On raconte qu'une des premières éditions de l'America's cup fut gagnée par l'équipage américain qui avait pris en compte ce principe : pour qu'une voile ne se déforme pas au détriment de la prise au vent, il faut la tailler de sorte qu'elle se présente en droit fil au niveau de la bordure de la voile, ce qui n'était pas le cas des voiles britanniques taillées dans le biais. La reine Victoria assistait à l'arrivée en tête du voilier américain et voulait savoir où étaient les navires anglais ; il lui aurait été répondu "Majesté, il n'y a pas de second!" les voiles anglaises furent rectifiées dès la compétition suivante. Dans les années 1920, Madeleine Vionnet comprendra que couper les tissus de biais autorise justement des déformations qui étaient proscrites par le droit fil et dont elle saura tirer parti.
Un gramme de sol contient de l'ordre de cent millions de bactéries, sans parler des champignons et des virus! (p.18)
Notons enfin que la masse d'un atome est concentrée presque intégralement dans son noyau, qui lui-même occupe un espace encore cent mille fois plus petit que l'atome. Ainsi, si l'atome était agrandi à l'échelle de la ville de Paris, le noyau aurait au mieux la taille... d'une pastèque. (p.28)
Ce que Galilée venait finalement de saisir, c’est que, si l’on multiplie la taille d’un objet par dix, son poids, mille fois plus grand, se répartit sur une surface qui, elle, n’est que cent fois plus étendue. Construire grand, c’est donc lutter en permanence contre des forces de compression qui augmentent avec la hauteur, et ce, même si on a pris soin d’élargir la base de l’édifice.
Le corps humain abrite plus de bactéries (sur la peau, dans le tube digestif, etc) qu'il ne possède de cellules propres. (p.20)
Chaque globule rouge vit 120 jours, ce qui oblige notre corps à en produire environ 2 millions par secondes. (p.20)