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Critiques de François Szabowski (92)
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États d'urgence

Merci à la Masse critique de Babélio ainsi qu'aux éditions Le Tripode pour l'envoi du livre "Etats d'urgence" de François Szabowski.



Un état d'urgence est une situation (temporaire) d'exception et de restriction des libertés fondamentales comme notamment celle de circulation, déclarée par le gouvernement et qui place ainsi la démocratie sous contraintes. Sa prolongation ou sa reconduction ont pour conséquence de subvertir en profondeur l'Etat de droit dans un pays (celui des Droits de l'Homme en ce qui nous concerne) qui se revendique comme tel.



Voilà d'entrée, le profil de cette farce contemporaine et on ne peut plus d'actualité que nous propose François Szabowski et qui ressemble à notre situation depuis plus de deux ans. Ici il n'est pas question d'un méchant virus échappé d'un laboratoire mais d'un mal plus commun qui met à mal les finances publiques : les accidents courants, bref les chutes, gamelles, bobos du quotidien qui génèrent des accidents du travail mais aussi des accidents domestiques ainsi que des arrêts maladie de plus en plus coûteux.



Face à cette situation, le Président Bromont déclare donc un état d'urgence en incitant les gens à rester chez eux et adopter des "gestes enclos" (çà ne vous rappelle rien ?) en respectant une distance de sécurité entre une personne et son homologue, un couvre-feu, etc. Et il ne sera pas question de port de masque mais de lunettes virtuelles.



Avec une réelle maîtrise de l'absurde qu'il restitue avec talent, l'auteur dresse le portrait d'un jeune homme qui se retrouve confronté à cette situation et acteur de celle-ci et de son, évolution compte tenu de son passé d'informaticien.



En adaptant à sa façon (en mode absurde et humour) les derniers mois que nous connaissons et qui ont chamboulé notre quotidien, l'auteur nous mène à une réelle réflexion sur les rapports entre les citoyens et la politique, l'acceptation des contraintes (dans l'intérêt de tous) mais aussi la déshumanisation de nos rapports.
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L'amour est une maladie ordinaire

L’amour, qui s’y frotte s’y pique. Car aimer l’autre, c’est se donner corps et âme au bon vouloir d’un partenaire qui vous maltraitera, malgré lui sûrement. De l’amour à l’extase, on passera par l’habitude, remarquant les petits travers de l’autre, s’en agaçant puis s’en accommodant et pour finir, retour à la case départ, l’amour s’éteint et fait place à un brave compagnonnage.



De cela, François n’en veut pas. Que la flamme de la passion, le paroxysme de l’amour s’éteignent, c’est inenvisageable ; il en a trop bavé par le passé.



Aussi, quand l'amour avec un grand A frappe à sa porte en la personne de Marie, feu follet immensément amoureuse de François, ce dernier ne peut envisager la fin de cet amour par lassitude. Et l'idée de génie (avec un grand G) apparut à son esprit tordu : s'il venait à mourir, là maintenant, à l'acmé de leur amour, François laisserait une Marie éperdue de chagrin, veuve inconsolable qui garderait le souvenir d'un être irremplaçable. Les autres hommes de sa vie lui paraîtront fades, et jamais la flamme de François ne s'éteindrait dans son cœur. Mais quelle riche idée François ! allez hop, simulons une mort bien tragique, tiens, passé sous les rames du métro, avec comme messager de la mort, porteur de cette triste nouvelle, son seul ami, Didier, complice malgré lui, obligé de mentir à la pauvre Marie. 



François change radicalement de look, de quartier et devient autre. Mais pas de bol pour notre psychotique, l'amour frappe à nouveau, puis encore une autre fois. Et comme une rengaine, la mort programmée et le pauvre Didier,  désespéré d'annoncer le mensonge à cette brochette de femmes au bord du désespoir. François devient un serial killer de l'amour, malade et parano parvenu au comble du ridicule, faisant monter la tension dans mon esprit de lectrice (et de femme) avide de lui foutre mon poing dans la figure ! 



Bien que le sujet fasse frémir, j'avoue m'être laissée agréablement embarquer dans ce récit picaresque qui a le mérite d'être vraiment original. J'ai adoré détester François, ce parisien nombriliste, égocentrique, égoïste, malade et suivre ses péripéties ubuesques dans les rues de Paris. Et Didier, le pauvre hère, compagnon d'infortune, qui se révèle bien plus complexe qu'on le pense. 



Je comprends qu'on puisse aimer ou rejeter ce genre de romans. Pour ma part, je reconnais faire partie de la 1ere catégorie, d'autant plus que le style de François Szabowski est limpide, coule de source et reconnaissons-le, percutant et pertinent sur les méandres de l'amour et du couple. 



