Endre Lund Eriksen

Il n'y a pas à dire : les auteurs norvégiens on les reconnaît tout de suite. Est-ce que ça tient à l'humour et la légèreté qu'ils arrivent à insuffler dans des sujets difficiles ? Peut-être. Ou alors à cause du décalage de nos 2 sociétés pourtant si proches ? Possible aussi. En tout cas, j'ai bien reconnu l'auteur de "Super" que j'ai préféré ici.

Arvid est confronté à la découverte de l'homosexualité de son père. Et cela ne se fait pas sans violence et sans humour. C'est là qu'est le tour de force je trouve. Les situations, les personnages sont crédibles justement parce que tout n'est ni tout blanc ni tout noir.

Suite au départ de sa mère, Arvid part camper avec son père qui va se retrouver attirer par leur voisin.



La question de l'homosexualité va envahir tout le quotidien du jeune garçon qui va tout tenter pour empêcher son père d'afficher ses préférences.



A l'âge où lui même se cherche, pas facile de se retrouver dans ses propres sentiments...



Un roman que j'ai eu du mal à finir. Il y a d'un côté les aventures des deux jeunes héros dans la nature, avec la baignade, la tente, la veillée... et de l'autre l'omniprésence de la question du choix de l'orientation sexuelle.



Le malaise d'Arvid se ponctue de maladresse et d'un rejet profond de l'homosexualité, jusqu'à ce qu'il se rende compte du vrai bonheur de son père.



Un livre pas inintéressant mais qui ne m'a pas convaincu car il y a trop de violence dans la tête du jeune pour ouvrir vraiment la réflexion.

On trouve ici les ingrédients classiques d'un roman pour ado : une héroïne sympathique (qui là en plus a un handicap), un jeune homme mystérieux (et donc une histoire d'amour, forcément), des parents protecteurs, un énorme besoin de liberté. Du classique donc. Ce qui l'est moins c'est le traitement drôle et léger de l'histoire. Pas d'apitoiement ici sur le handicap, bien au contraire Julie The Queen of the World nous fait presque oublier son handicap, sa liste de chose à faire pourrait être écrite par n'importe quelle ado de son âge. J'ai un peu moins apprécié la tournure sombre que prend le roman dans une seconde partie, c'est nettement moins drôle et léger. Mais ça n'empêche que j'ai aimé cette lecture. La gouaille norvégienne me plait décidément bien (cf Cascades et gaufres à gogo de Maria Parr).

Une très belle découverte. Une roman jeunesse frais, pétillant avec beaucoup d'humour. Il ne stigmatise à aucun moment les homosexuels.

Nous avons ici, un pré ado Arvid qui débarque dans un camping et va voir son père fraichement divorcé être heureux. Celui ci fera la connaissance de Roger qui a fait son coming out depuis bien longtemps. Tout cela va effrayer ce pauvre Arvid et avec Indiane la fille de Roger, ils vont tout faire pour contrecarrer les plans de ce couple naissant.

C'est le journal intime original d'Arvid. Le lieu où il écrit est insolite… les toilettes les plus connues d'Europe. Genre boite de nuit et boules à facettes. Pour moi ce lieu sera une sorte de personnage secondaire au roman.

Un roman bourré de tendresse, d'amour et d'humour. L'auteur avec le regard de cet ado apporte beaucoup de légèreté. Comment en vouloir aux réactions enfantines d'Arvid? C'est mignon et on comprend ce petit garçon qui attend de devenir un homme avec impatience et ne comprend pas tout ce qu'il se passe autour de lui. Un garçon qui se pose beaucoup de questions sur lui aussi.

En plus de l'homosexualité perçue par un ado, l'auteur aborde aussi la petite crise d'adolescence. Ce passage un peu délicat où l'on quitte l'enfance et le monde des bisounours.

Un très bon roman jeunesse avec des personnages touchants et réalistes.

C'est un bon roman jeunesse qui parle d'adolescence, d'identité sexuelle , d'homosexualité.

Ces sujets graves et sensibles sont bien traités avec une pointe d'humour.

C'est un livre original , frais , pétillant rempli de tendresse.

Arvid est très touchant avec ses pensées, ses émotions et aussi ses maladresses.

J'ai passé un bon moment et en plus je trouve la fin très réussie.

