Extrait 7
l’enfance n’est pas un refuge
mais elle desserre la corde étranglée du soir sur la ville
avec la nuit les mots à force d’essayer tissages incertains béances abandons
dénouent le chant
l’air sur la peau descend de la montagne
le dos contre la pierre la nuit
la ville
respirent
la lumière tremblante des phares
la solitude d’un poème
et le corps-lappiaz
de l’enfant écoute