L'amour est une maladie ordinaire est un bon premier roman, original, qui se lit en une après-midi. Pas le roman du siècle mais on passe un agréable moment. Alors ne boudez pas votre plaisir. 



Je remercie les éditions le Tripode pour m'avoir fait découvrir ce succulent roman. 
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Le journal d'un copiste, tome 1 : Les femme..

Après une période de chômage, le charmant et très motivé François Chabeuf obtient un emploi de copiste au CIRMEP, petite entreprise de sa petite ville de province. Ce n'est pour commencer qu'un CDD mais qui pourrait bien se transformer, à terme, en CDI. Et François ne recule devant aucun sacrifice pour obtenir un poste fixe, allant même jusqu'à travailler la nuit pour être à jour dans son travail. L'avenir lui sourit, d'autant qu'il a trouvé en Michel, son collègue, un ami cher et fidèle. Malheureusement, Clémence, la responsable du service, embauche un deuxième copiste : Auguste, un incapable, fourbe et tire-au-flanc qui joue de sa santé fragile pour s'attirer la sympathie de tous. Bien décidé à évincer ce rival machiavélique, François est contrecarré dans ses plans par l'arrivée d'une photocopieuse au maniement obscur. Auguste maîtrise très vite l'engin et François est licencié. Mais il n'est pas seul dans son malheur. Clémence, dépressive après une sordide liaison avec le responsable informatique, est elle aussi renvoyée. Seule, son mari l'ayant quittée en emmenant ses enfants, Clémence propose à François de la soutenir contre rémunération. La cohabitation est difficile, François devant s'occuper d'une femme très perturbée mentalement, surtout quand ses filles meurent dans un accident, tout en recherchant activement un nouvel emploi. Mais au bout de quelques mois, Clémence va mieux et trouve un travail à Paris. François qui vient de commencer une carrière d'écrivain, la suit à contre coeur dans la capitale. Il faut dire que les épreuves traversées ont eu un effet dévastateur sur sa santé qui s'est grandement détériorée et il rechigne à s'installer dans une ville réputée dangereuse...





Qu'il est touchant ce François Chabeuf ! Même si son zèle maladroit tourne parfois au drame, on ne peut que louer son profond désir de travailler pour ne pas être un fardeau pour la société. Attitude méritoire et trop rare ! Alors oui, il est parfois obligé d'intriguer, d'enjoliver la réalité, d'inventer, mais quand on est un brin naïf, soucieux de bien faire, et qu'on n'a pas eu la chance de bénéficier d'une éducation de nanti, il faut savoir se battre à armes égales avec ceux qui cherchent abuser, à mentir, à se soustraire à leurs responsabilités. Et dans ce monde peuplé d'individualistes égoïstes, la tache est rude ! Tous n'ont pas son courage et son abnégation ! Clémence, par exemple, cumule les défauts. Non contente d'avoir brisé son couple, elle se complaît dans une liaison adultère avec François, s'abrutit d'alcool et de médicaments. Heureusement qu'il veille, qu'il la soutient, même si pour cela il doit quitter son appartement, se priver de sortie et sacrifier ses recherches d'emploi. Mais quand François prend un engagement, il s'y tient et met tout en oeuvre pour réussir.

Evidemment, tout cela est du second degré... François est un manipulateur mythomane qui croit profondément à toutes les fariboles qu'il invente pour se sortir des situations épineuses dans lesquelles il s'est lui-même fourré par sa seule stupidité. Tête à claques à la puissance 1000, il s'arrange avec les faits pour les faire abonder dans son sens et commet parfois les pires atrocités pour se rendre la vie plus agréable. Il est toujours sûr de son bon droit et accuse les autres des pires vices sans même entrapercevoir l'ombre d'un de ses défauts. En bref, François Chabeuf est un crétin dont le deuxième prénom est Mauvaise Foi. Et si bien sûr on a envie de le frapper et de sauver la pauvre Clémence de ses griffes, il n'empêche que son journal scrupuleusement tenu est un concentré d'humour qu'on lit le sourire aux lèvres. Car François est tellement "premier degré" qu'il est inévitablement drôle. Un premier tome très réjouissant qui donne la pêche et se lit avec avidité. Génial !
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La brigade de répression du félinisme

