Citations de François Bourgeon (288)
Je ne sais où vous allez, mais une quête insensée vous attire si loin que j’en ai peur… Cependant, étrangère parmi les miens, j’ai toujours rêvé de l’être parmi les étrangers
Elle n'avait pas ses quatre mois. Elle n'était rien. Elle était tout. Mes nuits d'angoisse et d'insomnies. Le chant de la fauvette et les grelots du fiacre. Elle ne menaçait rien et n'inquiétait personne.
Louise Michel sur la Virginie :
Petite institutrice, j'écrivais à Hugo et il répondait à toutes mes missives.
Il a pris des distances avec la Commune mais quand Rochefort fuyait les foudres de l'Empire, le poète l'a hébergé quinze mois chez lui.
Henri vous le dira ,ils s'entendaient très bien.......
Allez ! faisons une trêve ! Je te concède qu'Hugo fut un des très rares écrivains à avoir dénoncé la Semaine Sanglante
Miséricorde ! Qu'elle retrouve ses complices gare-loups, gast-blé et morteux, et ils s'en reviendront pour faire des représailles ! Pourtant, nous ne lui voulions pas vraiment beaucoup de mal... Tout juste la tuer un petit peu... Et c'est vous, Monseigneur, qui avez décidé par quels maltraitements nous devions livrer son corps à hontage ! Malheur à vous si nous avions à payer vos débordements de cruauté !
Le point du jour ! Ils sonnent le point du jour ! Tu entends ça, Mariotte ? Ils vont nous découper ! Demande-leur donc de commencer par toi... Surpris par ton courage, ils nous feront peut-être grâce !
Cette république est née les deux pieds dans le sang !
Mais cette vérité dérange ! Le spectre de la guerre civile justifie tous les compromis, lâchetés et silences ! Cette foutue basilique n'est qu'une façon blessante de réécrire l'histoire, imposant aux vaincus la version des vainqueurs en nous la rentrant dans le cul !
La maison du bon Dieu ! ?… Ce truc ?… Ce gros ver blanc molasse qui nous chie ces pustules néo-je-ne-sais-quoi ? ! Allez voir en Bretagne ce que c'est qu'une église !
En pleine période médiévale, sous la menace de la guerre (Guerre de Cent Ans) et de la maladie (Peste noire), nous suivons un bien étrange trio réunissant un chevalier au visage aussi rongé que son âme, un jeune garçon tant idiot que lâche et une fille effrontée et séduisante. Trois est aussi le nombre de tomes composant ce cycle des « Compagnons du Crépuscule ».
J'ai vite été séduit par cet univers moyenâgeux dans lequel pointe des accents fantastiques ici et là. François Bourgeon réussit dès les premières pages à poser une atmosphère sombre, violente et mystérieuse (mais aussi sensuelle) avec quelques envolées poétiques et épiques rappelant les sagas légendaires germano-scandinaves. On pourrait presque penser à du Thorgal. Les dessins servent parfaitement l'intrigue et contribuent à mettre en place cette ambiance dure et froide.
Une très bonne trilogie qui nécessite toutefois un effort au lecteur pour à la fois rentrer dans cet univers torturé et étouffant mais aussi pour comprendre les subtilités de l'histoire. Une fois domptés, on ne peut qu'apprécier...
_ T'as pas besoin de moi, tu as la vieille !... Alors, pour m'avoir, tu peux toujours te palucher !
_ ... Puis si ça vas pas change de pogne ! ... Puis si ça vient pas encore, emprunte-lui les siennes !... Entre vieux débris, on doit pouvoir se comprendre !
_ Sois pas cruche ! REVIENS PRINCESSE!
_ PRINCESSE MON CUL ! Mon nom c'est grenouille ! ...
- How exciting ! Tu me raconteras, dis ?... J'aimerais tant que John se fasse blesser pour moi !
- C'est un père que tu veux pour ton enfant ?... Ou une pension d'invalidité de guerre ?...
- Ah ! Ah !... Tu as raison ! On essayera de le conserver complet ! Je suis heureux, tu sais !... Depuis le temps que je rêve de vivre comme dans les bouquins, un grand truc aventuresque ! Là !... Look at the little owl !...
- Ce regard... C'est tout à fait ton père !!! Mr. Hereford, vous nous mécontentez ! Non seulement vous avez engendré une catin qui se fait culbuter par toute la marine, mais encore, vous semblez impuissant à étouffer le scandale à naître du fruit de ses péchés ! Mr. Hereford nous vous blâmons.
- Hou !... Il fuit ! Il a honte ! ...Honte de savoir sa fille heureuse !...
- C'est comme ça !... Les gens comme lui pensent que tout se paye !... Et comme ton bonheur ne lui coûte rien, il est certain que tu le voles !
- Vous manquez d'audace, très cher. C'est pour cela, je pense, que l'on a préféré m'attribuer le commandement de ce navire !
- J'ai une longue expérience des combats, Monsieur, et, vous le savez très bien, ce n'est pas l'audace qui nous a départagés : ce sont les quartiers de noblesse.
- La Mort n'est rien pauvre imbécile!...Ce n'est qu'un nom qui nous sert à masquer le néant dans lequel tu viens de sombrer.
- la Mort, c'est toi!...La Mort c'est vous!...La Mort c'est ceux qu'Il utilise. Ceux qui Le servent sans le savoir. Lui c'est le fer! Lui, c'est le feu! Lui, c'est la guerre, la misère, la souffrance! Lui, c'est la Force Noire!
Celle-ci dura, dit-on, cent ans...Rien ne la distingue vraiment de celle qui l'a précédée, pas plus que de celle qui l'a suivie...Comme la grêle ou la peste, la guerre s'abat sur la campagne quand on s'y attend le moins. De préférence , lorsque les blés sont lourds et les filles jolies...
- Nos camarades ont été abattus dans la confusion générale. Seules les filles, détenues à l'écart, ont été identifiées à temps et emmenées par les assaillants. Leur camp serait vers " la charnière".
- A-t-elle précisé comment les repérer ?
- Elle a juste ajouté : Si vous ne les trouvez pas, eux, ils vous trouveront !
J'aime regarder l'eau... Quelque soit son parcours, elle revient toujours à la mer...
Et se confond aux vagues où patiente m'attend...
Orgueil et sentiments!... Vous êtes comme votre sœur, stupide et bouleversante!
Je me fous de mes biens! Je me fous du pouvoir!...Je veux seulement comprendre pourquoi le temps s'est joué de nous et j'exige de savoir ce que tu as fait d' Azurée.
Tu railles et tu persifles Cyann. mais si tu étais née dans les Bassins Mineurs, tu paierais toi aussi, de docilité lâche, l'espoir de monter un jour d'un niveau !
Celle-ci dura, dit-on, cent ans.
Comme la grêle et la peste, la guerre s'abat sur la campagne lorsque le blé est lourd et la fille jolie…
La Mariotte est jolie.
Du soir ou du matin, le crépuscule s'étire entre lumière et ombre, comme entre chien et loup.
Le chevalier est loup.
Ces deux-là méritaient un compagnon fidèle.
Mais l'Anicet est lâche…