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Citations de Eric Robinne (39)


Eric Robinne
- Que tu dis ! Survivre, c’est tout ce qu’on peut espérer.
- À condition de se nourrir avec autre chose que de la merde, lâche Ruth.
- Oui. Mais pas avec des êtres humains. N’oublie pas qu’il nous reste au moins un repas normal.
- Ce repas sera vite oublié. Nous ne sommes plus rien, sache-le. Soit on mange les autres, soit on finira mangés. C’est devenu notre seul alternative. La vie, d’ailleurs… a-t-elle encore un sens ?
- A-t-elle seulement eu un jour le moindre sens ? déplora Tim en grattant sa cicatrice, déformant l’expression de son visage.
- Je n’en sais rien. Mais nous devons survivre. J’insiste.
- Pourquoi faire ?
- Peut-être pour nous donner ce qu’on aurait appelé une descendance, dans le temps, murmura la jeune femme. Le seul sens qui reste à cette putain de vie.
- Dit comme ça, peut-être…
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C'est vraiment une histoire farfelue. Vouloir amener des histoires de clonage pendant la période de la 2ème guerre mondiale, c'est original.
Mais ce livre est trop détaillé, on pourrait supprimer quelques pages.
En plus l'auteur ne décrit pas assez les lieux et les paysages.
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Il fallait qu’elle plaise, qu’elle montre un sentiment amoureux, qu’elle mette dans son lit tous ces hommes infâmes et vulgaires, dès que possible, pour rattraper le temps perdu et les corriger, les humilier jusqu’au fond de leur chair, les ridiculiser comme jamais, les broyer pour les détruire…
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Nouvelle supplication baveuse. Je n'aime pas quand les gens bavent.
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À l’école de police, on l’avait nommé inspecteur, au grade de lieutenant, à l’âge de 24 ans, et il passait pour un surdoué grâce à un instinct précis et souvent crédible. Il cherchait seulement de la reconnaissance de la part de ses pairs. Il faisait son métier avec passion et rêvait d’une belle enquête, tordue à souhait, histoire de changer son horizon trop souvent gris. Il en avait un peu assez des histoires de meurtres entre SDF, de viols sur jeunes filles parfois imprudentes, ou de règlements de compte entre vieux amants alcooliques.
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Pendant son adolescence, il n’avait eu de cesse que de trouver des échappatoires pour tenter d’oublier. « Oublier » était d’ailleurs son maître mot… Après avoir essayé de dépuceler quelques gamines de son entourage, expériences qui, toutes, tournaient à l’échec, en vieillissant il s’était plongé dans des beuveries géantes en profitant des charmes féminins payants. Avec le temps il avait fini par acquérir de l’assurance et il avait compris que son charme de jeune adulte était capable de faire des ravages. Il changeait de petite amie au gré de ses humeurs et plaquait systématiquement toutes les filles qui lui résistaient. À cette époque, Édouard estimait qu’il n’y avait pas de salut en dehors d’une grosse partie de coucherie… Au grand drame de son entourage
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Elle savait utiliser savamment ses cheveux blonds, longs comme il fallait, pour donner une certaine vie à ce visage qui semblait inerte et froid. Son faciès dur, au regard dédaigneux, était porté par un corps de rêve aux formes exquises capables de faire tourner la tête à de nombreux hommes. Sa peau blanche glaçante semblait avoir des reflets laiteux rappelant ainsi la décoloration de certains cadavres. Ce que beaucoup de gens ignoraient, à commencer par ses collègues de travail, c’est qu’Irina pouvait devenir un véritable fauve dans un lit pourvu que son amant en vaille la peine.
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Elle savait qu’elle attirait le regard surtout lorsqu’elle s’agitait, pleine de provocation. Les hommes restaient fixés sur son corps et surtout sur ses fesses ou ses seins en espérant une aventure qui ne pouvait être qu’excitante. Les femmes la déshabillaient du regard en cherchant à savoir ce que cette pimbêche avait de plus qu’elles. Quelle que soit la situation, la jalousie s’invitait en permanence dans les couples lorsque Brigitte apparaissait et elle le savait
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12 septembre, oH12 – Palais de l’Elysée
Maurice Poivrier était de permanence. Il n’avait pas le choix, car c’était son tour prévu dans l’organisation du Planning. Pourtant il aurait préféré être loin de l’Elysée, en cette nuit d’anniversaire du 11 septembre…
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En observant plus attentivement, il chercha à décrypter le message que portait ce regard. Il en était certain, au-delà de la souffrance, c'était la haine qui transpirait du pauvre supplicié.