Les chats sont un obstacle à l’amour : “J’ai réalisé que si j’étais célibataire, c’était à cause des chats. C’est eux qui empêchaient les femmes de s’attacher durablement aux hommes. […] Le chat, lui, donne l’illusion d’être aimé. C’est pourquoi les femmes qui possédaient un chat ne faisaient pas les efforts indispensables au développement d’une relation amoureuse harmonieuse. Elles laissent de braves types comme moi dans le célibat.” François décide alors de les supprimer. Récit complètement loufoque, cynique, politiquement incorrect, je me suis plusieurs fois esclaffé, on zigouille les chats à tour de bras, mais cette croisade va prendre des proportions démesurées, apocalyptique. Le graphisme est simple, expressif, limité à l’essentiel, dessin au noir, agrémenté de petites pointes de rouge et colle parfaitement avec le ton de l’histoire. Cette bande dessinée est un délire acerbe, cynique, totalement réjouissant.
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L'amour est une maladie ordinaire

Quand François, le narrateur de ce joli roman, se rend compte que la relation qu'il entretient avec Marie est sublime, forcément sublime, il se rend par la même occasion compte que jamais plus il n'atteindra un tel degré de félicité. Qu'à partir de ce moment parfait, tout ne peut que se dégrader, conduire au mieux à une routine, à une vie de couple banale. Dès lors, il ne voit qu'une seule solution pour conserver cet amour parfait… mourir! Aussitôt dit, aussitôt fait. Il entraîne un sdf sur le pont neuf et simule une altercation avant de se jeter dans la Seine. S'il se réveille à l'hôpital Saint-Antoine, c'est qu'il est tombé sur un bateau-mouche qui passait par là et plus exactement sur une australienne obèse qui a amorti sa chute.

Si ce sauvetage le désespère, il lui offre aussi un répit propice à la réflexion. Au lieu de mourir, il n'a qu'à disparaître. Changer d'appartement et de quartier, modifier son look et faire croire à sa mort.

Une stratégie qui semble avoir davantage de succès. Sauf qu'il lui faut aussi abandonner ses piges au Parisien et renoncer à fréquenter certains quartiers, de peur de croiser Marie. Mais grâce à la complicité de son «demi-frère» Didier, des responsables d'une agence immobilière et d'un coup de chance – il se retrouve chroniqueur au Cotillon, journal chargé de la promotion des bars et lieux branchés de Paris – l'avenir s'éclaircit pour lui. Ses piges lui permettent non seulement de tenir le coup financièrement, elles lui offrent la possibilité de boire gratuitement et de faire de nouvelles rencontres. Il n’est bien entendu pas question de tomber à nouveau amoureux, car ce serait trahir Marie dont François essaie d’imaginer la vie sans lui et les souffrances qu’elle peut endurer.

Entre culpabilité et envie de s’émanciper de cette histoire, il va finir par s’engager dans une nouvelle relation. Avec une conclusion semblable, en finir avant qu’il ne soit trop tard! Sur le plan de Paris, il faut cocher de nouvelles zones à éviter (et à contrario le lecteur peut poursuivre son exploration de la capitale, arrondissement par arrondissement). Il faut à nouveau changer de look. Il faut encore une fois faire le mort.

C’est à ce moment que les choses vont commencer à se détraquer. À force de vouloir se rendre invisible, il ne va effectivement plus être reconnu et devenir littéralement transparent. Si la situation a quelques avantages – on peut se servir à la banque, s’habiller avec les vêtements les plus coûteux, elle aussi l’inconvénient majeur de restreindre la vie en société. Sans compter que, loin de s’améliorer, les choses vont empirer. C’est son corps qui petit à petit tend à s’effacer. Les mains puis le bras s’efface, sauf quand il touche les gens.

Si cette touche de fantastique peut sembler un peu trop fantaisiste aux lecteurs attachés au réalisme, elle ravira ceux qui n’ont rien oublié de leurs rêves d’enfant ou ceux pour lesquels la lecture du Passe-Muraille de Marcel Aymé était un pur plaisir. François Szabowski y trouve aussi le moyen de rapprocher ainsi François et Marie pour un épilogue riche en rebondissements. C’est drôle, alerte et non dénué de profondeur. De quoi passer un agréable moment de lecture.


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La brigade de répression du félinisme

Attention aux âmes sensibles, vous allez découvrir au fil des images un sérial Kil-cat-teur en action pour le bien de l'humanité.

Mais est pris celui qui croyait prendre , car le dernier mistigri en date auquel s'attaque notre chaseur parle, boit, fume car c'es un chat russe et il comprend même les desseins de notre chasseur de chats car lui aussi a sa guerre a mener contre les chats européens qu'il trouve trop mous et trops stupides, car ils se sont laissé domestiqués.

Les deux compères vont s'allier plutôt que de se défier afin de mener à bien leur croisade, sauver l'amour.

Au passage, quelques grandes dates de l'histoire revisitées du point de vue de la gente féline.

Drôle, sarcastique, satyrique, empli de dérision.
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Journal d'un copiste, tome 2 : Il n'y a pas..

