Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 30/03/1951
Né(e) à : Bordeaux , le 30/03/1951
Biographie :
Né à Bordeaux le 30 mars 1951.
Parents français; grands-parents paternels aragonais implantés dès la fin du 19e siècle au cœur de la colonie espagnole dans le quartier des Capucins, dans un Bordeaux populaire évoqué dans son premier roman, Jours de marché, Liana Levi, 2005, qui demeurera dans les ouvrages suivants la matrice plus ou moins lointaine mais qui les relie tous.
Etudes au lycée Michel Montaigne puis à la faculté de médecine à Bordeaux. En même temps se lance en Espagne dans une carrière tauromachique dont il décrira le parcours picaresque sur fond de franquisme finissant dans Bleu ciel et or, cravate noire, Verdier, 2009.
Exerce la médecine pendant vingt ans dans le quartier des Capucins puis dix-sept ans en centre-ville.
Publie en 2012 Federico! Federico!, Verdier, récit, à travers la voix d’un enfant, des destins croisés de deux jeunes hommes dans le Bordeaux et l’Algérie des années 50.
Publie en 2016 Le remplacement, Verdier, qui retrace les débuts d’un jeune médecin dans le marais poitevin entre misère des campagnes et aspiration à la modernité de la société giscardienne.
Un cinquième roman vient de paraître en janvier 2018, Bye Bye bird, Verdier, récit initiatique, entre humour et drame, d’un adolescent immergé en 1965 dans une Angleterre divisée entre mœurs traditionnelles et révolution de la culture pop.
+ Voir plusNé à Bordeaux le 30 mars 1951.
Parents français; grands-parents paternels aragonais implantés dès la fin du 19e siècle au cœur de la colonie espagnole dans le quartier des Capucins, dans un Bordeaux populaire évoqué dans son premier roman, Jours de marché, Liana Levi, 2005, qui demeurera dans les ouvrages suivants la matrice plus ou moins lointaine mais qui les relie tous.
Etudes au lycée Michel Montaigne puis à la faculté de médecine à Bordeaux. En même temps se lance en Espagne dans une carrière tauromachique dont il décrira le parcours picaresque sur fond de franquisme finissant dans Bleu ciel et or, cravate noire, Verdier, 2009.
Exerce la médecine pendant vingt ans dans le quartier des Capucins puis dix-sept ans en centre-ville.
Publie en 2012 Federico! Federico!, Verdier, récit, à travers la voix d’un enfant, des destins croisés de deux jeunes hommes dans le Bordeaux et l’Algérie des années 50.
Publie en 2016 Le remplacement, Verdier, qui retrace les débuts d’un jeune médecin dans le marais poitevin entre misère des campagnes et aspiration à la modernité de la société giscardienne.
Un cinquième roman vient de paraître en janvier 2018, Bye Bye bird, Verdier, récit initiatique, entre humour et drame, d’un adolescent immergé en 1965 dans une Angleterre divisée entre mœurs traditionnelles et révolution de la culture pop.
Source : Editions Verdier
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François Garcia présente son livre paru en 2012 Federico ! Federico !
Citations et extraits (8)
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Le soir même j'ai appelé le service du professeur Lardeur à Bordeaux, au début de sa carrière, un sacré mandarin, celui-là, fils, petit-fils de mandarin, qui avait rompu les amarres depuis 68, un peu plus tard avait fait dans les journaux des déclarations fracassantes au sujet de la contraception, l'avortement, soutenu le projet de la loi de Simone Veil, et les lois de l'Eglise, qu'en faites-vous cher collègue? L'avait apostrophé en réunion plénière, devant tous les étudiants, internes, chefs de clinique et autres professeurs, son ancien ami Chardonneret, l'obstétricien, chaque grossesse comme un cadeau de Dieu, l'enfantement dans la douleur; sont pour moi, cher confrère, des formules imprononçables et, devant la tragédie que traversent certaines femmes je vous invite à évoluer dans vos réflexions, il s'était levé Lardeur, avait joint les mains, sans égarer votre foi, bien entendu ! (p 113)
C'était curieux, depuis quelques jours ils me réclamaient tous de l'aspirine, des gens du village mais aussi des inconnus venus de bourgs alentour s'étaient présentés à ma consultation avec des motifs futiles, pas leur genre, ils cherchaient des raisons, ce qu'ils voulaient, c'était de l'aspirine ou bien ils me tendaient un bout de papier chiffonné où était inscrit d'une écriture tremblante paracétamol, c'est Francine qui m'a éclairé, ils ont déjà fait le coup au remplaçant, l'an dernier, les médecins du cabinet refusent, ils le savent, alors, ils essaient avec les nouveaux, vous avez au moins compris pour qui est ce trafic ? pour votre concurrente ! elle a ri, elle prépare ses mixtures, mélange des plantes, des bouillies, elle en fait des pâtes, des décoctions, et au milieu, qu'est-ce qu'elle y met ? votre aspirine, docteur ! et le tour est joué ! c'est comme ça qu'elle les soulage, votre amie ! (p.47-48)
Devant l'épicerie des Lorca, Mercé servait de gros haricots blancs, des tarbais, à la livre, on vient d'en recevoir deux sacs. Il y avait la queue jusqu'au coin du cours de la Marne. Je l'ai laissée qui s'appliquait à peser juste le poids, chacun son tour ! quand j'ai vu Hossanfleur qui s'approchait, c'est pas votre coin, vous êtes en visite? Non, le travail , mais tu tombes bien.
C'était nouveau ce sentiment de faire reculer le mal, de le suspendre un instant, si cela s'était déjà produit à l'hôpital, c'était le fruit d'un travail d'équipe, de la science de mes aînés, de la perspicacité d'un tiers, au mieux y avais-je contribué. Ici, tout seul, face à face avec l'adversaire, c'était différent. (p.69)
A l'autre extrémité, au bout du long canal qui sortait du village, se tenaient les rassemblements pleins de fumées et de rites charlatanesques de ma concurrente, la guérisseuse. (p.43)
Ici, dans les chambres des adultes, le combat tenait toujours un peu du compromis, ans un halo de fatalité, la responsabilité du patient, le temps de vie qui lui avait déjà été octroyés se mêlaient à la misère, la malchance, un enfant, rien, seule l'innocence. (p.99)
De la magie, c'est de la magie ! a balbutié Marinette, chut ! on a entendu. Seuls des bruits de chaises, de courtes quintes de toux coupaient la voix timbrée du commissaire, le commissaire Bourrel, fine moustache, cheveux coupés en brosse. Alfred a mis à profit une scène où ils marchaient le long d'un quai pour vite récupérer deux bouteilles de mousseux dans un seau d'eau fraîche, allez! on fait péter les bouchons ! Tais-toi ! ont protesté les femmes (...)
Ici, tu vois, on a le kilo inspiré, il marche au sentiment, à l'enthousiasme, et ça fait pas toujours mille grammes.
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