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On vit à une époque de peureux. Il leur faudra plusieurs minutes pour découvrir le corps et vous serez loin. Ensuite, l’effet de surprise les figera sur place.
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Chaque individu possède une part d’ombre.
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Le bébé n'avait pas de prénom. Il a vécu sous le simple patronyme "Anonyme" pendant presque un an
p.107
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Il ignorait seulement que la mort était en marche
p.118
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Elle devenait une tigresse en chasse, et elle disposait de tous les atouts pour y parvenir. Il ne manquait plus que ces mâles abjects, qu’elle irait cueillir, en leur faisant croire qu’ils seraient les maîtres, qu’ils la prendraient, qu’ils la dévoileraient, qu’ils l’égrèneraient, autant de fois qu’elle le voudrait. Mais ce serait elle la véritable maîtresse du jeu. Parce qu’elle l’avait voulu…
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L’obéissance à ceux qui tenaient son enfant était obligatoire. Il avait alors vécu plusieurs journées de désespoir en cherchant une solution à son calvaire. Il s’était isolé dans son petit appartement de Pierrelatte, en se coupant du monde en laissant son téléphone décroché, les volets fermés, les rideaux tirés et avait entrepris de vider son stock d’alcool. La religion musulmane n’était pas sa motivation première, et très vite il avait assimilé les travers des Européens qu’étaient, à ses yeux, l’alcool et les films porno. Il avait bu au hasard, mélangeant le whisky à la liqueur de cassis, puis diluant son chagrin dans de la vodka.
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Quelque temps auparavant, une journée durant, il avait souffert de violentes douleurs au dos et à la tête sans explication, comme cela lui arrivait parfois. Tout s’était arrêté comme par enchantement ! Les médecins le prenaient pour un affabulateur et son ostéopathe avait beau le manipuler, il avait parfois du mal à comprendre. Ce soir-là, la douleur fut très vive et disparut presque brutalement. Il eut l’impression de plonger un instant aux portes de l’inconscience, ce qui lui fit penser que le paradis n’était peut-être pas si mal.
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Pour un homme de 50 ans, il était plutôt en forme. Certes, il avait quelques kilos en trop. Mais ils n’étaient pas très disgracieux. Daniel adorait faire l’amour et Hélène était souvent étonnée ou surprise par tant d’allant à son âge. C’était comme ça ! La testostérone lui montait à la tête et il ne crachait pas à l’occasion sur un petit film acheté au rabais dans les nouveaux supermarchés du sexe. Même Hélène, si rebutée au début, finissait par leur trouver un attrait, à défaut de leur trouver du charme.
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La vie étant ce qu’elle est, en ces jours incertains, les jeunes ne connaissaient plus que la techno, le rap ou autres déhanchements dont Daniel ne saisissait pas très bien le sens. Même les Beatles qui avaient marqué sa jeunesse étaient devenus des has been. Seuls les Rolling Stones faisaient preuve d’une maturité étonnante pour des papys de 60 ans.
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Le programme nucléaire iranien, les essais souterrains français dans le Pacifique, le programme Eurodif et l’enrichissement étaient autant de sujets sensibles qui l’avaient rapproché des autorités françaises et de la Cogema avant qu’elle ne devienne Areva. Mikhaïl avait alors considérablement utilisé son pouvoir relationnel et son ancienne expérience du KGB pour défendre les intérêts russes tout en protégeant la zone d’influence de son pays en Asie orientale.
Jusqu’à l’accident de Tchernobyl, d’avril 1986…
Mikhaïl s’en tira plutôt bien, du moins au début. Jamais il n’avait été autant consulté, questionné, entendu pour expliquer ce qui s’était passé… Mais la langue de bois et le mutisme général qu’on lui imposa finirent par le marginaliser lentement mais très sûrement.
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