Le sort continue de s'acharner contre François Chabeuf, jeune copiste au chômage qui tente courageusement une reconversion en tant qu'écrivain. Chassé par sa compagne Clémence, alcoolique et déséquilibrée depuis la mort de ses jumelles, il pensait couler des jours heureux auprès de Rose, la voisine du dessus. Mais la sexagénaire s'est avérée insatiable sexuellement et d'une ingratitude crasse en le chassant également au retour de son légitime époux. A la rue, François ne baisse pas les bras et trouve refuge dans le squat de punks polonais puis dans l'appartement de ses amis Jules et Noémie. Mais sans ressources, il glisse vers la délinquance, entraîné par les bien vivantes jumelles de Clémence auxquelles il s'attache comme un père. Et ses déboires ne s'arrête pas là ! Hector, son éditeur, veut profiter de son statut d'ancien gendarme pour jouer les gros bras, lui voler son salaire, le molester et peut-être même le violer ! Heureusement, François n'est pas du genre à se laisser aller à la dépression. Vaille que vaille, il écrit un deuxième roman, obtient une somptueuse avance de 20 euros de la part d'Hector et trouve même l'amour. Par le plus grand des hasards, il rencontre Véra, une russe volcanique, qui partage son goût pour les boissons alcoolisées. Mais cet amour naissant est contrarié par les cousins de Véra, deux tchétchènes patibulaires qui veulent vivre aux crochets de la jeune femme et voient d'un mauvais oeil l'arrivée dans sa vie d'un amoureux transi. François aura fort à faire pour sauver Véra de ces deux affreux et pouvoir enfin vivre son amour...





Retour dans le monde absurde du copiste mythomane, champion de la mauvaise foi. Manipulateur ou naïf, François Chabeuf a, en tout cas, le chic pour se fourrer dans les situations les plus rocambolesques. Cependant, ce tome 2 marque un tournant dans sa personnalité et François gagne en humanité. Même s'il conserve le don de tourner les choses à son avantage et de toujours se dédouaner, il avoue à Clémence l'un de ses pires mensonges, gros progrès pour cet homme qui jusqu'ici n'assumait aucune erreur. Et puis, le sentiment amoureux adoucit aussi cet égoïste auto-centré. Pour la première fois, il pense à quelqu'un d'autre qu'à lui-même et s'en occupe sans forcément attendre une contrepartie.

Mais malgré ces petits changements, la trame du livre reste identique et l'effet de surprise n'agissant plus, on est un peu las des élucubrations de François Chabeuf. Trop répétitif, ce tome traîne en longueur et on le finit grâce à une bonne dose de persévérance seulement.

Après le flamboyant Les femmes n'aiment pas les hommes qui boivent, ce deuxième opus est une légère déception où la violence semble avoir pris le pas sur un humour qui ne fait plus mouche. Sympathique, mais on peut se contenter du premier tome.
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États d'urgence

Imaginez une société confinée.

Imaginez des interactions sociales, avec vos collègues, vos amis, et même votre famille, très limitées.

Imaginez que l'Autre devienne celui à éviter, celui qui risque de vous nuire.



Vous n'avez aucun mal à l'imaginer? Je vous comprends, moi non plus.

Dans ce roman, il ne s'agit pas d'un virus qui vient polluer la vie des humains mais d'accidents en trop grand nombre qui saturent les hôpitaux. On ne parle pas forcément d'accidents graves mais également de petits incidents de la vie de tous les jours, comme une coupure en épluchant des légumes ou une petite foulure en glissant sur un sol mouillé. Tout cela conduira à une situation ubuesque, «pour le bien de tous, bien évidemment», les distanciations sociales et les gestes enclos la norme, les oeillères remplaçant nos masques.



Cette lecture parlera au plus grand nombre, elle a eu en tout cas une résonance très forte chez moi. Si le pari de l'auteur était de nous faire réfléchir, je peux dire qu'il l'a gagné avec moi. Combien de fois ne me suis-je pas dit, «mais ça je le pense» ou «ça je l'ai vécu» ou «ça je l'ai vu». Mais l'être humain a une capacité d'adaptation étonnante. Combien de fois ne me suis-je pas fait la réflexion , en regardant une série, «mais pourquoi ils ne portent pas de masque alors qu'ils rentrent dans un restaurant?»; ou bien, «mais pourquoi s'embrassent-ils pour se dire bonjour?» Et même, pire, je me souviens avoir regardé bizarrement quelqu'un qui rentrait dans le métro sans porter de masque, comme les personnages de ce roman s'étonnent de voir des gens sortir sans oeillères. Alors qu'on oublie que c'est le fait de porter un masque, ou des oeillères dans le cas présent, qui n'est pas naturel voire normal.



