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Critiques de Florian Arfeuillère (10)
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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

Déjà merci à l'auteur et à la maison d'édition pour l'envoi de ce roman.

C'est un roman que j'ai lu en seulement quelques jours et j'ai clairement adoré.

Un roman passionnant, écrit avec précision et surtout avec passion, on sent que l'auteur s'est investi sur ce roman.

Une écriture fluide et captivante malgré les 440 pages que je n'ai pas vue passer.

En deçà de l'intrigue, on en apprend beaucoup sur l'histoire du vin, les affaires de famille et j'ai justement été captivée par tout ça et j'en ai appris beaucoup.

Entre la Corrèze et le Bordelais, j'ai fait un voyage, j'ai passé un bon moment de lecture avec Antonin.

Un roman qui saura j'en suis sûre ravir les amateurs d'histoire et de vin.
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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

Les folles années Vin est un livre qui se déguste savoureusement du début jusqu'à la fin. Etant novice dans le domaine du vin, je n'ai pas pour autant été perdue lors de ma lecture. Grâce à la plume de l'auteur qui est d'une incroyable finesse et poétique, j'ai découvert et appris de nombreuses choses autour du vin. Ce fut une lecture enrichissante et intéressante en plus d'être très agréable. J'ai passé un excellent moment auprès d'Antonin, de Mauricette, de Françoise, de Charlotte et de bien d'autres personnages.



L'auteur possède une grande et réelle connaissance dans le domaine du vin et suite à ma lecture j'y ai ressenti le fait qu'il y avait mis son cœur à l'ouvrage. J'apprécie grandement le fait de découvrir de nouvelles choses concernant des domaines qui me sont inconnus. De ce fait, je sais qu'en règle générale je vais passer un excellent moment durant ma lecture. J'ai beaucoup apprécié aussi les annotations en bas de page qui nous permettent de comprendre certaines expressions et autres. Un procédé très plaisant pour le lecteur. En tout cas c'est le cas pour ma part.



Les folles années Vin est une histoire délicieuse en tout point ou le sujet principal de celle-ci tourne autour du vin. Ça va de soi ! Cette histoire est tout simplement superbement bien construite du début jusqu'à la fin et à travers laquelle nous rencontrons des protagonistes hauts en couleur !



Antonin est l'un de mes protagonistes préférés de part sa personnalité, sa façon d'être et sa façon de penser et d'agir. C'est un jeune homme bienveillant, gentil, doux, très courageux et qui est très respectueux envers autrui. Il est toujours prêt à venir en aide à sa famille et puis il a des projets d'avenir bien concrets.



Ici, on y découvre des secrets de familles, une enquête concernant un éventuel trafic de toiles, la confrontation à la sécheresse, aux reptiles devenus fous envahissant la Corrèze et tuant les bêtes des paysans voir même des humains et surtout l'affaire familiale de vente de vin en belgique de la famille d'Antonin. Nous découvrons également des femmes extraordinaires qui ont décidé de prendre leur vie en main et de la vivre comme bon leur semble. Notamment Françoise, qui est une femme très courageuse et exceptionelle. Nous sommes plongés dans les années 1920 et il faut dire qu'a cette époque la femme etait considérée comme le sexe faible et l'auteur à réussi à nous demontrer ici que ce n'est aucunement le cas. Antonin va faire la rencontre de divers personnages plus intéressants les uns que les autres et notamment Françoise et Charlotte, deux femmes qui ne le laisseront pas indifférent. Antonin est un personnage qui va beaucoup évoluer au fil des pages. Il faut savoir que celui-ci subit une grande emprise de la part de son paternel pour l'éventuelle reprise du flambeau de l'affaire familiale et il va vouloir y mettre un terme. Il va par la même occasion montrer à son père de quoi il est capable et lui prouver qu'il a bien pris en compte tous ses conseils pour lui permettre de futures ventes de vin auprès de nouveaux potentiels clients.



Un voyage fort plaisant en France et en Belgique. De la Corrèze jusqu'à Bordeaux et Bruxelles. L'auteur à amplement réussi à me faire rêver les yeux ouverts et je lui en suis fort reconnaissante. J'ai appris énormément de choses et ce fut fort satisfaisant. De plus, nous avons à faire à des rebondissements et des révélations qui m'ont littéralement surprise car je ne m'y attendais pas du tout ! Mais vraiment pas ! C'est une lecture vraiment incroyable que je vous conseille vivement et je remercie infiniment l'auteur pour m'avoir accordé sa confiance.



