Citations de François Vignolle (26)
- Et vous avez donc ouvert la porte à des individus cagoulés. Cela ne vous a pas semblé bizarre que des policiers soient cagoulés comme ça ?
- Non, pas vraiment. Je viens d'Algérie. Là-bas, avec le terrorisme, on ne s'étonne pas que des policiers portent des cagoules, vous savez.
Ils m'ont volé ma bague de mariage, deux bracelets tout en diamants Cartier, deux paires de boucles d'oreille tout en or et diamants Lorraine, Schwartz et Yanima, un collier tout en or et diamants Jacob, trois colliers tout en or Jacob, des petits bracelets, des bijoux, des bagues, un collier Lorraine Schwartz tout en diamants, six colliers fins ras-du-cou en diamants. Ils m'ont volé un iPhone 6, aussi un diamant en forme de croix Jacob, une montre Rolex tout en or, et deux en or jaune, et un dernier collier avec le nom de mon fils.
J'ai toujours soutenu la France qui se lève tôt, celle qui travaille dur.
Je crois que vous cherchez quelqu'un qui chausse du 41 et vous ramenez tous les gens qui chaussent du 41. Maintenant faut trouver quelqu'un qui chausse du 41. Mais, serré ou trop grand, ça rentre toujours.
Ce matin, quand j'ai été informé par les journaux, j'ai envoyé à Kim Kardashian un message avec une revue de presse. Elle m'a répondu dans la journée en disant qu'elle était épatée par le travail de la police française et qu'elle félicitait tout le monde.
Depuis que je suis petit, mon père est dans les affaires. Il ne m'a jamais expliqué ce qu'il faisait. Les seules fois où j'ai été au courant de ses affaires, c'est quand il était arrêté. Quand elles devenaient médiatiques.
J'ai créché pas très loin, au Mont-Mesly. C'était des bonnes années. À l'époque on jouait au foot tous ensemble : les blacks, les reubeus, les gaulois. C'était moins chacun pour soi, mais le Vivre ensemble, comme on dit aujourd'hui. Y avait pas tous ces ghettos. Tout ça, c'est fini.
Il faut voir à quelle époque on vit, on ne peut pas étaler sa richesse et ensuite être surpris que des gens veuillent la partager. - Karl Lagerfeld
J'étais en train de manger une glace quand j'ai vu surgir Kim Kardashian. Je voulais dénoncer les implants fessiers de Kim. - Vitali Sediuk
— N'empêche, autant de moyens pour une starlette qui a pas pris ses précautions pour se protéger... c'est un peu too much, tout ça ?
— Arrête ! C'est une super enquête.
— Oui, mais je me demande ce que ça aurait donné si c'était une vieille dame que s'était fait dépouiller de sa boîte à bijoux.
— Ah, ça, c'est sûr... si c'était mamie Tromblon qui s'était fait braquer, elle aurait pas eu les faveurs de Lagerfeld ou de Kassovitz pour lui saper le moral.
- Mais qu'est-ce qu'elle a en plus?
- Elle transforme le vide en buzz, le buzz en dollars. Son meilleur produit, c'est elle.
— Comment elle gagne sa vie déjà ?
— J'sais pas, elle chnaps chatte...
— Elle quoi ?
— Elle est sur internet !
— Ah ouais.
Avocat, pas pour le moment. Mais je veux un médecin. J'ai des problèmes de cœur. J'ai un rendez-vous après-demain pour préparer mon opération.
La tyrannie de la transparence
Comment elle gagne sa vie déjà ?
Je vais me renseigner sur l'hôtel. On verra le meilleur moment pour aller cueillir Cendrillon.
Ouais, ben un vieux tacot bien réparé, ça peut encore servir.
L'homme en uniforme était avachi contre le mur, le pied droit posé à plat afin de lui assurer une stabilité précaire.
- Fait chier de jouer les plantes vertes, c'est la troisième vacation que l'on passe dans cet hôpital pourri. Je ne suis pas entré dans cette maison pour faire le garde-malade.
Le jeune policier en tenue tira d'un coup sec le câble qui rechargeait son smartphone. La prise mâle fixée au mur ne céda pas et le fil électrique se désolidarisa.
- Putain, je fais comment pour mes jeux, pour répondre à mes potes sur Snapchat ? Plus de batterie, ça va être la galère... Chef, c'est pas normal de rester ici à surveiller cette meuf depuis deux jours. Vous trouvez pas ?
Son interlocuteur, un homme d'une cinquantaine d'années, sec comme un marathonien, se figea devant lui.
- T'es gentil, garçon. Pour info, t'es à l'abri et tu peux poser à souhait ton cul sur une chaise. La climatisation t'évite de transpirer comme un veau contrairement à tes petits camarades qui sont sur la voie publique.
Le chef se rapprocha de son subalterne, front contre front.
- La meuf, comme tu dis, c'est une victime. Elle pourrait être ta petite amie. Elle s'est fait violer et a été laissée pour morte dans une déchetterie. On est ici pour la protéger. Maintenant, tu vas ranger ton putain de téléphone, rendre la chaise aux infirmières et tu vas rester debout devant la porte à surveiller la jeune femme. C'est l'une des missions de la police nationale, le métier pour lequel tu as signé. Ça te parle ?
Le jeune policier se décomposa et s'enfonça dans son siège, les bras ballants.
- Hé, garçon, je n'ai pas l'habitude de dire les choses deux fois.
Ça devenait une sale habitude. Selim avait vu davantage ce flic en une semaine que sa mère. Au fond de lui, il avait du mal à le tolérer. Il s'agissait, selon sa vision du monde, d'une relation contre nature, d'une confusion des genres inacceptable. Une société bien ordonnée devait placer une ligne de démarcation franche entre voyous et policiers. En cela, Selim tenait des positions très conservatrices.
"Hello guys. Bien arrivée à Paris. Quelle ville romantique. "