Alors oui, ici, on pourra avancer que François Szabowski grossit le trait. D'accord mais comment peut-on traiter l'absurde par autre chose que l'absurde? S'il avait écrit ce roman il y a trois ans, on en aurait ri, on aurait trouvé ça ridicule, on se serait moqué des personnages, se disant, quand même, que jamais cela ne pourrait arriver. Si seulement...

Regardez juste la couverture en passant, elle reflète clairement ce dont parle le roman.



La plume est moderne et se prête bien à ce genre de sujet, mêlant l'ironie, le cynisme et la comédie tout en distillant une part de peur au fil du roman, comme celle que nous vivons quotidiennement, principalement sur les chaînes dites d'informations... Chronique d'une sinistrose annoncée.



Cette lecture fut très addictive, en prime de faire réfléchir, le genre de livre fait pour divertir mais pas que, le genre de livre qui fait qu'on se sent un peu moins con en se couchant le soir. Si j'avais eu sur moi des post-it, j'aurais pu noter des tas de citations que je trouve extrêmement justes. Et la fin, les larmes sont montées, preuve pour moi que ce fut un excellent roman.

Je n'avais jamais lu cet auteur mais, ça tombe bien, j'ai un autre de ses romans dans ma PAL.



Enfin, un dernier mot sur le livre objet. Je trouve le format idéal, ni trop grand ni trop petit, assez souple donc facile à manipuler. Et la police d'écriture choisie m'a donné un très bon confort de lecture.



Un grand merci à Babelio pour l'opération masse critique ainsi qu'aux éditions le Tripode pour l'envoi de ce livre.



Lu en février 2022

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L'amour est une maladie ordinaire

De nos jours, quand un homme idéalise l'amour, on est assez loin de Cyrano de Bergerac... Mais cela peut se révéler assez drôle, moins léger qu'il n'y paraît et quelque peu amer. Révélateur aussi sur nos façons d'enchaîner les relations, de filer à la moindre peur, d'éluder le moindre obstacle... de préférer un idéal à la réalité, de sublimer plutôt que de goûter.



Voici donc François, spécimen masculin, bien engagé dans la trentaine, écrivain non pratiquant et vivant de petits boulots, combines et autres aides sociales. François aime Marie et c'est tout son problème. Persuadé que son amour a atteint son point culminant et qu'il ne peut que s'étioler, pâlir puis s'éteindre, échaudé par ses précédentes expériences, François veut tout faire pour le préserver. La plupart des hommes auraient utilisé des moyens classiques pour entretenir la flamme : surprendre, entourer l'être aimé d'un feu d'artifice permanent... enfin, vous voyez le truc. Mais pas François. Lui décide de mourir. De laisser dans l'esprit et le cœur de Marie la trace indélébile de l'amour foudroyé en plein bonheur. La meilleure façon selon lui de rendre cet amour immortel... On se doute que cela prépare quelques situations rocambolesques, entre transferts d'identité, vies à réinventer, quartiers à éviter et autres complications somme toute classiques lorsque l'on choisit de s'engluer dans le mensonge et que son meilleur copain, Didier est lui-même en délicatesse avec son identité (je vous passe les détails, vous verrez).



L'auteur mène très bien sa barque, mêlant aux rebondissements de l'intrigue, une dose de réflexion sur la vie moderne, la difficulté d'exister dans l'anonymat d'une grande ville, le paradoxe du rapport à l'autre aussi souhaité que craint. J'ai particulièrement apprécié que le récit flirte avec le surnaturel, lui donnant ainsi une autre dimension, avant un retournement final assez mordant.



L'amour, la vie, les autres... Pas facile tout ça. Mais la stratégie d'évitement est-elle vraiment meilleure que celle de l'affrontement ? A vous de voir... dans la bonne humeur !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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L'amour est une maladie ordinaire

Les Editions du Tripode me permettent de faire un nouvel essai avec François Szabowski. Je n’avais jamais pu entrer dans Il n’y a pas de sparadraps pour les blessures du cœur.

Ici, également, un mec trentenaire ( ?) se regarde le nombril et ne veut pas affronter la vie et surtout, l’amour.

François et marie forment un couple heureux et amoureux.

« Nous étions l’un des couples le plus extraordinaires du monde. Notre entente était parfaite. »

Pour ne pas que ce bonheur partagé, sans tâche, sans faille ne flétrisse et reste à son acmé, il voudrait disparaître, mourir.

