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Critiques de Fred Blanchard (220)
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Jour J, tome 32 : Sur la route de Los Alamos

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d’uchronies historiques. Ce 32éme tome envisage la défection tardive du célèbre professeur Oppenheimer, qui dirigeait le laboratoire de Los Alamos chargé de mettre au point l’arme nucléaire à la fin de la seconde guerre mondiale.

Oppenheimer, miné par des cauchemars sur l’usage de son invention, prend la tangente et rencontre par hasard, le soir dans un bar, Jack Kerouac et ses amis clochards célestes. Sa fuite est l’occasion pour lui d’entrer dans le monde de ces écrivains, déserteurs de l’armée, planant sous l’usage de l’alcool ou des drogues.



Le sujet essentiel de l’histoire est a peine traité : le projet Manhattan aurait-il été à son terme sans Robert Oppenheimer ? S’est-il rendu compte que le monde après la bombe – le « gadget » qu’il teste – ne serait plus jamais sûr ?

A place les scénaristes refont la route avec Kerouac. C’est un peu moins décisif en terme historique...
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Le dernier atlas, tome 2

Un second tome aussi ambitieux et réussi que le premier.

L’histoire est plutôt complexe et riche avec diverses entrées et plusieurs niveaux de lecture.

Dans ce second tome, les événements s’accélèrent, le rythme est trépidant, les personnages sont de plus en plus attachants et les dessous des événements se dévoilent petit à petit.

J’ai été scotchée par cette bd, les yeux accrochés aux cases qui défilaient trop vite et j’ai vraiment hâte de pouvoir lire le tome trois...il va falloir un peu attendre mais ça sera une bonne excuse pour tout relire.
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Jour J, tome 29 : Le Prince des ténèbres 1/3

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d’uchronies historiques. Ce 29éme tome (et les deux suivants) revisite les attentats d’Al Qaïda avant le 11 septembre et le peu de prise en compte du danger que présentait cette organisation avant les détournements des avions.



Pour introduire leur uchronie, les auteurs utilisent un personnage réel, John O'Neill, agent du FBI qui a vraiment suivi l’émergence d’Al Qaïda, avant de quitter l’agence pour - c’est un comble – trouver la mort dans l’attaque des tours jumelles.

Dans ce tome, O’Neill, alias le Prince des ténèbres, est le seul ou presque à voir l’action d’Al Qaïda, dans l’attentat de Khobar en Arabie Saoudite en 1996 et à comprendre les intérêts croisés des autorités du royaume d’Arabie Saoudite, les Iraniens et le chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden, dont la famille est très proche des dirigeants saoudiens. Cette histoire ressemble étrangement au film Le Royaume de Peter Berg (2007).



Refaire l’histoire de cette période, c’est forcément constater que les signaux d’alerte n’ont pas été pris en compte. C’est un peu la base de cette trilogie.
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Jour J, tome 38 : Le dernier mousquetaire 1/2

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d’uchronies historiques. Ce 38 éme tome démarre en 1651 alors que le jeune Louis XIV, encore mineur, fuit Paris face à la Fronde. Dans cette version, les princes de sang, meneurs de la Fronde, l’emportent suite au lâche assassinat du roi et de sa mère. Le tout alors que le capitaine des mousquetaires du roi, l’inévitable d’Artagnan, était sur place. Il sauve néanmoins le frère du roi, Philippe, qui devient de facto le roitelet d’un État croupion, assujetti à l’Espagne catholique qui a soutenu Condé et Conti.



