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Critiques de François Esperet (9)
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Larrons

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre d'oeuvre. Larrons est une sorte de poésie moderne. Cela ressemble un peu à du slam.



Ici, les plus beaux mots de la langue française côtoient les plus vulgaires. Ce mélange détonant, loin d'être indigeste, rend cette oeuvre toute particulière. En effet, elle ne me fait penser à rien de connu. J'ai du mal à la mettre dans une catégorie: Poésie ? Nouvelles ? Roman ? Larrons est un OVNI littéraire !



Mais pour bien déguster ces chants (car c'est ainsi qu'est divisé ce livre), il faut se concentrer. Ce n'est pas le genre d'ouvrage à lire après une journée éreintante. Prendre son temps est essentiel pour apprécier cette oeuvre.



Dans la poésie, généralement, on sublime le réel. Pourtant ici, ce dernier nous est donné tout cru. Les mots me manquent pour exprimer mon ressenti. C'est paradoxal mais j'ai eu deux impressions en lisant Larrons: une impression de vitesse, comme si l'histoire allait à 100 à l'heure et puis une impression de lenteur, comme un arrêt sur image qui décortique l'état du moment de nos larrons.



Bref, j'ai apprécié cette incursion dans le milieu des escrocs, dealers et autres voleurs. C'est un monde que je ne connais pas et qui ne m'intéresse pas des masses mais Larrons a su me subjuguer du début à la fin.
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Ne restons pas ce que nous sommes

Dans sa forme, l'ouvrage est le recueil des homélies dominicales que François Esperet, diacre orthodoxe, a écrites au sujet de la deuxième lecture, celle qui à la messe précède l'Évangile. Les lectures qu'il commente sont extraites des lettres De Saint-Paul, de la lettre aux Hébreux, ou des Actes des Apôtres. Chaque court chapitre commence par le rappel de l'écriture sainte, que l'auteur commente ensuite. Ses commentaires forment un texte dense, un concentré de réflexions d'accessibilité inégale qui ne se lisent pas d'une traite. Une pause est ainsi la bienvenue entre deux chapitres. L'auteur a le sens des formules qui font mouche : "Que nos vies ne soient pas habituées à l'Évangile, mais habitées par l'Evangile" (page 56) ; "L'oeuvre du Christ unifie, celle du Saint-Esprit diversifie" (pages 160-161). Un regret cependant : il manque une annexe récapitulant l'ensemble des textes commentés.



Sur le fond, François Esperet met en évidence l'actualité de la Parole de Dieu. Il est important de ne pas assigner à Jésus-Christ une place dans le temps : il n'appartient pas plus au passé qu'à l'avenir. En étant JE SUIS, il abolit le temps ; le Royaume n'est pas ailleurs et plus tard, il est ici et maintenant, et ceci est vrai depuis toujours.

Même écrite il y a deux mille ans, voire davantage, cette Parole s'adresse donc aux hommes d'aujourd'hui. Et elle nous est personnellement destinée, à chacun (page 167). A ceux qui s'en sentent indignes, François Esperet explique que le chemin du salut consiste à "porter la croix de notre indignité à la suite du Christ qui rend digne" (page 186).



Si le titre de l'ouvrage n'était pas assez explicite, j'ai noté que l'invitation "Nous qui sommes bienheureux parce que nous croyons sans avoir vu, employons-nous à manifester le Royaume pour tous les malheureux qui ont besoin de voir pour espérer croire" (page 125) pouvait lui servir de conclusion.

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Larrons

Après avoir lu quelques avis mitigés, c'est avec un peu d'appréhension que je me suis lancée dans la lecture de cet ouvrage. Et bien je n'ai pas été déçue, j'ai même beaucoup aimé.

Certes, le langage est parfois vulgaire mais tout est jeu de sonorité. Les mots se suivent et s’imbriquent les uns aux autres.

C’est un recueil à lire à voix haute (comme toute poésie) car les sonorités sont vraiment belles et aident à « faire passer » le sujet.

Car le sujet est dur.

Le poète à travers quatre chants nous dévoile la vie des mauvais garçons : la drogue, le sexe, les vices de la nuit…

J’ai beaucoup apprécié également les renvois à l’Odyssée d’Homère à travers sa construction (les chants), les personnage d’Ulysse ainsi que la ville d’Ithaque.