Ce con va mettre son plan à exécution. Oui, mais voilà, la mort n’a pas voulu de lui et il se retrouve à l’hôpital où son « demi-frère » (lisez et vous saurez le pourquoi des guillemets, c’est croquignolet), Didier, veille sur lui. Explications, délires, catastrophes

« Si je mourrais maintenant, au plus fort de notre relation, notre amour avec Marie n’aurait pas à subir les épreuves du couple, et ne pourrait donc pas décroître. Qu’elle m’aimerait à jamais. Et que c’est pour ça que j’avais préféré mourir plutôt que de prendre le risque de perdre son amour. »

C’est vraiment un raisonnement vaseux de mec qui ne s’assume pas, qui n’assume pas son, leur, avenir. Peur de perdre, de ne pas être le plus beau, le plus fort, le plus aimant, le plus aimé….

Il monte un plan abracadabrantesque au lieu de disparaître tout bonnement. Il demande à Didier d’annoncer la triste nouvelle à Marie qui, bien sûr, ne verra jamais le corps, ni n’assistera à l’enterrement. Et oui, en plus, cet homme est lâche.

« Comment j’avais dérapé sur une flaque de vomi au bord du quai de la station Place des fêtes, et comment j’étais tombé sur les voies au moment du passage de la rame. Celle-ci m’avait totalement broyé. Mon corps était en morceaux. Il manquait même des bouts. Seule la tête, miraculeusement, avait été épargnée, et j’avais pu être identifié grâce à une ordonnance pour des anxiolytiques qu’on avait retrouvée au milieu de mes viscères, imbibe de bile. ».

On dirait un miracle ! Saint François du Métro himself ! Bien sûr, Marie recevra l’urne funéraire, faut pas déconner, être crédible !!

Quant à François, il s’en va avec une nouvelle identité, un nouveau logement, une nouvelle vie… pleine d’espoir.

Bien sûr, ce qui devait arriver, arriva, il retombe amoureux et….Oui, vous avez compris, il recommence. Didier est encore chargé de la délicate mission, cette fois, elle s’appelle Roxane, puis ce fut le tour d’Anna. Tranquillisez-vous, les scénarios catastrophes de la mort de François n’étaient jamais les mêmes… Il a de la ressource et de l’imagination, le bougre.

Didier, le pauvre se fait avoir, pourtant il le sait

« Il n’y a rien de plus lâche, de plus misérable, de plus bas que de disparaître comme ça, du jour au lendemain. Que de faire sentir à l’autre qu’on n’existe plus. »

Même si ce ne sont pas ses paroles à lui.



Il arrive que le serpent se morde la queue, que les montagnes se rencontrent, que tel est pris qui croyait prendre…

La suite, la chute ? A vous de les découvrir.



Au début du livre, je me suis dit, mince, encore un nombriliste… Y en a marre et puis, cette fois, la magie a opéré. Je me suis laissé prendre au jeu de l’écriture de François Szabowski, son humour grinçant, son ironie, sa tendresse pour son homonyme. J’ai beaucoup aimé la parabole de l’invisibilité. A tout refuser, on devient transparent. La scène du café, chapitre 13 est fort drôle.

Dans ce livre l’auteur a mis en scène le désir, le rêve, le fantasme de certains. Oui, dans un amour naissant il y a toujours la peur du désamour. Pourtant, il y a beaucoup de bonheur, de joie, à faire vivre une union. La folie du début disparait, mais il faut avoir le courage de construire le nid, savoir accepter que l’autre n’est pas l’Icône que l’on voyait au début, accepter de se monter bêtement humain.

« On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Aussi horrible et toxique que puisse être l a personne, il y a au fond de nous ce cancer qui nous fait penser qu’on peut la changer. Qui nous donne envie de la soigner, d’essayer de la rendre heureuse. Même si on sait qu’elle pourra nous faire souffrir à tout moment. Parce qu’au fond, l’amour, c’est ça, malheureusement… »

Oh, François, as-tu compris la leçon ? Pas certaine… « Fuir le bonheur avant qu’il ne se sauve » telle pourrait être ta devise. Il faudrait comprendre que personne n’est parfait, une certaine comtesse ou duchesse l’a écrit avant moi, et, surtout prendre confiance en toi, t’accepter et ne pas fuir.

Ce titre du Grand trip fut un beau voyage en Absurdie et vous savez que j’adore.




Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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L'amour est une maladie ordinaire

Marie + François 4 ever ?



Pour François, l'Amour parfait ne dure pas, il finit tôt ou tard par changer, voire cesser tout à fait. Aussi décide-t-il de mourir au plus fort de son amour avec Marie pour rester intact pour toujours dans son cœur.



Idée pathétique et tordue qui devient carrément délirante quand François décide finalement de simuler la mort et de refaire sa vie en changeant de quartier. Ainsi, pense-t-il, il sera immortel dans le cœur de Marie, qui l'aimera parfaitement toute sa vie, tandis que lui pourra vivre sa nouvelle vie en ayant la certitude d'être aimé intensément. À l'abri du besoin de se faire aimer, trop malin.