Le temps passe (... vingt ans après) et D’Artagnan qui s’est reconverti en simple maître d’arme est contacté par un émissaire de Mazarin. Une coalition hétéroclite doit se mettre en place pour permettre au roi de récupérer sa prééminence. D’Artagnan est chargé de convaincre le chef d’un groupe de pirates opérant dans l’Atlantique depuis Belle-Ile. Un certain Nicolas Fouquet…



L’idée de départ est bonne : la Fronde aurait tout à fait pu conduire à une implosion du royaume de France. Malheureusement, la suite l’est moins. Il a bien de l’aventure, alliée à des négociations diplomatiques, mais l’ensemble tient de la comédie de papier, malgré des dessins corrects. Quant à l’intérêt de placer le héros de Dumas dans cet embrouillamini, il n’apparaîtra vraiment que dans le tome 2.
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Jour J, Tome 9 : Apocalypse sur le Texas

1962, la crise des missiles de Cuba va malheureusement aboutir à une apocalypse nucléaire. Des mégatonnes de bombes nucléaires vont s'abattre sur l'URSS et éradiquer une grande partie de la population.

La suite des évenements va tout aussi être conséquente pour le reste de la population mondiale.

Uchronie qui laisse un goût amer dans la bouche et qui vous fait froid dans le dos.

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Jour J, tome 1 : Les Russes sur la Lune !

La curiosité s'est tout d'abord emparé de moi en voyant le concept developpé dans cet album. Vouloir réécrire l'histoire à partir d'évenements passés en incluant une orientation différente peut s'avérer à mon humble avis casse-gueule, mais tout aussi captivant.

L'uchronie choisi dans ce premier opus a attisé mon intérêt :

Et si les Russes avaient marché les premiers sur la lune et remporté cette course spatiale qui sévissait dans les années soixante.

Ce cap historique met à mal l'hégémonie nord-américaine et accentue les tensions existantes déjà entre les deux blocs.

Théme developpé trés intéressant, mais manque de profondeur au niveau du scénario. Dommage...

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Jour J, tome 28 : L'aigle et le cobra

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d’uchronies historiques. Ce 28éme tome est la suite du tome 23 La République des esclaves. César, désormais aveugle, s’est retiré de la politique. Mais, face à l’arrivée sur Rome d’une armée menée par Antoine et Cléopâtre, le Sénat manipule le vieil homme en lui demandant de devenir le conciliateur entre le parti de Pompée et celui d’Antoine. Pour le convaincre d’accepter ce rôle, ils ont envoyé Brutus le flatter. César cède...



Le lecteur qui connaît un peu la vraie histoire romaine voit rapidement ce que les auteurs ont cherché à faire, en inversant certaines situations. Difficile cependant d’adhérer à ce César aveugle qui manque un peu d’intuition politique...

Le dessin m’a déplu, mais je suis incapable d’expliquer pourquoi...
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Jour J, tome 36 : Tout l'or de Constantinople

La série BD Jour J construit ses intrigues autour d’uchronies historiques. Dans ce 36éme tome, les auteurs imaginent que la chrétienté occidentale, menée par le pape, vient au secours de Constantinople en 1453 pour repousser les assauts ottomans.

Le moment est-il venu de réconcilier les chrétiens d’Orient et d’Occident ? Mais les Byzantins peuvent ils faire confiance à ceux qui en 1204 ont mis leur ville à sac, au prétexte d’une croisade contre les musulmans ? Le Pape qui se veut le guide de la chrétienté peut-il accepter de perdre sa prééminence ?

A peine le siège levé, les oppositions reprennent. Les esprits ouverts sont peu nombreux et l’hostilité des Byzantins contre leurs sauveurs monte. Un complot se trame, dont l’homme de main pourrait être le prince Vlad Tepes, que le calme après la bataille ennuie profondément. Il se console bien un peu avec les têtes de ceux qu’il a fait empaler, mais , pour lui, rien ne vaut une bataille… sans merci bien sûr…



Le schéma de départ de l’intrigue aurait pu donner quelque chose de plus construit. L’histoire part dans le vaudeville avec un Vlad l’empaleur caricatural et quelques scènes bien violentes. La réalité ressort quand même un peu : en 1453 la chrétienté est divisée et pour longtemps.

Les dessins de Yana amplifient le côté excessif du scénario. Voilà un tome à réserver à ceux qui veulent s’amuser avec le personnage de Vlad...
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Jour J, tome 35 : Les Fantômes d'Hispaniola

J'aime beaucoup la série BD uchronique Jour J.