A l’heure où les questions sur le genre et sur l’orientation sexuelle sont entre toutes les lèvres, il est bon de se pencher sur quelques albums et romans remettant un peu les choses à leur place.

A travers le journal intime d’un pré-adolescent, le norvégien Endre Lund Eriksen revient avec beaucoup d’humour, d’émotions mais aussi de réflexions, sur l’identité sexuelle principalement mais aussi sur les premiers émois amoureux et plus globalement sur les changements liés à l’adolescence.



A 12 ans, le jeune Arvid vient de vivre une première épreuve : le divorce de ses parents. N’ayant plus beaucoup de contact avec sa mère, il part en vacances d’été avec son père, en camping, dans le village d’enfance de ce dernier. Perdu au milieu de la forêt, des lacs et de la montagne, deux ou trois voisins se battent en duel.

C’est dans ce contexte isolé qu’Arvid va faire la rencontre d’Indiane et de son père Roger. L’adolescente – du même âge que notre héros, ou un peu moins – un brin espiègle, va tenir compagnie au jeune garçon et va surtout l’aider à mettre en place de nombreux stratagèmes pour empêcher le rapprochement de leurs deux papas.



Par ce que Roger ne s’en cache pas, il est gay. Et si Indiane vit parfaitement bien l’orientation sexuelle de son père, elle n’a pas envie de le partager avec quelqu’un d’autre, homme ou femme. Quant à Arvid, si l’homosexualité ne le dérangeait pas avant (lorsqu’elle était loin de lui), il voit d’un très mauvais oeil les changements qui s’opèrent dans la personnalité de son père au contact de son voisin de vacances. Hors de question que son papa qu’il connaît pourtant si bien, perde de sa virilité, se mette au cyclisme de façon assidue et se déhanche sur de la disco, non mais !

Alors tous les prétextes sont bons pour rester constamment dans les pattes des deux hommes, pour raconter les choses les plus humiliantes du passé de son père ou pour tenter de le caser avec la seule voisine célibataire du coin. Oui mais voilà, l’amour ça ne se commande pas et les deux pères semblent s’épanouir au contact de l’autre…



Et puis comme si ça ne suffisait pas, le chien d’Arvid connaît les premiers affres de la passion amoureuse et devient intenable en présence des autres chiens, femelles de préférence. Mais que se passe-t-il dans ce coin paumé de la Scandinavie ? Et pourquoi Indiane joue-t-elle tout d’un coup de son charme pour tenter de le séduire ? Les filles ça ne l’intéresse pas de toute façon… ou peut-être bien que si ? Ou si lui aussi préfèrait les garçons ? Est-ce que ça serait si grave que ça ? Est-ce qu’il doit se décider tout de suite de toute façon ? Toutes ces émotions, ces sensations et ces pensées qui se mélangent dans son corps et dans sa tête… que c’est compliqué d’entrer dans l’adolescence !



Narrateur unique (ou quasiment), Arvid nous fait part de tout ce qu’il ressent. Nul doute que les lecteurs de 12 ou 13 ans sauront s’identifier au jeune héros et se reconnaîtront dans chacune des entrées de ce journal intime, rédigé sur le livre d’or des toilettes (décorées façon disco) qui ornent le village et qui attirent beaucoup de touristes. Endre Lund Eriksen a réussi à se mettre dans la peau d’un adolescent, sans en faire trop ; le langage utilisé est crédible. Le propos est parfois un peu cru mais reflète assez bien les pensées de cet âge ingrat.



Sous couvert d’humour un brin décalé (typique des pays scandinaves peut-être ?), Endre Lund Eriksen aborde des sujets assez graves et percutants sur lesquels il est bon de se pencher de temps en temps, que l’on approche de l’adolescence ou qu’on l’ait quittée depuis quelques années déjà.
Lien : http://bazardelalitterature...

Arvid, 12 ans part en vacances avec son père dans un endroit perdu en Norvège. Enfin pas si perdu, le lieu est connu pour ces toilettes disco. Elles deviennent rapidement le refuge d’Arvid qui s’empare du livre d’or des toilettes pour en faire son journal intime.

Arvid et son père rencontre Indiane et son père Roger, pas méchants mais étranges. Roger et le père d’Arvid, tous deux récemment divorcés sont très proche. Mais ce n’est pas au goût d’Arvid d’autant plus lorsqu’Idianne lui apprend que son père est homosexuel. Arvid a peur que son père le devienne aussi.