La dégustation de ce livre fut délicieuse et savoureuse à souhait en plus d'être plus qu'agréable !



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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

: Un livre qui nous plonge au cœur du terroir, des traditions . En plus d’une intrigue autour du vin , l’auteur nous plonge dans les années folles avec des rencontres féminines marquantes . Un roman instructif pour ceux qui ne connaissent pas grand chose à la négoce du vin , le travail en amont et aval. Tout au long de votre lecture , aux côtés d’Antonin et de son père qui vendent du vin , Mauricette sa sœur , Françoise et tant d’autres nous voyageons au rythme des cabarets , des musiques , et ressentons presque les arômes du vin. Au travers sa plume , on ressent tout l’amour que l’auteur a pour ce monde au travers cette famille , les expressions limousines. Antonin veut se libérer de l’emprise de son père et va reprendre le flambeau familial dans la négoce du vin. Un jeune homme plein de fougue que nous allons suivre en Corrèze , Bordeaux et Bruxelles . Au cours de ses voyages ce jeune homme moderne , fougueux va rencontrer des femmes dont certaines connues comme Joséphine Baker , Colette . Un homme qui a la tête plein de projets qui vont être bousculés par des obstacles sur son chemin. Des secrets de famille , une enquête dans le monde de la peinture , la rude vie des viticulteurs qui doivent se battre contre des fléaux rythment notre lecture avec des personnages attachants comme Antonin , Françoise une jeune femme pleine de courage . Antonin va devoir faire ses preuves auprès de son père et lui prouver de quoi il est capable pour reprendre le flambeau familial . Il doit convaincre son père , ses clients qu’avec lui tout est possible . La plume de l’auteur est pleine de poésie, agréable à lire . On ressent l’énorme travail de recherches sur le monde du vin , les régions , l’histoire … Un bon moment de lecture qui change de ce que j’ai l’habitude de lire .
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Corrèze-près-Bordeaux

Si vous aimez le vin de Bordeaux , si vous aimez les histoires du 19ème siècle , si vous aimez les aventuriers et si vous aimez la Corrèze , alors ce roman est pour vous .

L'auteur , corrézien par sa famille mais parisien d'adoption , nous raconte une histoire complètement fictive , mais nous narre également un fait historique , ou comment un Corrézien quasi analphabète a réussi à vendre du bordeaux à des Belges de Namur , en donnant à son vin l'appellation "Meymac-près-Bordeaux" .

Les personnages de ce roman sont Jean , pauvre et né de père inconnu , et Antoine , petit exploitant , obligés tous deux de s'embaucher comme scieurs en long , l'un pour avoir une vie décente et l'autre pour nourrir sa famille .

Suite à un accident grave survenu au cours d'une compétition pour scieurs en long , Jean se retrouve soigné et hébergé dans la famille de Filley de la Barre , de la noblesse locale . Il finit par s'éprendre de sa fille Léontine et lui fait un enfant , qui meurt à la naissance .

Honteux , Jean s'enfuit comme un voleur et finit par arriver en Belgique à Namur , où il va se lancer , contre toute attente , dans le commerce du vin . Mais pour ce faire , il a un besoin absolu de son ami Antoine , qui dispose d'un réseau de connaissances et qui organise donc le transport des barriques depuis Bordeaux .

Parallèlement à cette épopée viticole , un grand-père corrézien raconte l'histoire plus ou moins légendaire du négoce du vin entre Meymac et Namur à sa petite-fille de 19 ans .

L'écriture de ce roman est fluide , il se lit facilement , on ne s'ennuie pas une seconde . Mais il y a parfois quelques digressions qui nous ramènent au présent , mais qui n'apportent rien , ou si peu à la narration de l'histoire : il me vient à l'esprit ces pages sur la cueillette des cèpes , par exemple .

Surtout , il existe des invraisemblances qui sautent aux yeux du lecteur : Léontine se serait à nouveau retrouvée enceinte des oeuvres de Jean , alors qu'il n'est fait nulle part mention d'une rencontre entre les deux personnages . Et c'est tellement improbable que cela se soit passé après qu'il l'eût lâchement abandonnée en la laissant accoucher seule, au risque de sa vie . Et surtout en quittant la demeure familiale en la laissant complètement abandonnée , et sans un mot d'explication .

