En temps de tyrannie, écrire c’est bien, combattre c’est mieux !
Avec l’âge, le déguisement devient superflu… Qui pourrait soupçonner un vieillard ?
Le bouton de rose cherche la lumière du soleil pour éclore.
Que reste-t-il de la vie excepté d'avoir aimé ?
Il se dit des choses devant lesquelles je détourne la tête. Non, ce qui se dit n'est pas. Quoi ! Une voix ne pourrait pas, si c'est la voix d'un exilé, demander grâce dans un coin perdu de l'Europe, pour un homme qui va mourir, sans que M. Bonaparte l'entendit ! Sans que M. Bonaparte intervint ! Quoi ! M. Bonaparte qui a la guillotine de Belley, la guillotine de Draguignan et la guillotine de Montpellier, n'en aurait pas assez, et aurait l'appétit d'une potence à Gernesey ! En même temps qu'il y a un tout-puissant au ciel, il y aurait ce tout puissant sur la terre ! Non ! (…) Pourquoi Tapner, au lieu de tuer une femme, n'en a t-il pas tué trois cent, en ajoutant au tas quelques centaines de vieillards et d'enfants ? Pourquoi, au lieu de forcer une porte, n'a-t-il pas crocheté un serment ? Pourquoi, au lieu de dérober quelques schillings, n'a-t-il pas volé vingt-cinq millions ? Pourquoi, au lieu de brûler la maison Saujon, n'a-t-il pas mitraillé Paris ? Il aurait un ambassadeur à Londres. (Victor Hugo, lettre à Lord Palmerston, secrétaire d'état à l'intérieur en Angleterre, 1854)
Demain dès l'aube, à l'heure ou blanchie la campagne,
Je partirai. Vois tu, je sais que tu m'attends.
J'irai dans la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo - les Contemplations
Ceux qui nous approuvent sont tièdes et ceux qui nous combattent sont d'une détermination sans faille.
A ceux qui hantent nos mémoires
Le malheureux s'est égaré dans le labyrinthe de ses sentiments.... et me voici seul, face à la sombre et fatale question de vie et de mort, déshabillée, dénudéd, brutalement mise à jour. En le dénonçant c'est sa sentence de mort que je prononce...et parce qu'une âme se sera enfuie d'un corps misérable avec les hurlements d'un damné, tout sera bien?! Ah, briéveté chétive de la justice humaine!
...la chambre du capitaine, ce "maître après dieu" ! Un bien autre personnage à mon sens que n'importe quel ministre du roi ou lieutenant-général du royaume !
Entre exil et exil, le poème est boussole du cadavre qui rentre au pays.
Maintenant que du deuil qui m’a fait l’âme obscure,
Je sors pâle et vainqueur…
La douleur fait place à la paix.
Je peux sentir ta présence qui inonde ce lieu.
Je peux entendre ton rire dans le chant des oiseaux.
Et sentir ton souffle sur ma joue.
Paris, palais des tuileries
[…]
Nous ne pouvons pas nous contenter de moderniser quelques îlots ou de créer des quartiers nouveaux comme ce fut le cas sous la monarchie de juillet. C’est toute la ville qu’il faut transformer et unifier.
Parfait, Haussmann ! Je suis impatient de voir ces grandes artères s’ouvrir et les quartiers populeux s’assainir !
Ceux que nous pleurons ne sont pas absents, ce sont des invisibles (Victor Hugo)
Désormais, je ne voyagerai plus qu'en rêve !
Vous pouvez enchaîner les corps…
Mais vous enchaînerez pas les consciences !
Je t’en prie Adèle ! Quand cesseras-tu de nous torturer avec cet instrument ?
Et toi, père, quand cesseras-tu de préférer les morts aux vivants ?
-Je t'en prie, Adèle! Quand cesseras-tu de nous torturer avec cet instrument?
-Et toi, père, quand cesseras-tu de préférer les morts aux vivants?
p7 ...la chambre du capitaine, ce "maître après dieu" ! Un bien autre personnage à mon sens que n'importe quel ministre du roi ou lieutenant-général du royaume !
En imagination, je grimpais dans leurs haubans, je me hissais à leurs hunes. Je me cramponnais à la pomme de leurs mâts !