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EAN : 9782919176304
258 pages
Aux forges de Vulcain (02/01/2014)
3/5   2 notes
Résumé :
Professeur dans le secondaire, discret et timide, père de deux enfants, Jean Martinez est un écrivain du terroir renommé, dont la vie bien rangée bascule quand son éditeur, souhaitant lui faire atteindre un public plus large, le force à rédiger un roman érotique se déroulant dans un camp de concentration.

Rongé par les scrupules, il perd peu à peu la confiance de sa femme, atterrée qu'il ait pu accepter ce projet, et ne trouve d'autre solution que de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Grâce aux éditions « les forges du Vulcain », je suis en terrain connu avec cet auteur. J'avais beaucoup apprécié le premier texte que j'avais lu et où on suivait les aventures d'un copiste. J'avais apprécié la description du monde du travail et de sa vie à Paris. Et surtout la fantaisie.
Cette fois-ci, nous sommes en présence d'un professeur de province. Mais il est aussi écrivain de romans régionaux, mais un jour, son éditeur parisien lui conseille et lui commande un nouveau style de texte. Il devrait tenter d'écrire sur la deuxième guerre mondiale et sur les camps et y mettre un peu de sexe.
Le voilà donc rentré chez lui avec cette commande de son éditeur. Il décide alors de travailler sur cette commande et va commencer à se documenter sur ce thème. Cela va lui permettre de rencontrer une charmante bibliothécaire, qui va devenir sa maîtresse. Son travail d'écriture est difficile et il n'arrive pas trop à avancer dans son projet.
L'auteur nous décrit la vie de cet homme, professeur de province, écrivain « en herbe ». Il nous décrit la vie en province de personnages de la classe moyenne. Une vie bien rangée, des amis avec qui on va au tennis, on va quelquefois au théâtre, on va voir les enfants, devenus étudiants à Paris. Bref une vie pépère…
Ce texte se lit tranquillement mais je n'ai pas été aussi intéressée que dans les précédents et cette vie monotone m'a lassé et j'ai regretté qu'il n'y ait pas un peu plus de fantaisie dans ce texte.
Je n'ai peut être pas apprécié ce texte car c'est une sorte de miroir de ma vie, tranquille en province !
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[...]

Il faut croire en ses chances n'est pas seulement un roman sur l'écriture et sur ce que l'écrivain est prêt à faire ou non pour passer à la postérité. C'est avant tout un roman sur l'égarement, sur les doutes qui nous assaillent lorsque le moment est venu de prendre des décisions qui vont changer notre manière d'être, notre environnement, notre identité.

C'est aussi un roman comique (mais méchant aussi quand on y pense) où le décalage incessant entre Martinez et son entourage est décuplé par les longs titres des chapitres (une spécialité de François Szabowski) qui composent une sorte de manuel d'urgence en cas de danger de mort - d'autant plus décalé que les péripéties de Martinez auraient besoin d'un autre type de protocole de secours ! Si les personnages sont farfelus, les dialogues et les descriptions piquantes, le rythme des phrases maîtrisé et la narration bien séquencée, on peut toutefois reprocher que les personnages de l'éditeur et de la tante sont cliché.

Aux forges de vulcain, une jeune maison d'édition indépendante, cache derrière des couvertures pas très jolies une mise en page intérieure esthétique, originale (les numéros de page sur les côtés, vous aimez ?) et confortable. Une maison et un auteur à suivre !

Le début de l'article sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/il-faut-croire-en-ses-chances-francois-szabowski-a106172152
Lien : http://www.bibliolingus.fr/i..
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Avec Il faut croire en ses chances, quatrième opus de François Szabowski, on pense d'abord que « ses » s'adresse au lecteur, laissant présager qu'à la fin du roman, on aura appris une leçon de vie universelle, destinée à éclairer le parcours de chacun. Mais, « ses chances » ne sont celles que de Martinez, curieux héros – ou éros – ordinaire.

Cet écrivain « de terroir » est poussé par son éditeur à tremper sa plume dans « les choses essentielles », « ce qui relie les hommes entre eux », c'est-à-dire, « le sexe, le sang, la violence. » On a peur pour l'homme, d'autant que les 26 chapitres se déclinent au rythme d'indications qu'un ambulancier donnerait pour un accidenté grave : « branchez le connecteur des électrodes ».

Seulement voilà, le voyant clignotant des électrodes nous détourne du véritable drame qui se joue. Ce n'est pas Martinez qui est en danger, ce n'est pas lui qui est dans l'ambulance, mais bien ses proches, et le lecteur, qui par une habile mise en boîte du romancier Szabowski, se retrouvent à sa place : « vous pouvez toucher la victime ».

Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1F-WzAv
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il prit le stylo bleu, ôta le capuchon et le posa à sa gauche. Il n’avait pas encore donné de titre au travail qu’il allait entreprendre, il écrivit simplement “FAUST” en haut de la feuille, puis commença à rassembler ses idées. Il inscrivit un petit 1 à gauche de la feuille et releva la tête. Il resta immobile quelques secondes. Sa gorge était sèche. Il but une gorgée de jus d’orange du bout des lèvres et se remit en position. Au bout de quelques minutes, il fronça les sourcils. Une idée était là, dans son cerveau, mais elle ne faisait que flotter, et Martinez n’arrivait pas à l’atteindre, comme ces filaments la nuit qui passaient devant l’écran noir de ses yeux fermés, et s’enfuyaient vers les angles dès qu’il essayait de les observer plus attentivement. Il ne céda pas à l’impatience et, en attendant, repassa le stylo sur les lettres majuscules du titre pour les rendre plus épaisses. Il releva un peu la tête et, finalement, tira un trai épais sous le titre. Puis un autre, pour former un rectangle mince qu’il remplit dans un second temps de fines hachures, en veillant à ne pas dépasser du cadre. Martinez persévéra encore un peu, puis finit par déglutir bruyamment : les idées qui lui étaient venues pendant le petit déjeuner, certes vagues, informes, s’étaient totalement évanouies. Il ne se souvenait plus.
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