En outre , il y a une scène assez peu plausible où Léontine menace Jean avec un couteau sous la gorge , en lui interdisant de continuer le commerce du vin , lequel s'exécute sur-le-champ !

Ceci dit , ce roman a le mérite de nous apporter de nombreux éléments sur les relations de la Corrèze avec le Bordeaux (il y a 300 kilomètres entre les deux !) et sur le négoce du vin par des Corréziens qui n'ont pas un seul cep de vigne chez eux , mais qui ont su tenter cette aventure assez incroyable .

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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

Une très belle histoire sur le fond, des particularités sur la forme.



Il y a des passages très bien (ceux romancés) et d'autres où le soufflé a manqué de retomber. En effet, comme on passe d'un style à l'autre (historique, biographique, enquête limite policière, histoire de famille, ...), il faut parfois un petit temps d'adaptation entre chaque style. Ce mélange de genres apportent en revanche une touche d'originalité.



L'auteur a, par ailleurs, pris le parti d'aller loin sur beaucoup de sujets. Ex : le personnage principal passe par Paris, et notamment la Gare d'Orsay. Du coup nous avons une description de son architecture, un rappel du contexte de sa création, qui nous entraîne sur l'exposition universelle, sur la tour eiffel, puis sur Mata Hari et sa vie.... donc c'est un roman très bien détaillé mais qui peut dérouter certains lecteurs, notamment en fonction des sujets abordés (agriculture, politique, music hall, art, ....). Il faut savoir revenir à l'histoire ensuite, et ne pas se perdre. Personnellement plusieurs sujets m'ont vraiment intéressé et l'on sent le travail de l'auteur dans la restitution de ses détails.



Je garde pour moi les différentes péripéties et enquêtes que va vivre le personnage principal, et vous laisse le découvrir en commençant ce roman 😉
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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

Les Marchands de Meymac - Les folles années vin de @arfeuillereflorian aux éditions @geste_editions



Je pense qu'un bon livre, comme un bon vin, doit être décanté avant d'en parler. Cela fait quelques semaines que j'ai fini l'ouvrage de Florian. Et je suis heureuse de partager avec vous toutes les effluves qui entourent le souvenir de ma lecture.



Un parfum de ravissement. À la découverte de ce livre tous mes sens étaient ravis. Dans les mains il en impose tout en légèreté et en douceur. Mes yeux pleins de gourmandise avaient hâte de commencer cette histoire.

Un parfum de terroir et de sueur. L'histoire a totalement comblé mon avidité. J'ai découvert un peuple, les correziens à travers un personnage principal complexe et touchant, à travers une famille unie et très attachée à sa terre, et une magnifique fraternité. J'ai découvert le courage de ces paysans désireux de sortir de la misère pour entrer dans un nouveau siècle avec plus de libertés. J'ai découvert la petite histoire de la Corrèze qui a fait la grande Histoire des vins de Bordeaux, de ces négociants acharnés et fins stratèges, qui ont décidé de ne pas subir la fatalité et d'en faire une opportunité en partant des mois en Belgique pour vendre du vin.

Un parfum d'amour et de désir. Parceque ce livre a de nombreuses facettes et celle de l'amour m'a beaucoup plu. L'amour entre un frère et une soeur, puissant et protecteur. L'amour d'un père pour son fils, maladroit mais total. L'amour, le vrai, celui qui peut bouleverser une vie et vous fait pousser des ailes. Florian a su développer ces différents liens avec beaucoup de délicatesse et d'intelligence.

Un parfum de polar et de suspens. Bien menée et dans un rythme parfait, l'intrigue se tisse admirablement et je suis allée de surprises en stupéfactions. Un plaisir pour la lectrice assoiffée de frissons que je suis.



Pour résumer, ce livre est d'une grande richesse. Il m'a beaucoup apporté. Très bien écrit, sa lecture me laisse des souvenirs agréables et touchants et j'espère vous avoir donné l'envie de le lire.

