Citations de Emma Sternberg (64)
J'estime toujours que les livres sont un sujet de conversation idéal, car celui qui parle de ce qu'il a lu parle de lui, de ce qu'il ressent, même lorsqu'il évoque les personnages d'un roman. On devient formidablement proche de quelqu'un avec qui on s'entretient de ses lectures [...].
La vie n'est pas quelque chose qu'on peut fuir mais quelque chose dans laquelle il faut se trouver soi même.
Peu, c'est mieux.
Quand on n'est pas bien dedans soi même, il faut aller dehors.
L'amour n'est pas une chose qui se prête à la discussion, à la réflexion où à la philosophie.
C'est quelque chose qu'on fait.
Allez, Isa, cesse de te tracasser.
Aime, tout simplement.
Tu retrouveras ta jeunesse avec lui !
Certes, vos visages et vos corps ne sont plus ceux d'avant.
Mais à l'intérieur ? Là, vous êtes encore vous-mêmes !
Le temps avait fait ce qu'il a coutume de faire.
Il avait fait pâlir les évènements du passé.
Il ne recule même pas devant un grand amour.
Je me rends compte qu'il y a plus d'un an que je n'ai pas senti mon corps vibrer et battre de la sorte.
Mon dieu ! C'est le baiser parfait.
Profond, sauvage, fervent.
Et rien ne peut l'interrompre, ni le vent qui décoiffe, ni les mouettes qui plongent dans le vide du haut des airs, ni les deux promeneurs qui, sur un banc proche, sortent leurs sandwichs et essaient de se comporter comme si le couple qui se bécote sous leurs yeux n'existait pas.
- Ma foi, tu le sais bien : l'amour croit à la mesure des obstacles qu'il rencontre.
Plus il affronte de difficultés, plus il se renforce.
Quel plaisir de flâner dans des villes et des villages où personne ne savait qui j'étais, où je pouvais tout simplement être celle que je voulais être.
C'est la première fois où je me suis sentie vraiment libre devenir quelqu'un prenant possession de sa propre vie, sans avoir toujours à ne faire que ce qu'on attend de lui.
Je ne peux m'empêcher de penser à la première fois où je suis partie en vacances sans ma mère, un voyage en Toscane avec Jan, mon premier véritable ami. Quel plaisir de flâner dans des villes et des villages où personne ne savait qui j'étais, où je pouvais tout simplement être celle que je voulais être. C'est la première fois où je me suis sentie vraiment libre de devenir quelqu'un prenant possession de sa propre vie, sans avoir toujours à ne faire que ce qu'on attend de lui.
La Terre continue de tourner, sans se soucier un instant de ce que je décide, de ce que je pense, fais et ressens, ou de ce que je ne fais pas. Et, subitement, cette idée ne me chagrine plus. Je me sens le coeur léger. Je scrute du regard les visages des gens qui se bousculent autour de moi pour rejoindre leur place et j'entends avec bonheur mon coeur battre de joie et d'angoisse, s'accélérer dans ma poitrine.
J'éprouve une sensation de liberté. Depuis combien de temps ne l'avais-je plus éprouvée ?
L'amour croît à la mesure des obstacles qu'il rencontre. Plus il affronte de difficultés, plus il se renforce.
L’amour n’est pas une chose qui se prête à la discussion, à la réflexion ou à la philosophie. C’est quelque chose qu’on fait.
livre sympathique pour livre au bord de l'eau....quand on veut pas réfléchir... jolie petite histoire sans surprise, c'est couru d'avance mais bon permet de s'évader sous le soleil de capri, la plume est belle.
Mr Miller se met à rire et, soudain, sa voix a des accents presque humains. Humanoïdes, disons.
...
Peu après, nous avons lui et moi une flûte de champagne bien frais à la main...Entre nous deux, il y a un seau d'argent plein de glaçons ; la bouteille qui y repose est posée vers moi, tel un canon.
Mais elle était aussi très indépendante, là-haut, je veux dire, précise-t-elle en se tapotant le front. Crois-moi, j'ai connu beaucoup d'esprits libres, mais Dotty était sans conteste le plus libre de tous. On ne pouvait pas lui imposer quoi penser ou quoi dire, et elle était en même temps la personne la plus fidèle à ses principes que j'aie jamais rencontrée.
Elle semblait avoir compris que la vie n'est pas quelque chose qu'on peut fuir, mais quelque chose dans laquelle il faut se trouver soi-même.
Il est peut être d'ailleurs stupide de toujours vouloir tout comparer. Car, ce faisant, on oublie que bien des choses sont uniques dans la vie.
Telle était ma vie jadis : j’avais un petit ami que j’aimais, un boulot qui, dès le matin, m’emplissait de joie. Et des projets d’avenir. Je faisais du sport, je rencontrais à mon gré mes amies et j’avais du camembert au lait cru dans mon frigo.
Et maintenant ? Je n’ai plus rien de tout ça. Depuis un an, je vis seule dans ce qui fut notre appartement. Je ne suis plus retournée à la salle de sport depuis que la librairie où j’ai travaillé avec passion durant quinze ans a soudain fermé, voici huit mois
Il est donc très excitant pour moi d’assister à la conception d’un livre, mot après mot, ligne après ligne. Ce qui se passe dans notre salle de travail a quelque chose de magique : au début, il n’y a qu’une femme âgée, son silence et moi. Au bout d’un moment, le silence est rompu, Mitzi se met à parler et, subitement, se concrétisent des lieux, des odeurs, des bruits de vaisselle, des rires et des portemanteaux surchargés, du piano et de la fumée de tabac, des gens – une vie, en somme.