Extrait 8
rechercher tout ce qui de ma chair fait corps
la respiration de la pierre
le cri de la chevêche dans la nuit qui tombe
l’empreinte des mousses des lichens comme morsure torse
et plus bas la terre la fuite des eaux toutes les eaux le sable nous emportent
l’humidité gagne mon être avec le froid la nuit
et c’est matière d’être rendu à l’éphémère dans la danse des ombres grandes et des lambeaux de lune, étranges ramures, entre les blocs, dans la combe
nuit de cris et de chants
dans l’herbe noire
contre la pierre