Merci beaucoup Florian et merci aux éditions @geste_editions pour ce merveilleux moment de lecture 🙏🌹
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Les marchands de Meymac : Les folles années vin

Après avoir eu du mal à entrer dans l’histoire d’Antonin je l’avoue, j’ai été emportée par son histoire.

Ce n’est pas juste une histoire de vendeurs de vin. Ça va bien au-delà. Alfred, le père d’Antonin aimerait que ce dernier reprenne le flambeau mais à sa façon.

Antonin aimerait s'émanciper de ce père limite castrateur. Il a une vision plus moderne de son métier, une vue différente de celle de son père.

Sa première rencontre avec un garçon boucher et sa fiancée Charlotte, servante chez de riches Belges, va changer sa vie et sa façon de voir son avenir. Sa seconde rencontre, avec Françoise, venue vendre du vin de la même région que lui va le conforter encore plus dans sa décision de changer radicalement les choses.

En parallèle Antonin va découvrir une facette de la vie qu’il ne connaissait pas, la vie nocturne, les spectacles «de noirs» dont Joséphine Baker est la figure de proue et surtout l’émancipation de certaines femmes. Il va aussi découvrir des secrets et des personnes qui vont bouleverser sa vie.

Ce roman est truffé de références sur le vin, sa fabrication, les régions Bordelaises tout comme des références historiques. On sent l’énorme travail de recherches fait par l’auteur.

Ce roman m’a lui aussi fait sortir de ma zone de confort et au final mon esprit s’est laissé bercé par les aventures d’Antonin. Il m’a aussi permis de découvrir l’énorme travail qui se cache derrière un bon cru de Bordeaux !

Merci à Florian Arfeuillère et La Geste éditions pour ce service presse papier.





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Corrèze-près-Bordeaux

Reçu dans le cadre de MASSE CRITIQUE. Merci à BABELIO et à l'éditeur LA GESTE de m'avoir fait découvrir ce livre.



Tout d'abord, il faut bien le préciser, ceci est un roman avec des personnages fictifs, incarnant avec plus ou moins de précision les réels habitants de Meymac ou de ses environs corrèziens, devenus marchands de vin de Bordeaux en territoire Belge au XIXème siècle et qui inventèrent l'appelation "Meymac-près Bordeaux" pour rebaptiser la ville de Meymac proche de 300km des vignes bordelaises.





Le roman met en scène un grand père corrèzien qui va raconter l'histoire des premiers marchants corrèziens à sa petite fille de 19 ans. Dans l'ensemble l'idée est bonne, le récit rappelle les veillèes d'antan au coin du feu dans le "cantou" (le renfoncement autour des cheminèes corrèziennes dans lesquelles on mettait un banc pour rester au chaud près du feu, où on mangeait des chataignes grillèes en racontant des histoires les soirs d'hiver).





Les métiers d'antan (les scieurs de long, les gabariers) sont évoqués. La "culture" du ramassage des cèpes, la vie rudes des petits fermiers du plateau de Millevaches sont aussi décrites. De ce point de vue là, aucune critique, c'est bien présenté, bien expliqué.



Dommage que l'écriture n'aille pas dans la logique du récit. On nous présente un grand père racontant une histoire à sa petite-fille et en fait le récit reste classique, comme un roman ordinaire, pas de commentaire du grand père, rien qui évoque un récit oral fait à un tiers. Pire, l'auteur glisse ici ou là une réflexion (sans doute la sienne) sur des événements actuels, des choses disparues..etc, ce qu'il aurait pu présenter comme une digression du grand père dans le récit. Et bien non, c'est un simple paragraphe inséré dans le récit classique.



Une déception donc sur la mise en forme de l'histoire.



Sur le fond, c'est une histoire simple, très descriptive avec des personnages peu attachants car plutot classiques. Ce n'est pas désagréable, mais pas enthousiasmant non plus.



Enfin la conclusion sur la descendance de Jean m'a décontenancé car il ne me semble pas que le récit de la conception de cet enfant ait été donné dans le livre (sauf oubli de ma part) et on tombe des nues au récit de la mère en fin de roman...



En conclusion: un roman plutot de style "roman régional" qui évoque parfaitement la région, son histoire et le vin. Mais un style moyen qui n'apporte pas d'enthousiasme à la lecture.



Et, pour ma part, je pense qu'une postface donnant la réalité historique (même si elle est un peu entachée de légende) du premier corrèzien vendeur de vin aurait été bienvenu pour les lecteurs ignorant les faits.

