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3.88/5 (sur 2007 notes)

Nationalité : Islande
Né(e) à : Akranes , 1988
Biographie :

Eva Björg Ægisdóttir est une écrivaine islandaise.

Elle est née et a grandi à Akranes, une petite ville de l'ouest de l'Islande, située proche de Reykjavik. Adolescente, elle a gagné une compétition de nouvelles ; ce qui l’a déterminé dans son choix de devenir écrivaine.

Après une licence en sociologie, elle s’est installée à Trondheim, en Norvège où elle a obtenu une maîtrise en Mondialisation.

Après son retour en Islande, en 2015, elle a enfin décidé d’écrire son premier roman. "Elma" ("Marrið í stiganum", 2018) est devenu un best-seller en Islande. Il a été récompensé du Blackbird Award, un prix créé par Yrsa Sigurdardóttir et Ragnar Jónasson pour promouvoir les meilleurs espoirs du polar islandais.

"Les filles qui mentent" ("Stelpur sem ljúga", 2019) nous fait retrouver son inspectrice Elma, dans un roman psychologique prenant.

Elle vit à Reykjavík, avec son mari et ses trois enfants.

page Facebook : https://www.facebook.com/evabjorgauthor/

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Quais du Polar 2021 - Entretien avec Eva Björg Ægisdóttir


Citations et extraits (150) Voir plus Ajouter une citation
Les adultes ne sont pas beaux lorsqu'ils dorment, seuls les enfants bénéficient de ce privilège.
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Il avait remboursé le prêt pour son appartement et possédait un petit coussin d'économies sur un livret à la banque, l'héritage de ses parents, décédés dans un accident de voiture lorsqu'il avait vingt ans. Financièrement, il se portait mieux que beaucoup de gens de son âge, mais cela ne lui semblait pas très enviable. A choisir, il aurait préféré avoir toutes les dettes du monde et ses parents toujours en vie. Mais cela ne fonctionnait pas comme ça.
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Une carte de félicitations pour un baptême.
Je l'observe avec incrédulité. Il doit s'agir d'une erreur. Ma fille a trois ans, et même si elle a été baptisée, cela s'est fait en toute discrétion. Pas de célébration particulière. Je me suis contentée de griffonner son nom sur un formulaire. Lorsque je déplie la carte, mon cœur manque un battement : Félicitations pour ta petite fille. Maintenant je sais où tu habites, je viendrai peut-être te rendre visite.
On dirait une menace.
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Elle se rappelait l'effet apaisant que l'ancienne bibliothèque avait sur elle. Le plaisir qu'elle prenait à déambuler dans les allées, enivrée par l'odeur des livres.
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Elle se sentait bien assise à cette table. Du temps où elle avait encore des couettes, elle y faisait ses devoirs, son cartable jaune posé à côté d'elle, pendant que sa mère cuisinait. Combien de gaufres, combien de "skonsur", ces pancakes à l'islandaise, avait-elle engloutis dans sa jeunesse ? Elle avait connu dans cette cuisine des moments paisibles, à l'abri du chaos du monde. Cette pièce lui tenait lieu de refuge.
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Depuis l'année 2000, une vingtaine d'homicides avaient été recensés. La plupart des meurtres d'hommes commis par des hommes étaient liés à l'alcool. Quand les victimes étaient des femmes, il s'agissait le plus souvent de violence domestique. Elma savait que cette violence, souvent cachée, pouvait se déchaîner dans les appartements les plus cossus, au milieu de meubles signés par les plus grands designers.
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Dans le cadre de son travail, elle avait souvent été témoin des souffrances que subissaient les enfants. Des foyers brisés où les parents bénéficiaient sans cesse de nouvelles chances dont ils ne tiraient pas profit. (...) Selon elle, le système ne fonctionnait pas, il n'était pas pensé pour le bien-être des enfants, mais pour tout autre chose.
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Elma se dit que la maison n'avait pas dû beaucoup changer depuis sa construction, sans doute dans les années 1970. Le sol était recouvert d'un tapis - chose rare en Islande, où on les considérait généralement comme démodés et antihygieniques - et les murs tapissés de panneaux de bois sombres.
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Reykjavik est telle que je m'en souviens : une petite ville qui fait semblant d'être grande.
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On peut à peine ouvrir un journal ou un article en ligne sans voir son visage sur une publicité : " Petra vous rend visite et transforme votre intérieur en sanctuaire."
Elle répéte le mot "sanctuaire" dans tous les papiers que j'ai pu lire à son sujet : " La maison, c'est avant tout un sanctuaire. Un lieu qui reflète ce que vouis êtes au plus profond de votre âme."
Si les gens se mettent à juger ce que je suis par rapport à mon appartement en ville, je ne veux pas connaître leur verdict.
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