Entre balades, baignades et soirées Arvid va devoir faire face à ses préjugés et à l’adolescence.

L’histoire est originale. Endre Lund Eriksen nous livre un roman intéressant qui aborde de nombreux sujets et questions que se posent les ados. La fin est inattendue. Un livre intéressant !!!

L’été où papa est devenu gay est typiquement le genre de bouquin que j’achète parce que la couverture et le titre me plaisent. Au dépend du résumé ou encore des avis glanés sur des sites spécialisés.

Et donc, bonne pioche ?

Mmmh. Ouais. En gros, plutôt ouais.

Mais c’était pas gagné d’avance.



Le roman se présente sous la forme du journal intime d’Arvid, un gamin de 13 ans qui passe ses vacances avec son père fraichement divorcé dans un camping au fin fond de Troudukku, un fjord perdu au fin fond de la Norvège et surtout connu pour… les toilettes disco du camping en question. L’endroit n’est peuplé que d’un couple de vieux allemands, une quinqua constamment pompette, Roger, le proprio, et sa fille Indianne. Autant dire que l’ambiance n’est pas franchement électrisante.



En l’absence d’autres jeunes, et alors que Frank, son meilleur ami censé venir passer quelques jours avec lui mais présentement trop occupé à draguer tout ce qui porte un bikini sur une quelconque plage de Bulgarie, se fait désirer, Arvid commence à trainer avec Indianne. Et ce bien qu’il ne l’apprécie pas des masses au départ.

Tout cela ne serait pas encore trop grave si depuis leur arrivé son père ne s’était grandement rapproché de Roger, le père de l’adolescente. Ouvertement gay, ce dernier semble beaucoup apprécier papa. Et la réciproque s’avère rapidement évidente.



Or Arvid, qui n’a rien contre les gays, hein, olala non, du tout, ne veut surtout pas que son père se découvre soudainement ce genre de penchants. Parce que, quand même, ce serait un peu la merde. Les pédés c’est bien beau chez les autres mais pas dans sa caravane, faut pas déconner non plus.



Là où c’est particulièrement bien foutu c’est qu’on n’a aucun mal à se dire que l’on lit bien le journal intime d’un gamin de 13 ans. Mais là où ça coince un peu plus c’est que, sincèrement, qui pourrait avoir envie de lire une telle chose ?

[...]



Lire la suite sur le blog
Lien : http://kobaitchi.com/lete-ou..

Ca se lit... mais très léger.

A 15 ans, Julie est bien décidée à vivre ses envies, dont elle a dressé une liste (se faire tatouer, embrasser quelqu’un, prendre une cuite…). Elle veut profiter de l’absence de ses parents pour réaliser ses défis. Julie a un handicap (elle est non-voyante) ce qui ne simplifie pas les choses. Heureusement elle rencontre un garçon qui va l’aider dans sa quête.

Certes le sujet de l’adolescente qui découvre la vie et le monde n’est pas original mais la façon de le traiter est vraiment anticonformiste. L’auteur ne craint pas de faire subir diverses expériences à son héroïne malgré son handicap. Je pense que les adolescents peuvent se reconnaître en elle. De plus le style est léger et drôle.

Vrai coup de coeur ! à partir de 14 ans

Julie, quinze ans, est aveugle. Elle en a assez de sa vie sage et raisonnable. Alors, cet été-là, elle décide de ne pas aller en camp de vacances, et de passer une semaine toute seule. Pour commencer, elle dresse la liste de ses envies : il y en a dix, de « Me baigner tous les jours » à « Trouver un mec », en passant par « Me faire tatouer », « Aller en boîte » et « Manger ce que je veux ». Sur ce, Julie rencontre un nouveau voisin, Jomar, qui s'engage à l'aider à réaliser ses rêves. Mais Jomar a de lourds secrets.



L'avis de Marie, 15 ans : Livre surprenant et haletant. On oublie vite le handicap de Julie, c'est juste une fille qui veut découvrir la vie. Le personnage est attachant et drôle et on sent une force immense en elle. 