L'idée de départ est wtf, mais on se laisse embarquer par la narration à la première personne de François. Son esprit tordu accouche de pensées délicieuses d'absurdité. Entre ses stratagèmes pour disparaître et ses rapports particuliers avec son unique ami amnésique et déprimé, dans un premier temps, on s'amuse de ses délires.

Puis, à peu près à la moitié du roman, le récit bascule dans le fantastique et se transforme en fable...



J'ai bien aimé ce récit loufoque et à prendre au second degré. J'aime le style de l'auteur qui n'est pas ampoulé mais assez frais (la citation du premier chapitre "Les Parisiens sont des têtards pondus dans un fucus en pot, ...." n'est absolument pas représentative !).



Une agréable lecture !
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États d'urgence

Imaginez une société où pour protéger ses citoyens de tous les accidents du quotidien, le gouvernement mette en place un état d’urgence complété de mesures coercitives de protection. Une pure fiction ? Imaginez alors un groupe hétérogène de résistants qui se foutent, pour des raisons diamétralement opposées, d’être protégés.

De ce postulat, François Szabowski décrit un monde, pas si improbable que cela, qui déraille. Un bordel ambiant, absurde et foutraque sur fond de dictature naissante. Le sens des mots se délite, le désir s’évanouit alors que les hommes deviennent machines.

A l’image d’une farce grinçante, ce roman nous renvoie avec force un miroir à peine déformant.

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L'amour est une maladie ordinaire

L'amour ne devrait jamais faiblir, jamais s'altérer. Pour éviter que ce drame n'arrive, François simule sa mort à chaque fois que ses relations amoureuses sont au beau fixe. Il espère ainsi laisser un souvenir inaltérable et inégalable dans le cœur des femmes aimées. Mais attention, disparaître pour renaître de ses cendres n'est pas sans conséquences...

Plein d'humour et de finesse, ce premier roman nous offre une déambulation dans Paris au fil des aventures de François. Un roman qui ne peut que nous faire sourire!
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L'amour est une maladie ordinaire

François est un pervers narcissique en quête d'un amour absolu, éternel. Pour ce faire, il orchestre sa propre mort à répétition, dans l'intention de laisser des coeurs brisés derrière lui, dévastés par la perte d'un amour que le temps n'a pu détériorer. Pourtant cette quête de pureté va sans doute lui coûter plus cher qu'il ne pense d'abord...



Léger et drôle, voici un roman très agréable à parcourir, et qui se fait sensiblement plus grave au fil des pages. Si le ton paraît détaché, le récit parvient tout de même à poser, l'air de rien, des questions pertinentes sur notre humanité et le rapport à l'autre. Sympathique découverte.
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États d'urgence

Ce livre me rappel quelque chose… Un monde où les hôpitaux sont tellement surchargés qu’ils n’arrivent plus à soigner les petits bobos, un confinement avec fermeture de frontières et distanciation sociale. Un monde avec un président qui ment ouvertement au peuple pendant cette épidémie d’accidents et où les journaux télés et internet font tout pour faire planer la panique à bord à coup de phrases chocs… Vous aussi ça vous parle, hein ?

L’auteur maîtrise parfaitement l’ambiance « covid » qu’on a eu au début, ce moment où on était tous un peu paniquer et où l’hôpital, ne pouvant soigner les blessures bénignes, tout finissait par être grave, sauf qu’ici ce n’est pas une pandémie mais plutôt une épidémie de malchance qui frappe la France. Dans un avenir proche et même très proche du nôtre, on se méfie encore plus de l’autre, les rares liens qui nous unissait se tarissent pour laisser place à la technologie, un peu plus avancé qu’actuellement. François Szabowski critique à merveille ce moment que l’on a (enfin) passé, la société en général qui ferme de plus en plus le lien social, la politique qui ment, éborgne, on sent toute l’inspiration de l’actualité de ces trois dernières années pour écrire ce roman.



Ca m’a beaucoup plu, je trouve le ton juste et les personnages apportent tous quelque chose à l’histoire, par exemple Emma, apporte de la contradiction face à notre héros, François, elle amène aussi une révolte intérieure comme extérieure tandis que François lui reste placide face aux évènements, sans vous dévoilez la fin, la donne change un peu par la suite mais le couple se complète bien. Les autres personnages de l’immeuble apportent un peu de sel à l’histoire et de l’humour aussi car mine de rien, sans se claquer les genoux, le roman est plutôt drôle avec le recul.

Bon moment de lecture, j’aime cet absurde qui ressort aussi.

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L'amour est une maladie ordinaire

Voici un de mes nouveaux coup de cœur de cette rentrée littéraire.