Ce tome 35, Les fantômes d'Hispaniola, est pour moi le plus gros ratage depuis le début de la série. Le pitch de départ est intéressant : Toussaint Louverture ne finit pas prisonnier des Français, mais libéré sur le navire qui devait quitter Hispaniolia, par un commando mené par un Irlandais qui s'y connait en vaudou.

Dés lors, Louverture va reprendre le combat et libérer définitivement Haïti de l'emprise française. Sous l'impulsion de l'Irlandais devenu son maître à penser, il coordonne le soulèvement des esclaves du Sud des États-Unis, pendant que les Anglais depuis le Canada se vengent des 13 ex-colonies en rasant Washington.



Mouais... Mouais... Et après les Séminoles et Apaches s'allient aux Martiens pour récupérer leurs terres et les esclaves noirs sont récupérés par une communauté Viking qui les aide à repartir en Afrique sur des drakkars où Louverture est proclamé Empereur... Non, je déconne !!!

Mais le problème c'est que les scénaristes aussi. Cette histoire de processus d'émancipation continentale d'esclaves est peu crédible et je vous passe la manipulation finale.



Les dessins sont sans grand intérêt. A vrai dire, ils sont au diapason de cette histoire, que je ne conseille pas.
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Le dernier atlas, tome 2

La SF permet bien des écarts pour aborder des sujets actuels. Le quatuor d'auteurs à l'origine de la saga du Dernier Atlas le savent bien. En tordant l'Histoire, ils abordent l'immigration, la colonisation, les banlieues, mais aussi la géoppolitique et le nucléaire.



On retrouve les éléments constitutifs du premier tome, toujours aussi bien manipulés que dans le premier tome. Le dernier Atlas, le George Sand, est volé dans une décharge indienne où il attendait un désossage en bonne et due forme. Ce robot mû par l'énergie nucléaire a servi pour construire les grandes cités-dortoirs, mais aussi dans le cadre de la maîtrise de l'Algérie en tant que colonie. La tragédie nucléaire de Batna a lancé le processus de décolonisation.



Mais une étrange entité d'origine extra-terrestre sort des sables algériens. Cette entité suscite autant de peurs que d'intérêt, voire de convoitise. Le George Sand est en route pour l'affronter... Goldorak contre Golgoth... euh non, c'est bien plus riche que cela au niveau des rouages politico-sociétaux. Une série bien accrocheuse.
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Le dernier atlas, tome 2

Le dernier Atlas est très loin d'être ma BD coup de cœur. Je n'ai pas trop d'entrain pour ce récit qui commence à s'étaler dans ce second tome pour aller de l'Inde à l'Algérie et combattre ce mystérieux phénomène qui se transforme en ouragan géant. Il y a incontestablement un mélange de genre entre une histoire de ripoux et un combat de robot sur fond de guerre d'Algérie.



Je sais que ce titre a rencontré l'adhésion du public et du plus grand nombre. Après, chacun de nous réagit différemment face à une même lecture. Moi, j'avoue m'être un peu ennuyé même si tous les ingrédients du genre étaient réunis pour nous faire passer un bon moment de divertissement. Le premier tome ne m'avait déjà pas trop emballé. J'ai voulu laisser une chance à ce titre en poursuivant ma lecture dans un nouveau tome. Je n'y ai pas trouvé mon bonheur et c'est le moins que je puisse dire.



Pour autant, je suis obligé de reconnaître qu'intrinsèquement, cette Bd est non seulement bien dessinée mais elle offre des atouts incontestables aux lecteurs car il y a de la maîtrise chez les auteurs.
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Renaissance, tome 1 : Les déracinés

Ce premier tome de Renaissance constitue pour moi une belle surprise. D'abord parce qu'en l'empruntant à la bibliothèque, je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait de Fred Duval aux commandes.

