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4.23/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Franck Lepage est l'un des fondateurs de la coopérative d'éducation populaire Le Pavé. Militant de l'éducation populaire, il a été jusqu'en 2000 directeur des programmes à la Fédération française des Maisons des jeunes et de la culture et chargé de recherche associé à l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire.

En évoquant la mémoire de Christiane Faure, il aborde de façon critique le rôle de la culture dans la société avec un spectacle intitulé Inculture(s) 1 - L'éducation populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu…, qu'il a joué plus de quatre cents fois lors de « conférences gesticulées » entre 2006 et 2014.

En 2010, Franck Lepage crée, sur le même dispositif mêlant conférence et one-man-show, Inculture(s) - 2 dans lequel il traite du rôle de l'enseignement. Puis Inculture(s) 5 avec Gaël Tanguy, sur la protection sociale à partir du travail théorique de Bernard Friot.

Avec les quatre coopératives d'éducation populaire qui composent "la Grenaille", il accompagne la réalisation d'autres conférences gesticulées dans le cadre de formations organisées par ces coopératives. Une centaine de conférences sont réalisées fin 2014.
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Source : Wikipédia
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Conférence Inculture(s) 5 - "Travailler moins pour gagner plus..." par Franck Lepage et Gael Tanguy


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Vous avez peut-être remarqué que le pouvoir fait un travail considérable sur les mots. Je ne sais pas si cela vous a frappés. Il y a des mots qui disparaissent et il y a des mots qui apparaissent. Vous avez lu Georges Orwell, "1984"? Il y en a peut-être parmi vous qui ont lu ça? Le ministère qui fait la guerre, on l'appelle "le ministère de la paix", celui qui gère la pénurie s'appelle "le ministère de l'abondance", etc.
Chez nous, par exemple, vous aviez un ministère "du travail" qui défendait le droit du travail, puis c'est devenu un ministère "du travail et de l'emploi", avec deux directions dont une défendait le droit du travail et l'autre l'attaquait (au nom de l'emploi, de n'importe quel emploi), et aujourd'hui vous n'avez plus qu'un ministère "de l'emploi et de la solidarité" dont le but est de démolir le droit du travail au nom de la "cohésion sociale".
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L'Education populaire, ce n'était pas le livre, la philo ou la réflexion à la portée de tous, c'était aider les gens à s'exprimer. Il fallait développer l'esprit critique et tous les moyens d'expression étaient bons/ photo, cinéma, théâtre... tout!
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L'essentiel n'est pas d'être utiles aux dominés,
mais nuisibles aux dominants.
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[...] Et je leur expliquais la théorie de "l'excès de culture"! Houla! On en perdait beaucoup là! "Quoi? L'ex quoi?" "L'excès-de-cul-tu-re! Il y a trop de culture. Vous avez toujours pensé qu'il n'y en avait pas assez: il y en a trop". [...]

J'expliquais donc évidemment qu'il y a trop de culture aujourd'hui, par rapport à ce que le travail, l'organisation du travail dans l'entreprise, nous autorise à exploiter comme savoirs, compétences et initiatives. C'est ça, l'excès de culture! C'est former des gens qui sont secrétaires trilingues pour coller des timbres avec une seule langue!

Et dire aux gens qu'ils manquent de quelque chose et que c'est parce qu'ils manquent de quelque chose qu'ils n'ont pas de boulot, c'est honteux! Enfin, quand on est de gauche, c'est un pur scandale! "
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Car l'art et le savoir sont inséparables, comme le sont le documentaire et la fiction. Tout documentaire nous apprend à rêver à partir de ce qu'il nous donne à savoir, toute fiction nous apprend à savoir à partir de ce qu'elle nous fait croire.
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C'est un préjugé répandu de penser que le savoir et la culture à eux seuls sont émancipateurs. Ils peuvent permettre de modifier la trajectoire sociale d'un individu, plus rarement d'opérer des déplacements collectifs à même de faire sortir le peuple d'une place assignée par les logiques sociales. Le savoir, la culture, l'art et l'éducation ont été parfois amenés à servir les stratégies les plus oppressives.
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[à propos du mot "exploité"] : Vous comprenez bien que c'est un mot très, très embêtant pour le pouvoir. Parce que c'est un mot qui vous permet de penser la situation de la personne, non pas comme un état, mais comme le résultat d'un processus qui s'appelle "l'exploitation". Si ce type-là est exploité, c'est donc qu'il y a un exploiteur quelque part!"
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Quand je dis: "j'ai arrêté de croire à la culture", entendons-nous bien, c'est idiot comme phrase! Non, j'ai arrêté de croire, pour être très précis, en cette chose qu'on appelle chez nous "la démocratisation culturelle".

C'est l'idée qu'en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça va les faire pousser, vous voyez? Qu'ils vont rattraper les riches!

Voilà, c'est à ça que j'ai arrêté de croire.
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