semblent étranges ou fous
il porte l’habit de tes songes oublies un jour de renoncement à la joie