L'avis de la rédaction : Un roman original, servi par une écriture vive, un ton plein d’humour. Pourtant, je n'ai pas réussi à vraiment entrer dans l’histoire, ni à y croire.

Dans un camping perdu en Norvège, Arvid passe ses vacances d'été avec son père récemment divorcé. Tout se passe bien jusqu'au jour où il apprend que le père de sa voisine de caravane est homosexuel...et célibataire. Or les deux hommes passent beaucoup trop de temps ensemble selon les deux ados.



Arvid va confier ses journées de cet été si particulier sur le livre d'or de ce camping pas comme les autres (réputé dans la région pour sa boule à facettes disco) qui devient peu à peu son journal intime.



Comment empêcher coûte que coûte son père de se révéler et de se sentir heureux en compagnie d'un autre homme ? C'est ce que le ados vont tenter avec des résultats inversement proportionnels à leurs attentes.



Alors qu'Arvid n'est pas tout à fait sorti de l'enfance, Indiane, en avance sur lui, va lui faire perdre ses repères et contribuer à réfléchir sur lui et à modifier son regard sur le monde qui l'entoure.



Humour et légèreté, voici la recette d'un roman réussi pour parler de la différence, des préjugés et des sentiments.



Parce que les situations sont drôles et que les personnages sont crédibles et non stéréotypés, ce livre est une vrai bouffée d'air dans la littérature adolescente. Pas étonnant qu'elle nous vienne du nord (de Norvège plus précisément) avec cette façon si particulière de parler de sujets sensibles de façon à la fois si directe, naturelle et évidente.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..

Sans détour mais avec sensibilité, Endre Lund Eriksen aborde une thématique délicate : le coming out d’un homme marié et père de famille. [...] Un roman original et bien traduit sur un sujet trop rarement traité en littérature jeunesse.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Ce livre, rafraîchissant, nous livre les interrogations d'Avrid, jeune ado de 13ans, qui constate que son père, fraîchement divorcé, préfère finalement les hommes. La puberté aidant, il parle des filles, qui l'agacent mais qu'il trouve intriguantes, des premiers poils et d'amitié.

Un roman très juste, qui se sert de nos aprioris et de nos préjugés sur l'homosexualité pour mieux nous faire comprendre que ce n'est pas anormal ni atypique. Le genre de discours que m'ont tenu mes parents au début des années 90, et qui m'a simplifié la vie.



Un livre à mettre entre les mains de tous les ado et des adultes aussi (ça ne peut pas leur faire du mal) pour leur faire comprendre ce qu'est la tolérance!

Arvid part avec son père pour des vacances d'été sans sa mère. En effet, celle-ci a trouvé un nouvel amour... Ils installent leur petite caravane dans un coin perdu de Norvège dont le seul attrait touristique réside en des toilettes publiques branchées disco. Mais non loin de là vivent Indiane, douze ans, et son père Roger, séparé lui aussi. Or, les deux hommes vont sympathiser, et se rapprocher; beaucoup trop au goût d'arvid, car Roger est homosexuel...

Une histoire originale, dont la chute est bien réussie. Mais le style ne m'a pas emballée à cause du langage toujours familier et des nombreux retours en arrière sans grande utilité selon moi. Une petite lecture pas désagréable, qui pourrait plaire aux garçons dès douze ans. Mon avis reste donc mitigé.

Un roman norvégien très sympathique bourré d'humour, de tendresse et de rebondissements.

Les aventures d'une jeune fille mal dans sa peau et qui décide de changer en prenant des vacances à l'insu de ses parents? Déjà lu; là où c'est original et surprenant, c'est que Julie, la protagoniste principale n'y voit rien!

Cela ne l'empêche pas de se lancer tête baissée dans son projet, sans auto-apitoiement, ni fanfare. Son handicap est pénalisant, certes mais elle fait avec, ne se laisse pas décourager et découvre le monde avec ses autres sens et surtout avec son coeur, comme lorsqu'elle rencontre ce mystérieux garçon et qu'elle sent, sait qu'il va jouer un rôle important dans ses vacances solitaires.

Cela se lit très bien et le ton est plein d'entrain et d'optimisme, même lorsque de graves événements se produisent dans le roman. Julie garde sa confiance dans la vie, dans l'avenir; une belle leçon de vie.

