Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 30-10-1917
Mort(e) le : 25-03-2004
Né(e) à : Lyon , le 30-10-1917
Mort(e) le : 25-03-2004
Biographie :
Né à Lyon le 30-10-1917, décédé le 25-03-2004, petit-fils de paysans, cévenol par son père et pied-noir par sa mère, Euloge Boissonnade passe une partie de sa jeunesse dans l'ambiance colorée, chaude et parfumée de la blanche Alger. A la déclaration de guerre, il s'engage au 5ème R.T. Algériens et se retrouve aux Compagnies Sahariennes. C'est entre In-Salah et Tamanrasset que pour la première fois il entendit parler de Conrad Killian. Trente ans plus tard, il y pensera encore.
Carrière : Secrétaire du Bureau central d'écoutes radioélectriques d'Alger (1941-43), Chef du Centre radio-électrique à Tlemcen et à Oran (1942-46), Créateur d’émissions policières pour la radiodiffusion à Tunis (1947), Membre du cabinet civil du général Juin, résident général de France au Maroc (1949-51), Journaliste au Maroc pour l’Agence France-Presse (1951-53), Envoyé spécial permanent de Paris-presse-l’Intransigeant au Maroc (1953-57), Correspondant de l’Associated Press et de Paris-Match au Maroc (1953-57), Journaliste à l’ORTF (1957), Grand reporter à Radio-Luxembourg (1958), Secrétaire de rédaction de l’émission Week-end à RTL (1968), Collaborateur de la revue Historia et Journaliste à France-Inter (1973), Professeur à l’université du Zaïre et Responsable de la section audiovisuelle de l’Institut des sciences et techniques de l’information (1976-82), Membre de l'Académie des sciences d'Outre-Mer (depuis 1997), Sociétaire de la Société des gens de lettres, de la Société des auteurs dramatiques et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem).
Œuvres : deux recueils de poésie : Larmes et Sourires pendant l’orage (1944), Pétales de roses au fil de l’onde (1946); Conrad Kilian, explorateur souverain (histoire de la découverte du pétrole au Sahara et au Fezzan) (1972, prix Emeraude 1974), Piaf-Cerdan, l’amour foudroyé (1983), la Belle de Halley (1985), Jamais deux sans trois ou l’étrange destin d’Alain Poher (1986), le Mal zaïrois (1990), du Sahara de Conrad Kilian au Koweit de Saddam Hussein (1991), la Révolution française, l'étendard sanglant est levé... (1995), 100 ans de jeux Olympiques (1996), le Baptême de Clovis, naissance de la nation française (1996), Kabila : clone de Mobutu (1998), Rouget de Lisle, l'oublié du Panthéon (1999), Sydney, les jeux olympiques de l'an 2000 (1999), 18 Brumaire, Bonaparte confisque la Révolution (1999); nouvelles historiques et de science-fiction; une trentaine de pièces policières radiophoniques.
+ Voir plusNé à Lyon le 30-10-1917, décédé le 25-03-2004, petit-fils de paysans, cévenol par son père et pied-noir par sa mère, Euloge Boissonnade passe une partie de sa jeunesse dans l'ambiance colorée, chaude et parfumée de la blanche Alger. A la déclaration de guerre, il s'engage au 5ème R.T. Algériens et se retrouve aux Compagnies Sahariennes. C'est entre In-Salah et Tamanrasset que pour la première fois il entendit parler de Conrad Killian. Trente ans plus tard, il y pensera encore.