Ensuite parce qu'il constitue une belle entrée en matière dans ce récit d'anticipation que propose l'auteur. Ce tome de présentation et d'exposition fait son boulot en présentant les personnages principaux et en exposant les enjeux principaux. Mais l'angle choisi par Duval pour présenter ses personnages est assez particulier pour le souligner. En effet, il décide de présenter les personnages humains à travers les yeux des Näkän, des extraterrestres qui semblent beaucoup plus évolués que les humains. Ceux sont vus comme de petits êtres sensibles qu'il faut protéger d'eux mêmes et cette perspective amène un léger sourire en coin au lecteur. Les précautions d'usage lorsque les Näkän débarquent sur Terre dans une vaste opération de sauvetage de la planète sont à l'image de cette sorte de "paternalisme" ou de surprotection, exagérée de leur part. Pour le coup, les humains passent pratiquement pour de petits animaux ou de jeunes enfants. Il ne faut pas les blesser alors que ceux ci ont provoqués leur propre extermination et qu'ils ont épuisés les ressources naturelles de la planète.

Le regard ainsi posé sur la race humaine donne un ton tout particulier à cette bd.

C'est dans ce contexte un peu étrange que Fred Duval nous emporte dans un récit certes d'anticipation, mais porteur d'un message écologique prononcé. L'introduction met en effet l'accent sur cette dimension, sur un ton un peu acerbe.

Ce premier tome donne réellement envie de connaître la suite...
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Jour J, Tome 9 : Apocalypse sur le Texas

Jour J, la série d’uchronies, se fait post apocalyptique avec ce tome. Et si… la crise de Cuba en 1963 s’était mal finie, que Russes et Américains avaient échangés quelques bombes… Vu leur armement plus fourni, USA auraient fini vainqueur par KO : la Russie et Cuba rasée, mais le territoire américain sérieusement abîmé par les impacts nucléaires sur New-York ou Washington. Les USA seraient alors devenus un territoire tiraillé, où chaque État aurait repris son autonomie, le gouvernement du Nord migrant à Saint-Louis, et le Sud se regroupant sous la direction de Charlton Heston, dans une vision réactionnaire, raciste et religieuse, où le Ku Klux Klan fait la loi.



Et c’est bien au Sud, dans le Texas, que les Mexicains veulent récupérer, que se trouve une base de silos de tir nucléaire encore intacte. Celui qui la récupérera deviendra une nouvelle puissance nucléaire.

Situation inacceptable pour le Royaume-Uni et les Français qui envoient un commando récupérer la base. C’est reparti pour un mélange de Camerone et d’Alamo.



Le début de l’album part franchement dans un avenir post nucléaire violent, sans foi (autre que celle auto proclamée), ni loi. Lit-on un album de SF ? D’autant que les dessins de Kovacevic tirent plutôt vers ce genre. La suite explique mieux la situation et devient assez intéressante. La version de ce qui aurait pu arriver en cas d’affrontement nucléaire russo-américain à propos des missiles de Cuba fait froid dans le dos, mais était malheureusement tout à fait envisageable. Les conclusions de ce qu’il aurait pu en advenir sont elles aussi probables. Duval et Pécau, d’un réaliste cynique, imaginent le pire de ce que la course à l’atome aurait pu générer… Doit-on d’ailleurs parler au passé ?

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Jour J, tome 1 : Les Russes sur la Lune !

C'est le genre de bd duquel on attend beaucoup car l'idée est originale mais dont le résultat déçoit quelque peu. Tout ça pour ça ? C'est le sentiment qui ressort de cette lecture. le postulat uchronique est intéressant car on sait que les soviétiques étaient à deux doigts d'atteindre la Lune avant les américains. Est-ce que l'histoire aurait changé pour autant ?



Cette bd s'attarde trop dans les 25 premières pages à des choses sans intérêt avant de se concentrer sur les actions lunaires. On n'aura même pas le moindre attachement aux différents personnages. C'est dire !



Je n'ai pas trop aimé qu'on nous montre sous un jour clément certains des pires dirigeants de l'Histoire. Mais bon, la morale est sauve dans le genre "créons un bébé de l'espace" pour la paix universelle des peuples. Au final, c'est plutôt décevant.



