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3.78/5 (sur 78 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 16/10/1888
Mort(e) à : Boston , le 27/11/1953
Biographie :

Eugene Gladstone O'Neill est un dramaturge américain.

Il suit pendant ses années d’enfance son père James O'Neill, un acteur américain d'origine irlandaise, lors de ses tournées théâtrales. Il étudie ensuite à l’université de Princeton de 1906 à 1907, avant d'occuper un poste d'employé dans sa ville natale.

De 1909 à 1912, il prospecte des gisements aurifères au Honduras, occupe le poste de directeur adjoint et d’acteur dans la compagnie de son père, sillonne les mers comme marin jusqu'en Amérique du Sud et en Afrique du Sud, puis il collabore à un journal de New London (Connecticut).

Ayant contracté la tuberculose (sous une forme bénigne toutefois), il séjourne en 1912 dans un sanatorium où il écrit ses premières pièces de théâtre ; il décide alors d'entrer à l’université Harvard pour suivre les cours d'écriture théâtrale dispensés par un grand spécialiste de l'art dramatique, George Pierce Baker.

Plus que n'importe quel autre dramaturge, O'Neill a introduit dans le théâtre américain un réalisme dramatique initié par Anton Tchekhov, Henrik Ibsen, et August Strindberg.

Généralement ses écrits impliquent des personnages vivant en marge de la société, luttant pour maintenir leurs espoirs et aspirations, mais glissant finalement dans la désillusion et le désespoir. O'Neill explore les aspects les plus sombres de la condition humaine.

Il reçut le prix Nobel de littérature en 1936 et le prix Pulitzer quatre fois : en 1920 pour "Derrière l’horizon", en 1922 pour "Anna Christie", en 1928 pour "L'Étrange intermède" et en 1957 (à titre posthume) pour "Le Long Voyage vers la nuit". Ses autres pièces les plus connues sont "Désir sous les ormes", "Le deuil sied à Électre", et sa seule comédie "Ah, Solitude !".

Après avoir souffert de multiples problèmes de santé (alcoolisme y compris) pendant plusieurs années, O'Neill a finalement fait face à la maladie de Parkinson, dont les tremblements dans les mains lui ont rendu impossible l'écriture pendant les dix dernières années de sa vie. Il a essayé la dictée, mais s'est trouvé incapable de composer de cette façon.

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Source : Wikipédia
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Vidéo de

The Iceman Cometh, film réalisé par John Frankenheimer en 1973, d'après une pièce de théâtre écrite par Eugene O'Neill en 1939. Bande-annonce


Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Eugene O'Neill
Qui aurait envie de voir la vie telle qu'elle est s'il pouvait faire autrement ?

LONG VOYAGE DU JOUR À LA NUIT.
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Eugene O'Neill
"Il n'y a ni présent ni futur, il n'y a que l'étérnel recommencement du passé."
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Eugene O'Neill
Il n’y a ni présent ni futur, il n’y a que l’éternel recommencement du passé. dans « une lune pour les déshérités »
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JAMIE : Qu'est-ce que l'homme sans un bon vieil amour de femme ? Une nom de Dieu de coquille vide.

Acte IV.
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MARY : Oh, ne dis pas ça. Mon bébé ! Tu me fais affreusement mal !
EDMUND : Désolé, maman. C'est toi qui en as parlé. Écoute, maman. Je vais te le dire, que tu aies ou non envie de l'entendre. Il faut que je parte en sanatorium.
MARY : Que tu partes ? Non ! Je ne te laisserai pas ! Comment le docteur Hardy peut-il conseiller de telles choses sans même me consulter ! Comment ton père peut-il le laisser faire ! Et de quel droit ? Tu es mon bébé à moi !

Acte III.
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TYRONE : Pardon pour le retard. Le capitaine Turner s'est arrêté parler et quand il est parti à discuter, celui-là, plus moyen de s'en dépêtrer.
JAMIE : Tu veux dire quand il est parti à écouter.

Acte II, Scène 1.
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EDMUND : J'étais de quart à l'aube dans la hune. Mer calme, cette fois-là. Juste une houle de fond paresseuse et un roulis très lent, comme somnolent. Les passagers dormaient, personne de l'équipage en vue. Pas un bruit fait par l'homme. La fumée noire s'épandant hors des cheminées à l'arrière, tout en bas. Rêver, oublier le quart, se sentir seul, au-dessus de tout, isolé, à regarder l'aube grimper comme un rêve peint sur le ciel et la mer dormant ensemble. Et là, le moment d'extase et de liberté est venu. La paix, la fin de la quête, le havre dernier, la joie d'être part d'un accomplissement bien au-delà des craintes, des espoirs, des rêves des hommes, si pitoyables, si sordides, si cupides !

Acte IV.
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"TYRONE. Mary ! Pour l'amour de Dieu, oublie le passé !
MARY (avec un étrange calme objectif). Pourquoi ? Comment le pourrais-je ? Le passé est le présent, n'est-ce pas ? C'est aussi l'avenir. Nous essayons tous de nous y soustraire, mais la vie ne nous laisse pas faire.
***
TYRONE. Mary! For God’s sake, forget the past!
MARY (with strange objective calm). Why? How can I? The past is the present, isn’t it? It’s the future, too. We all try to lie out of that but life won’t let us.”
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JAMIE : Alors je ferais mieux d'aller en ville avec Edmund. Les mauvaises nouvelles, en plus de ce qui est arrivé à maman, ça pourrait lui faire un choc.
TYRONE : Oui, vas-y avec lui, Jamie. Soutiens-le, si tu peux. Si tu peux sans y voir un prétexte pour aller te saouler !
JAMIE : Avec quel argent ? Aux dernières nouvelles, la gnôle, ça se vend toujours, ça se donne pas.

Acte II, Scène 2.
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MARY : Pourquoi est-ce que tu n'allumes pas, James ? Il commence à faire sombre. Je sais que tu détestes ça, mais Edmund t'a démontré que ça ne coûte pas grand-chose, une ampoule qui brûle. Ça n'a pas de sens, de laisser la peur de l'hospice te rendre pingre à ce point.
TYRONE : Je n'ai jamais dit qu'une ampoule coûtait cher. C'est de les laisser allumées, une ici, et une là, qui fait des rentes à la Compagnie d'Électricité.

Acte III.
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