Il faut convenir qu’au Ier siècle on ne trouvait nulle part autour de la Méditerranée une société qui, sur un espace aussi réduit, comptât autant de « communautés » […].
En Palestine, non seulement la « nation juive » privée d’Etat s’opposait aux envahisseurs romains et aux immigrants Grecosyriens, mais les juifs se divisaient violemment entre eux. La cause de ses divisions était tantôt religieuse, tantôt ethnique : les Judéens méprisaient les Galiléens mais s’entendaient avec eux pour humilier les impurs Samaritains, lesquels répliquaient d’ailleurs sans mollesse par des embuscades et des assassinats ….[…]. De ce désordre sanglant naquirent alors deux grandes philosophies morales : le judaïsme rabbinique et le christianisme.