Le livre en lui-même est également très bien : pages épaisses, aucune fioriture sur la couverture, une photo plutôt jolie qui laisse entrevoir que le contenu ne correspondra pas forcément avec ce que l’on attend d’une poésie.
Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Larrons

Larrons est l'histoire de gens vivant en marge de la société, se droguant ou se prostituant. C'est un long poème dans la peau de ces personnages hors normes nous contant leurs péripéties, un poème urbain, écrit comme un rap ou un slam, en lisant les premières lignes, on s'imagine un rythme musical, et on fredonne les paroles. Tout est brut(e), les mots , leur vie et leurs souffrances. Mais malheureusement, j'ai eu de grosses difficultés à lire cette poésie. Il n'y aucune ponctuation ce qui m'a énormément perturbé dans ma lecture au point d'en être lassé et d'arrêter avant la fin de l'ouvrage.



C'est un petit peu décevant parce que les histoires, la vie des ces personnages, sont intéressantes et donnent envie d'en savoir plus. J'ai l'impression de passer à côté d'une belle expérience littéraire mais cette absence de ponctuation est vraiment troublante.



Je le garde sous le coude et m'y replongerais de temps à autre à tête reposée. J'ai envie de le finir, d'aller jusqu'au bout, quelque soit le temps que ça prendra.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Larrons

Ce livre se compose de quatre chants qui évoquent les errements de petits escrocs (dealers, voleurs). Dans chaque récit, l'homme évoque sa femme et sa fille à la fois comme des prostituées et comme des reines, faisant souvent allusion à la mythologie.



Dans chaque récit, l'auteur évoque le monde de la nuit parisienne, de la drogue et de la prostitution. Les petits escrocs se font souvent exploités par les clans et traînent à leurs sortie de prison pour récupérer leur dû. C'est à la fois choquant et désespéré.



le style de l'auteur est atypique avec de longues phrases sans ponctuation qui fait penser à une longue plainte violente et forte.



Souvent l'auteur use et abuse d'un chant lexical et crée ainsi des visions comparatives.



" il avait senti que la belle armada de ses vaisseaux sanguins la flotte insubmersible où son désir embarquant ses galériens désespérée se sabordait de soif et ne battrait plus pavillon"



Il utilise aussi des rythmes en intercalant des mots dans ses longues phrases (par exemple, le nom des stations de métro s'intercale dans le récit pendant le cheminement du narrateur).



Tout cela donne une ambiance étrange, surréaliste, une espèce d'urgence en adéquation avec le style de vie des personnages.



C'est une lecture difficile, impressionnante mais très enrichissante. On peut reprocher la vulgarité mais elle se noie dans le style du récit et semble indispensable à décrire l'environnement.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Gagneuses

Un style qui flingue. Une langue incarnée qui donne un texte rare, où la beauté jaillit de la faiblesse humaine, donnée à voir dans sa nudité crue, mais toujours sans jugement. Entre le milieu de la prostitution et celui de la police, les corps souffrent, se donnent, se reprennent. Ils sont martyrisés mais ils consolent aussi, comme une misère salvatrice. Il n'y a pas beaucoup de textes aussi forts, originaux et dérangeants dans notre littérature française contemporaine, que ce poème-roman de François Esperet.
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Larrons

Je n’ai pas l’habitude de lire ce type d’ouvrage et c’est avec un avis très mitigé que je me lance dans cette chronique.

Larrons est une sorte de poésie moderne qui ressemble un peu à du slam.

On y retrouve aussi bien des très beaux mots de la langue française que des termes très vulgaires.

Le point négatif que j’ai relevé dans cette œuvre est l’écriture. J’ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin de cette poésie sans ponctuation, sans majuscules. Je me suis sentie étouffée par le rythme et j’ai du faire souvent des retours en arrière dans les phrases pour trouver où elles s’arrêtaient.

J’ai eu plusieurs fois envie de l’arrêter et ce qui m’a empêché de le stopper c’est l’histoire en elle-même. Je vous conseille donc de ne pas vous arrêter à cette absence de ponctuation si vous aimez ce genre d’histoire.

J’ai beaucoup apprécié suivre la vie de ces voleurs, ces mauvais garçons qui ont choisi de tomber dans l’alcool, le trafic de drogues, le crime, le sexe et la violence.

On vit les aventures de ces larrons au cours de quatre nouvelles différentes appelées des chants. Je n’ai pas préféré un chant plus qu’un autre, ils se valaient vraiment tous.


Lien : http://lestribulationsdunele..
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Larrons

Larrons est un plongeon incontrôlé, merveilleux et grave, au cœur des vicissitudes de criminels dérisoires, mégalomanes, fous et lyriques.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Larrons

Les Larrons sont ces gens du banditisme. Leurs univers est fait de drogue, sexe alcool et co ! La prostitution, les règlements de compte, les meurtres, ces larrons évoluent dans un univers bien glauque et noir. Et bien qu’ayant à peine 100 pages, ce livre est des plus difficiles que j’ai eu à lire. L’absence totale de
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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