Je vois dans la maresia un symbole, comme un appel à renaître. Peut-être est-ce parce qu’elle est l’équivalent dans la réalité du filtre photographique : à travers elle, tout paraît bien plus beau, plus vaste, plus excitant aussi … Elle rend floues les frontières trop nettes du désir, nimbant d’ambiguïté l’objet de nos regards, détournant nos yeux de l’essentiel, le détail, pour nous plonger dans l’ivresse tropicale d’une plage infinie, d’un soleil inépuisable et, en quelque sorte, d’une jeunesse éternelle …
Qu'allons-nous pouvoir nous dire ? Les retrouvailles avec un vieil ami commencent toujours par un échange de platitudes, de ces nouvelles insipides qui ne se donnent qu'aux grands-parents ou aux anciens collègues : ignorant ce qu'est devenu notre interlocuteur, on prend soin d'éviter les sujets de fond, conscient que toute polémique accroîtrait le malaise.
[...] qu'il est vain d'attendre, d'espérer recevoir, tant que l'on ne voudrait rien donner.
Me vaporiser au-dessus des vagues en des milliers de gouttes de soleil comme des étincelles de fraicheur lumineuse, disparaître ici, dans ce nuage flottant, si bas, qui sépare le sable et la mer et n’appartient à personne.
Une intrigue au cœur de la région Nordeste du Brésil Une photographie poétique et inquiétante de l’âme brésilienne.
Tu me manquais déjà, avant de te connaître.