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Nationalité : France
Biographie :

FP Mény, l’auteur de Conquête du désastre (aux éditions Sulliver en 2008) n’est guère connu du grand public.

C’est un sans abri, un marginal. C’est la gendarmerie d’un village de Corrèze qui a averti l’éditeur de sa mort (2008). Son corps a été retrouvé dans une grange : il s’y était sans doute réfugié pour se protéger du mauvais temps. L’auteur avait 43 ans.

FP Mény a publié en 2005 White Trash Napoléon aux éditions du Quartanier.

Source : /www.lalettrine.com
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« […] A-t-il déjà travaillé ? Jamais. A-t-il de la famille ? Passons. Où dort-il en ce moment ? Dans une pièce en attente de travaux, ni eau, ni électricité, ni sanitaires, sans doute prêtée par une copine. Les femmes l'ont souvent tiré d'affaire, question de look […]. Un auteur qui feinte avec la pluie, qui résiste à la blanche et au rouge, qui garde la tête claire et haute... et parvient à se faire publier ? […]  […] Les curieux parviendront aisément au site de l'écrivain : efpe.free.fr, très élégamment conçu. Il s'y qualifie de "clochard français et écrivain parisien" […].  Conquête du désastre", dans la revue Mortibus No 2, est un texte plus politique et plus révélateur des frustrations, des rages de l'écrivain bouillonnant d'images qui sait qu'il crie dans le vide de la rue. Pour personne. […] Obscur et touchant, jouant comme un enfant triste avec les mots et les rêves, Mény (1965-2008) [alias de Frédéric Pontonnier], fils de deux toxicos, élevé par sa grand-mère, poursuit, vainement croit-il, un propos délibéré, travaillé, expressif et donc littéraire. […] » (Jean Soublin, dans : https://www.lemonde.fr/livres/article/2006/12/21/ecrire-et-crier-dans-le-vide-de-la-rue_848324_3260.html) « […] pourtant je suis clochard, clochard instruit, sans famille, moi j'ai la chance de m'être instruit, d'avoir dès le départ été projeté dans un tel fiasco que ça pouvait pas être pire dès lors que je restais vivant, ça m'a pris tout de même vingt ans de remonter le courant, aujourd'hui j'ai rien, mais ça va. J'aime bien la phrase on est jeté dans ce monde, mais on est pas de ce monde. […] » (FP Mény) « […] Répétitions incantatoires, polémiques, ellipses, interruptions, ruptures, où se mêlent inserts, maximes, aphorismes. La question étant de glisser à travers. Si je mets pas les guillemets, ils vont me tuer : « Dans les écrits du solitaire on entend l'écho du désert. » On ne peut pas dire qu'il ne s'est rien passé on ne peut pas faire mine ou faire comme avant... Je ne dis rien de précis juste de façon générale l'écriture et le problème de sa captation… » (FP Mény) 0:00 - 1er extrait 0:14 - 2e extrait 0:42 - 3e extrait 1:02 - 4e extrait 1:13 - 5e extrait 1:23 - 6e extrait 1:39 - 7e extrait 2:15 - 8e extrait 2:26 - 9e extrait 2:49 - 10e extrait 3:00 - 11e extrait 3:11 - 12e extrait 3:30 - 13e extrait 3:46 - 14e extrait 3:57 - 15e extrait 4:20 Générique Référence bibliographique : FP Mény, Conquête du désastre, Éditions Sulliver, 2008 Image d'illustration : https://www.facebook.com/FPMeny/ Bande sonore originale : Lacrymosa Aeterna Industry - Heart melt Heart melt by Lacrymosa Aeterna Industry is licensed under a CC-By 2.0 license. Site : https://lacrymosa.tuxfamily.org/?Eponyme-I-a-soundtrack-for-my-life #FPMény #ConquêteDuDésastre #LittératureFrançaise

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Au bout du compte, pas de quoi crier venez voir. Le problème de vivre au jour le jour, c’est que quand tu regardes derrière, y’a rien, et un jour ou l’autre, tu finis bien par te retourner, alors là, c’est la claque et de deux choses l’une, ou bien tu réagis en espérant qu’il soit pas trop tard ou bien tu te défiles avec plein de connards qui t’amènent l’addition alors que t’as rien demandé et que t’es plutôt habitué à te barrer sans payer.
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D’abord notre jeunesse dépolie par la lumière et les fastes de jupes personnifiées puis le cours a changé et le toc l’emporte et charrie ses alluvions où quelque part nous a vu naître et on se décarcasse à trouver la caverne.
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Tout arrive conformément à la logique d’une idée, quand on est plus conscient d’un truc, on est plus conscient de rien, quand on sait pas où on va, on est conscient de nulle part : théâtre d’ombres peuplé de personnages d’infortune qui font franchement pitié, pour une ville indifférente ils se regardent beaucoup, cherchant sans doute chez l’autre leur nombril.
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Nous sommes nombreux à avoir fait les beaux et à déchanter dans nos clairières, tellement à la merci du regard des autres, mais c’est pas grave parce qu’avec un peu d’intelligence on trouvera toujours un truc à faire et que la deuxième partie de notre vie sera encore meilleure que la première parce que la première nous aura servi de leçon.
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Toute chair sème la ruine en traçant sa route sur la terre, son algue est un corps pourrissant à l’entrée du bassin.
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Le fait de vieillir sans avoir jamais rien fait pourrait s’apparenter à une sorte d’exploit personnel, mais pour notre génération vissée au No Futur et sustentée au RMI, ce n’est que la pierre angulaire, une marque de fabrique qu’on est pas près de revoir.
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Je ne veux plus vivre dans un pays de sauvages où les cultureux assommants bombent le torse et mes oreilles pâtissent de leurs babas au rhum, ce déluge inapproprié de noms propres de Borges à Montreuil-sous-Bois, pourquoi la culture rend prétentieux.
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Le truc, c’est qu’à force de se la jouer ultra-individualiste, on y a laissé des plumes, on fait rien sans personne et aujourd’hui le problème, c’est que les amitiés qui te portent vers d’autres horizons, elles viennent de loin.
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On écrit parce que ça se voit pas pour lutter contre tout ce qui se voit.
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Cette ville n’est peut-être plus la capitale du pays, mais certainement encore la capitale du mépris, cette mentalité de fonds de commerce, cette vulgarité étalée, le petit peuple s’en est allé.
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