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2.79/5 (sur 73 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bayonne , 1958
Biographie :

Fanny Bruker a passé son enfance en région parisienne. Issue d’une famille bourgeoise elle a fait des études d’institutrice, puis de bibliothécaire.

Aujourd’hui elle vit à Royan dans une maison au bord de l’Atlantique, entourée de ses quatre chevaux, ses trois chiens, ses chats et ses moutons…

En 2007, son premier roman Far Ouest (Lattès), sorte de road movie à la française, reçoit un bon accueil.

Elle a obtenu le prix de la Ville 2010, au 5e salon du livre féminin, pour son deuxième roman paru chez Lattès, J’aimerais tant te retrouver.

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Bibliographie de Fanny Brucker   (7)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
"Un homme qui cherche sa mère c'est un type qui même s'il travaille dans le bâtiment n'a rien construit, sans doute parce qu'il n'a aucune idée de ce que aimer veut dire, et qu'il fait tout pour ne pas le savoir parce qu'il se dit que ce sera pire encore de découvrir de quoi on l'a privé."
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"_Parce que vous envisagez sérieusement de cous installer ici ? [...]
_Pourquoi, ça vous paraît débile ?
_Difficile.
_Rilke dit qu'une chose soit difficile doit être une raison de plus de nous y tenir."
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On ne pouvait pas lui demander de comparer ça avec son mariage ou avec la naissance de ses enfant qui étaient des évènements heureux, mais dans lesquels elle ne s'était investie qu'à moitié. Elle en voulait pour preuve qu'il fallait être deux pour obtenir ce résultat.
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Le volume à fond elle choisit de mettre Help des Beatles, un titre dont les paroles lui parlaient tant qu'elle le passait régulièrement. When I was younger, so much younger than today, I never needed anybody help in any way, chantait-elle le poing fermé en guise de micro. But now these days are gone, I'm not so self assured, now I find I've changed my mind and opened up the doors. Elle se mit à se déhancher. Help me if you can I'm feeling down, criait-elle en s'accroupissant avec des mouvements du bassin façon twist, and I do appreciate you being around, lançait-elle en se redressant et en cherchant le doigt pointé vers un public imaginaire la personne à qui s'adresser, help me get my feet back, revenir les pieds sur terre elle en avait besoin, won't you please, please help me ! suppliait-elle les mains jointes avant de reprendre ses déhanbulations à travers les deux pièces de la maison.
Elle continua de danser en sélectionnant les morceaux les plus entraînant puis finit par s'écrouler sur son lit.
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La marée montait comme une mère qui revient à heure fixe, décalant chaque jour son arrivée avec une précision scientifique dans le but, croyait-il, d’essayer toutes les tranches horaires pour tenter de retrouver quelqu’un qui aurait guetté sa venue
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La main de Dominique dans ses cheveux, la caresse sur son bras, le jeu avec ses doigts, elle avait trouvé ça bien, gentil, pas inquiétant. Les baisers sur ses lèvres étaient doux comme elle l'avait imaginé, les effets qu'ils produisaient aussi dans son cou, mais la langue d'une femme qui cherchait la sienne l'avait tétanisé. Elle avait eu l'impression de commettre un acte provoquant, d'une insolence très déstabilisante.
Mais pas au point de se redresser, pas au point d'empêcher les boutons de son chemisier de se laisser faire en se laissant défaire, ni de priver ses seins de la curiosité avec laquelle ils raidissaient leurs pointes vers une bouche qui semblait s'amuser de leur impatience, en abuser, qu'est-ce qui lui arrivait, plus personne au standard là-haut dans le cerveau, son corps qui ondule et se laisse soulever pour être déshabillé, ce souffle court, ce cœur qui bat, la peur de ce que va révéler cette main qui plus bas, effleure, caresse, abandonne et revient, cette main qu'elle plaquera plus fort avec les siennes pour tenter de garder l'intense fugacité de ce qui ne se retient pas.
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La haine de la différence, qu'elle soit raciale, religieuse ou sexuelle, est un sentiment qui peut dormir étouffé chez des gens bien attentionnés mais qui s'avère d'une cruauté sans limite dès lors qu'un drame l'a réveillé.
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C'était ce soir-là qu'elle avait découvert le pouvoir des mots. Que pour tuer son père, sa mère n'avait pas eu besoin d'un revolver ou d'un couteau, mais qu'elle avait simplement fait usage de mots. Bien aiguisés, bien tranchants, pointés au bon endroit, ils pouvaient faire du bon boulot. Pas d'empreinte sur une arme, aucune trace de sang. Pas de verre à laver ni de cachets suspects, le crime était parfait.
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Il y a des renaissances qui ne s'expliquent pas. Il faut les vivre, pensa-t-elle. Il faut plonger dans les creux d'une vague et en bondir tout de suite après, glacée et revigorée, se tenir là, les cheveux ruisselants, nue face à cette nature, à cette immense étendue d'une incroyable beauté, et se sentir invincible, invincible et immortelle, et cela d'une manière d'autant plus saisissante que, mortelle, elle avait l'impression de l'avoir été plus que de moyenne.
Était-ce Rose Verneuil qu'elle était venu chercher, ou une raison d'exister? Si elle semblait en l'instant avoir trouvé la seconde, la première continuait d'en animer le projet.
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Minuit vingt tout de même, elle ne connaissait quasiment personne ici, qu'est-ce qui lui prenait de boire un verre avec une lesbienne. Oh et puis après tout, décida-t-elle en assommant son sac sur le canapé, les quelques péquins qui s'inquièteraient de son sort devaient tous être en train de dormir à poings fermés et elle était à peu près certaine que même violée et défigurée, ils lui demanderaient si ça ne pouvait pas attendre le lendemain.
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