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Citation de Woland


[...] ... En automne, le jour où il avait vendu sa récolte, il ne lui était resté que sept dollars. Pour commencer, il lui fallait payer trois pour cent par mois pour son emprunt, et, au bout de dix mois, il avait dû payer trente pour cent, sans compter un autre trente pour cent sur les intérêts non payés. En plus, pour assurer la sécurité de l'emprunt, Jeeter avait dû verser la somme de cinquante dollars. Il n'avait jamais pu comprendre pourquoi il avait dû payer cela, et la banque ne prit pas la peine de le lui expliquer. Quand il avait demandé ce que représentaient ses cinquante dollars, on lui avait dit que c'était simplement le droit de contracter un emprunt. Quand tous les comptes furent réglés, Jeeter s'aperçut qu'il avait payé plus de trois cents dollars et qu'il en retirerait personnellement un profit de sept dollars. Sept dollars au bout d'une année de travail ne lui paraissaient pas une juste rétribution pour la culture du coton, surtout étant donné qu'il avait fait tout le travail et avait, par-dessus le marché, fourni le terrain et la mule. Il était même encore endetté car il devait encore dix dollars à celui qui lui avait prêté la mule pour faire pousser son coton. Avec l'aide de Lov et d'Ada, il avait découvert qu'il avait perdu finalement trois dollars. L'homme qui lui avait loué la mule insistait pour être payé, et Jeeter lui avait donné les sept dollars, et il en était encore à chercher les trois autres pour finir de solder sa dette. ... [...]
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