Carrière : Secrétaire du Bureau central d'écoutes radioélectriques d'Alger (1941-43), Chef du Centre radio-électrique à Tlemcen et à Oran (1942-46), Créateur d’émissions policières pour la radiodiffusion à Tunis (1947), Membre du cabinet civil du général Juin, résident général de France au Maroc (1949-51), Journaliste au Maroc pour l’Agence France-Presse (1951-53), Envoyé spécial permanent de Paris-presse-l’Intransigeant au Maroc (1953-57), Correspondant de l’Associated Press et de Paris-Match au Maroc (1953-57), Journaliste à l’ORTF (1957), Grand reporter à Radio-Luxembourg (1958), Secrétaire de rédaction de l’émission Week-end à RTL (1968), Collaborateur de la revue Historia et Journaliste à France-Inter (1973), Professeur à l’université du Zaïre et Responsable de la section audiovisuelle de l’Institut des sciences et techniques de l’information (1976-82), Membre de l'Académie des sciences d'Outre-Mer (depuis 1997), Sociétaire de la Société des gens de lettres, de la Société des auteurs dramatiques et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem).
Œuvres : deux recueils de poésie : Larmes et Sourires pendant l’orage (1944), Pétales de roses au fil de l’onde (1946); Conrad Kilian, explorateur souverain (histoire de la découverte du pétrole au Sahara et au Fezzan) (1972, prix Emeraude 1974), Piaf-Cerdan, l’amour foudroyé (1983), la Belle de Halley (1985), Jamais deux sans trois ou l’étrange destin d’Alain Poher (1986), le Mal zaïrois (1990), du Sahara de Conrad Kilian au Koweit de Saddam Hussein (1991), la Révolution française, l'étendard sanglant est levé... (1995), 100 ans de jeux Olympiques (1996), le Baptême de Clovis, naissance de la nation française (1996), Kabila : clone de Mobutu (1998), Rouget de Lisle, l'oublié du Panthéon (1999), Sydney, les jeux olympiques de l'an 2000 (1999), 18 Brumaire, Bonaparte confisque la Révolution (1999); nouvelles historiques et de science-fiction; une trentaine de pièces policières radiophoniques.
Source : https://www.whoswho.fr/decede/biographie-euloge-boissonnade_15791
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Citations et extraits (1)
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page 162 [...] Le 17 juillet 1930, ayant obtenu l'audience qu'il sollicitait, Conrad Kilian se présentait à l’Élysée. Subjugué par la personnalité de Kilian, le Président Doumergue le retint pendant trois quarts d'heure, écoutant avec une curiosité croissante le détail de ses expéditions, prenant note de ses suggestions et de l'intérêt qu'il y aurait à agir avec promptitude. [...] Net, précis, l'exposé qu'il fit met à nu en quelques dizaines de lignes la personnalité de Kilian. Il révèle le patriote pour qui l'intérêt du pays passe avant toute chose. Il démontre également une connaissance profonde de la politique du moment et des données économiques pouvant en découler. [...] Gaston Doumergue est vivement impressionné par l'objectivité tactique de Kilian, la précision de ses arguments. Dans son rapport, aucune place n'a été faite au hasard. Le Président de la République promet d'étudier le problème et de le défendre, le cas échéant.
Mais quel gouvernement, quel ministre, accepterait de se laisser dicter de semblables volontés, sur un ton qui, sans être discourtois, revêt parfois l'aspect d'un ultimatum ?
Ce fut, tout au long de sa carrière, le défaut majeur de Kilian. Il n'avait pas son égal pour coucher sur le papier des chefs-d’œuvre de diplomatie, mais il ignorait hélas! la manière de les présenter. Conscient de sa valeur et des résultats scientifiques qu'il avait obtenus, souvent au péril de sa vie, il n'admettait pas la contradiction dans un domaine où il se jugeait seul compétent. [...]
Mais quel gouvernement, quel ministre, accepterait de se laisser dicter de semblables volontés, sur un ton qui, sans être discourtois, revêt parfois l'aspect d'un ultimatum ?
Ce fut, tout au long de sa carrière, le défaut majeur de Kilian. Il n'avait pas son égal pour coucher sur le papier des chefs-d’œuvre de diplomatie, mais il ignorait hélas! la manière de les présenter. Conscient de sa valeur et des résultats scientifiques qu'il avait obtenus, souvent au péril de sa vie, il n'admettait pas la contradiction dans un domaine où il se jugeait seul compétent. [...]
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