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3.36/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Mons , le 28/12/1906
Mort(e) à : Bergen-Belsen , le 15/03/1945
Biographie :

Fernand Demoustier, qui utilisa le pseudonyme de Fernand Dumont, est un écrivain surréaliste belge né à Mons le 28 décembre 1906 et mort le 15 mars 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen.

Fernand Dumont rencontre Achille Chavée vers 1922 à l'Athénée royal de Mons. Il s'inscrit en 1924 dans des études de droit à l'Université libre de Bruxelles, où il retrouve Chavée et obtient son diplôme en 1930. Il se marie alors avec Christine De Bruycker, avec qui il ne cessera de correspondre.

En 1931, Fernand Dumont découvre le premier Manifeste du Surréalisme d'André Breton. Lui ayant écrit en juin 1933, il le rencontre à Paris en septembre, ainsi qu'Éluard. En 1934, Dumont rejoint d'emblée le groupe "Rupture", fondé par Achille Chavée, André Lorent et Marcel Parfondry, rencontre à Bruxelles, par l'intermédiaire de son ami Max Servais, E. L. T. Mesens et Paul Nougé, puis devient avoué à Mons. Il publie en 1935 L'influence du Soleil dans l'unique numéro de la revue Mauvais temps de Rupture. Il est la même année co-signataire du Couteau dans la plaie qui réunit pour la première fois le groupe surréaliste de Bruxelles, Magritte, Mesens, Nougé, Scutenaire, Souris, et celui du Hainaut (Bulletin international du surréalisme, n° 3). Dumont commence en 1938 à écrire La dialectique du désir, dont il a l'idée depuis 1933 et qu'il achèvera en 1942, et divorce de Chritine de Bruycker. En 1939, remarié avec Georgette Chamart (« Nébuleuse »),il est parmi les fondateurs du « groupe surréaliste en Hainaut » avec Chavée, Marcel Lefrancq, Armand Simon, Louis Van de Spiegele, et collabore en février 1940 au premier numéro de L'Invention collective de Magritte et Ubac.

Arrêté le 15 avril 1942 au Tribunal de Mons en pleine plaidoirie, Fernand Dumont est emprisonné le 9 août à Louvain, rejoint en décembre par le surréaliste Louis Van de Spiegele. Le 7 avril 1943 ils sont transférés à la citadelle de Huy, le 22 octobre 1943 au camp de concentration de Vught, près de Bois-le-Duc (Pays-Bas), le 5 septembre 1944 à celui de Sachsenhausen (Allemagne), puis de Neuengamme. Il est décédé le 15 mars 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Fernand Dumont (II)   (1)Voir plus

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Fernand Dumont (II)
Tu es entrée
et toute la lumière est entrée avec toi
et tout est devenu simple
si simple et si facile
que je ne comprends plus l'homme que j'avais été

J'ai respiré longtemps
les splendides fleurs bleues de ton regard
et j'y ai retrouvé
cette inoubliable odeur de promesse à perdre haleine
à travers la forêt fraîche de tes cheveux
où toute la jeunesse du monde s'est réfugiée

Alors
je suis entré
très lentement

et dans l'obscurité
je n'ai plus rien vu d'autre
que ton visage
phosphorescent comme une immense nébuleuse

(" A ciel ouvert")
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Nous l'avons tant rêvée
si longtemps défendue
et si souvent servie
et tellement aimée
qu'ils nous ont pris pour elle
et nous ont enfermés

[Recueil "la liberté"]
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ça et la, de splendides utopies formaient des blocs de bâtiments indestructibles dont le seul aspect m'ouvrait de nouvelles perspectives sur la stupidité des traditions humaines. Très loin à l'horizon, au-dessus des derniers contreforts de l'impossibilité, le petit nuage de la mélancolie, celui qui traine depuis des siècles dans tous les ciels du moyen-âge, emportant avec lui le reflet nacré de toutes les princesses mortes de l'avoir regardé trop longtemps des fenêtres de leur tour, le petit nuage de la mélancolie achevait de se dissoudre et je devais déjà me retourner pour le voir disparaitre. Et devant moi, sous une lumière qui ne pouvait être que celle de la certitude, l'admirable équation de l'amour et du désir se multipliait à l'infini comme une double haie.
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On avait beau se trouver au coeur de l'hiver, au milieu de la foule, dans le vacarme d'un carrefour paraphé d'aiguillages, on avait beau poursuivre les préoccupations les plus absorbantes, les conversations les plus animées, les femmes les plus secrètes, il suffisait de traverser le sillage du couple comme la terre traverse le cône d'ombre d'une éclipse, pour se retrouver en présence de cette rêverie envahissante comme le liseron
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Je venais de tenter une de mes dernières chances poétiques : il s'agissait de la rencontre fortuite - et pourtant certaine - d'une femme que je n'avais pas encore vue, mais dont le parfum s'amoncelait à l'horizon comme une nuée d'orage
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