Ce que je fait ici en chroniqueur voisin (ma grand mère était native de St-Angel voisine de Meymac):



Tout commence en 1865-1866 lorsque le Meymacois Jean Gaye-Bordas dit « barlet » (petit tonneau) eut l'idée de vendre des vins à domicile en Belgique et dans le nord de la France. Comme tous les jeunes paysans du Limousin, il avait fait face à de nombreuses difficultés. En effet, à cette époque, les hommes migraient une partie de l'année et pratiquaient des métiers saisonniers. Jean Gaye-Bordas ne savait ni lire ni écrire mais il avait l’esprit vif. II devint tour à tour colporteur, marchand de parapluies, chiffonnier et se retrouva à Bordeaux où il vendait les lampes à pétrole du milliardaire Rockefeller. Il remarqua qu’un greffier de la région envoyait du vin à un de ses frères à Lille. Il saisit alors l’opportunité de vendre du vin de Bordeaux sous I’étiquette « Meymac-près-Bordeaux » : en même temps qu’il plaçait ses lampes en suivant les vendeurs de toile qui remontaient vers le nord, il en profitait pour vendre son vin. Le succès fut immédiat..


Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Corrèze-près-Bordeaux

J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous transporte dans un chouette univers, l auteur nous fait voyager a travers les campagne de la coreze à la belgique on y apprend pleins de choses sur le métier du vins, un vrai regal!
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Corrèze-près-Bordeaux

Amateurs de terroir, de bon vin, de calembours, régalez-vous!



Corrèze-près-Bordeaux se présente comme une histoire locale racontée par un grand-père à sa petite-fille de 19 ans venue lui rendre visite. Il lui contera les aventures de Jean et Antoine, qui amèneront le vin bordelais jusqu'en Belgique, et avec lui, l'esprit et le terroir de la Corrèze. La Corrèze, Bordeaux, quel est le rapport ? Et bien justement, les deux régions se trouvent des points communs à travers leurs traditions, leur topographie, et semble-t-il, leur amour du bon vin et le sens du commerce.



L'histoire commence avec Jean, sorte de Quasimodo-Jean-Baptiste-Grenouille, originaire de Meymac en Corrèze, dont on ne sait trop s'il est attachant ou agaçant. Il sera en tout cas le moteur de cette aventure, le "renard". Antoine, corrézien lui aussi, sera le chevrier (deux appellations des scieurs de tronc), le raisonnable, celui qui apporte l'idée et l'organise concrètement, quand Jean la rend possible, transforme le rêve en réalité.

Leurs aventures les mèneront jusqu'en Belgique, à Namur principalement, d'où ils créeront, pour des raisons bien particulières, le concept de Meymac-près-Bordeaux.



Ce livre est un mélange de style. A la fois légende locale, histoire populaire un peu romancée, dictionnaire du patois, recueil de jeux de mots (plus ou moins réussis - Yves Wijninkop (comprenez "vin en tête") en est le pourvoyeur principal-), encyclopédie du vin, des métiers traditionnels (le postier, l'apiculteur, le charron, presque une anthologie par moment, c'est une sorte de recueil des connaissances de l'auteur sur le sujet.



On sent la passion de l'auteur pour sa région et pour le vin, pour cette histoire un peu folle, pour la Belgique, aussi. Mais si les informations concrètes sont bien là, au point de donner parfois la sensation de lire une encyclopédie romancée, la poésie manque un peu. Le tout reste un peu neutre, on ne s'attache pas aux personnages, voire on les trouve un peu catalogués, figés, clichés (le grand-père bienveillant, la petite-fille "moderne", le mal-aimé qui fonce et réussit malgré tout, le raisonnable gentil géant, l'original enthousiaste...). C'est une galerie d'archétypes, qui servent le but pour lequel ils sont là, mais qui n'apportent aucune magie.



En conclusion, cet ouvrage est intéressant à lire, mais pas passionnant. Il instruit, apprend des choses, renseigne, mais ne fait pas rêver, ne transporte pas. On y sent l'amour de l'auteur, et on est satisfait pour lui qu'il ait pu réaliser son envie de coucher cet amour sur papier. L'histoire a fait l'auteur, et c'est une jolie réalisation.
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