En bref, un roman plein de peps qui met de bonne humeur une fois refermé parce qu'il aborde des sujets délicats sans pathos, ni effet dramatique superflu. C'est d'ailleurs, à mon avis, une des caractéristiques de la littérature scandinave : cette façon d'aborder avec simplicité, franchise et humour le sujet.

Un coup de coeur.



A partir de 14-15 ans

Avec une couverture qui ne m'a pas attirée au premier regard (mais qui prend tout son sens après la lecture), de même que le résumé, je ne partais pas dans cette lecture avec un très bon a priori (si ce n'est que Thierry Magnier est en général gage de bonne qualité!).



Et pourtant, j'ai beaucoup apprécié, et ce fût un joli petit coup de coeur que cette lecture! Tout d'abord, les heroïnes aveugles, timides et en pleine crise d'adolescence ne sont pas légion en littérature de jeunesse. Et j'ai adoré Julie dès les premières pages. Il faut dire que j'ai adoré la "nouvelle Julie", celle pleine de rébellion, de courage et d'inconscience. Je crois que l'ancienne Julie, la réservée et sage aveugle sans histoire m'aurait un peu ennuyé. Bref, l'histoire commence alors que Julie, qui doit partir en camp d'été, ment à ses parents et annule son voyage dans leur dos. Elle est bien déidée à accomplir ses rêves les plus fous sans se soucier des conséquences. Elle veut vivre sa vie en toute liberté, oublier un temps son handicap, et n'en faire qu'à sa tête. Mais tout ne se déroule pas comme prévu, surtout lorsqu'elle rencontre, d'une manière assez insolite, le nouveau voisin, Jomar, à la voix si séduisante, et qui semble différent, mystérieux...



La relation entre les deux jeunes gens est pleine d'humour, de séduction et de respect, mais aussi marquée par ce fameux mystère qui semble planer autour de Jomar. Sans trop en dire, je dois souligner le talent de l'auteur qui nous offre-là un roman finalement assez sérieux et profond sur ces deux adolescents/jeunes adultes, bien caché sous un aspect léger, drôle et facile à lire. La traduction est d'excellente qualité et semble avoir conservé toute la saveur des dialogues originaux (bien que mon norvégien soit un peu trop rouillé pour que je puisse vraiment en juger !!!).



Ce livre m'a fait pensé à "l'Age d'Ange" d'Anne Percin, en un peu plus léger tout de même, et à d'autres très bons livres de l'Ecole des Loisirs, ce qui me pousse une fois de plus à rapprocher ces deux maisons d'édition qui me sont chères. Leurs choix éditoriaux sont surprenants et qualiteux, et ce "super" roman plaira aux lecteurs de tous genres, dès 14/15 ans, et aux adultes. Les thèmes originaux et l'issue plus brutale qu'il n'y paraît étonneront et séduiront à coup sûr! Découvrez sans tarder la métamorphose d'une discrète petite chenille en un papillon un peu barré !
Lien : http://louvrage.canalblog.co..

Arvid passe des vacances en camping avec son père. Sa mère est partie vivre avec un autre homme. Le jeune garçon a l'impression que son père apprécie plus que prévu Roger, le propriétaire du camping, ce dernier, homosexuel, s'affiche avec naturel.



Arvid a 12 ans, il passe son temps aux toilettes à tenir un journal et raconte ses observations, ses peurs et son affolement : son père devient gay ! Il va essayer de le séparer de cet amour naissant en se faisant aider par la fille de Roger, Indiane, qui apprécie sa compagnie.



Encore une fois, les éditions Thierry Magnier osent publier un texte sur un sujet sensible avec pudeur et humour, tout est dit, pas de scène explicite. Le roman aborde aussi le passage de l'enfance à l'adolescence. Lentement Arvid évacue les idées préconçues et va construire ses propres pensées.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Un petit opus très facile à lire qui change agréablement des romans d'apprentissage pour ados. Très habile, on comprend peu à peu que l'héroïne est aveugle, ce roman montre que la frontière entre le bien et le mal est ténue, mais aussi que les sentiments ne se commandent pas, pas plus que la réussite ou l'affection des autres... Sans apitoiement ni bons sentiments, beaucoup de réalisme finalement pour une histoire a priori farfelue, mais une lecture agréable à conseiller à tous, ados, adultes...

Bof bof, bourré de clichés homophobes !