Sous ses airs de farce, ce livre offre une réflexion intelligente sur l’amour, le narcissisme et les claques qui se perdent.



François veut que Marie l’aime à jamais. Impossible se dit-il puisque « avec le temps, va, tout s’en va ». Sauf à mourir, et laisser ainsi en suspend le sentiment que l’autre nous porte, puisqu’il ne peut plus se dégrader.



Guignolesque et loufoque, le roman avance à toute vitesse, et prend parfois des airs de contes philosophiques. L’absurdité traverse tout le récit, et les autres personnages sont aussi éberlués que nous face aux agissements et à la logique du narrateur.



Celui-ci est évidemment pris à son propre piège, puisqu’à toujours vouloir disparaître, il court le danger que cela n’advienne réellement. À ce propos, le passage sur la transparence est drôlement bien trouvé et emmène le livre aux lisières du fantastique sans pour autant s’y aventurer vraiment.



Difficile d’avoir de la sympathie, et encore moins de l’empathie, pour le personnage. Et pourtant je l’ai suivi avec un réel plaisir, naviguant au gré d’une écriture joyeuse et maîtrisée, acceptant sans rechigner tous les délires de l’auteur qui semble s’être bien amusé à l’idée de nous amuser.



Mission accomplie.
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Il faut croire en ses chances

[...]



Il faut croire en ses chances n’est pas seulement un roman sur l’écriture et sur ce que l’écrivain est prêt à faire ou non pour passer à la postérité. C’est avant tout un roman sur l’égarement, sur les doutes qui nous assaillent lorsque le moment est venu de prendre des décisions qui vont changer notre manière d’être, notre environnement, notre identité.



C’est aussi un roman comique (mais méchant aussi quand on y pense) où le décalage incessant entre Martinez et son entourage est décuplé par les longs titres des chapitres (une spécialité de François Szabowski) qui composent une sorte de manuel d’urgence en cas de danger de mort - d’autant plus décalé que les péripéties de Martinez auraient besoin d’un autre type de protocole de secours ! Si les personnages sont farfelus, les dialogues et les descriptions piquantes, le rythme des phrases maîtrisé et la narration bien séquencée, on peut toutefois reprocher que les personnages de l’éditeur et de la tante sont cliché.



Aux forges de vulcain, une jeune maison d’édition indépendante, cache derrière des couvertures pas très jolies une mise en page intérieure esthétique, originale (les numéros de page sur les côtés, vous aimez ?) et confortable. Une maison et un auteur à suivre !



Le début de l'article sur mon blog :

http://www.bibliolingus.fr/il-faut-croire-en-ses-chances-francois-szabowski-a106172152
Lien : http://www.bibliolingus.fr/i..
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L'amour est une maladie ordinaire

Les personnages principaux sont François, Marie, la compagne de François, Didier, le demi frère de cœur de François. Jean Luc et Nathalie les agents immobiliers de François. François est un personnage étrange mais intéressant, attachant et cruel. Didier est volontairement un personnage triste, Marie est une femme sentimentale.

L’histoire se déroule à Paris au XXI e siècle. François a la phobie de la routine dans les couples. A chaque relation, il décide d’y mettre un terme en simulant sa mort. Le genre du livre est déjanté il associe l’amour à la mort. Ce livre a beaucoup d’humour.

J’ai beaucoup aimé ce livre de François Szabowski du début à la fin c’est très drôle même si c’est assez tragique pour les compagnes de François. François est intriguant mais finalement assez attachant. Une fois plongée dans l’histoire on est tiré comme un aimant vers la fin, captivée. C’est un roman que j’ai personnellement lu en une soirée, en clair c’est un roman qui se dévore. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires réalistes, qui recherchent des livres faciles à lire et ceux qui sont intéressés par les romans surprenants.

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L'amour est une maladie ordinaire

Dès la couverture on sent que ce livre promet un univers loufoque et atypique.

François agace, énerve. Mais plus on avance dans son histoire rocambolesque, plus on s’attache à cet étrange personnage totalement égocentrique, prêt à tout pour être l'objet d'un amour idéal, éternel, inoubliable .

Un roman léger, sensible et drôle qui mériterait une adaptation cinématographique.

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L'amour est une maladie ordinaire

un agréable roman qui traite d'un sujet pourtant très présent dans les romans, l'usure des sentiments.



Atypique l'auteur, tantôt sous le point de vue du personnage principal, tantôt neutre, nous relate les délires amoureux d'un jeune homme qui refuse de risquer que ses sentiments ou ceux de sa compagne faiblissent et prend alors des mesures singulières!!!



parfois drôle, souvent étonnant, un peu répété, le roman détonne et nous offre une chute intelligente.



De lecture facile et agréable, il devrait ravir votre été !
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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