J'avais laissé une chance à cette série au concept intéressant de se rattraper à l'occasion de la lecture de ce 2ème et 3ème tome. Et là, je constate que c'est toujours aussi flasque. Je m'interroge même sur le concept. Il est déjà difficile au plus grand nombre de connaître véritablement l'histoire. Je crains que ces lectures jettent totalement le trouble chez les plus jeunes capables de sortir des âneries sans pareilles.



Je sais que ce concept a été utilisé dans d'autres séries comme par exemple Luxley de Valérie Mangin. Je me demande pourquoi ce que j'apprécie chez les uns, je ne le partage pas chez les autres. Pecau et Duval sont des scénaristes dont j'apprécie la plupart des oeuvres car typiquement dans une mouvance commerciale et sensationnaliste que je ne rejette pas. Ils essayent tant bien que mal de créer un univers qui apparaîtrait crédible. Cependant, à force de multiplier les clins d'oeil à des personnages ayant existé mais remplissant d'autres rôles, cela rend l'ensemble totalement indigeste.



Bref, mon avis sera sans concession. Ce n'est pas simplement le premier tome qui est mauvais : c'est la série! Je confirme d'ailleurs avec ma lecture du 4ème et du 5ème tome! Désolé, il n'y a vraiment rien à sauver!
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Travis Karmatronics, tome 1 : Néolibertalia

Cette Bd qui peut faire figure d'ovni visuelle n'est pas une vraie réussite, mais pas un échec total pour autant. Une BD nerveuse et ficelée avec style.



Je m'attendais à mieux s'agissant d'un personnage secondaire de la série mère mais interressant. Je crois que je n'ai pas trop apprécié la différence de traitement graphique ainsi que le ton un peu léger employé qui tranche de trop avec la série-mère.



L'originalité étant présente notamment dans le scénario, on peut conseiller la lecture, voir l'achat.



Pour ma part, j'ai profité de l'offre BD offerte avec le tome 8 de Travis. Il est dommage que l’expérience n’ait durée que le temps d’un seul tome. Cela aurait pu être intéressant !



Note Dessin: 3/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3/5
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Renaissance, tome 2 : Interzone

Toujours aussi beau, et même sans doute un peu plus que le premier, il n'y a qu'à voir les magnifiques planches d'extérieurs, ainsi que celles présentant des animaux d'une diversité et d'une richesse incroyables ( on se croirait presque chez Léo), ce tome poursuit a lancée en développant les 3 pans du scénario. Mais ici, l'aspect politique entre en jeu et de nouveaux personnages apparaissent. Des enjeux politico financiers apparaissent et semblent vouloir prendre le pas sur l'aspect humanitaire. le fait d'explorer cette dimension supplémentaire ajoute à la complexité et à la profondeur de l'histoire, qui nous parle bien tout de même, de sauver la race humaine de sa propre extinction, et bien souvent, malgré elle.

Une bien belle bd qui vaut le coup de se mettre sous l'oeil...
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Tao Bang, Tome 1 : Le septième cercle

C'est vrai que des histoires d'héroic fantasy composé d'un groupe pas très homogène qui font une quête, il y en a plein notamment chez l'éditeur Soleil. Delcourt Série B semblait suivre la même voie arlestonienne avec cette série. Oui, le scénario ne paraissait pas d'une créativité débordante en puisant dans les ressorts de ce qui existe déjà.



Cependant, je dois bien avouer que c'était très divertissant à la lecture. On ne s'ennuie jamais et j'ai trouvé que le début était pas mal. Le personnage de Tao Bang n'apparaît que vers la fin du premier tome. Bref, c'était prometteur...



Par ailleurs, j'ai trouvé un charme non désuet à ce traitement graphique. Le trait est d'ailleurs légèrement effacé et la colorisation n'est pas vive. Cela donne un caractère assez particulier à l'ensemble qui pourra plaire ou pas.



Il est dommage que l'action ait pris rapidement le pas dans un second tome paru 6 ans après le premier. Trop d'évènements en si peu de pages tue le plaisir. On a senti l'empressement des auteurs à terminer ce qui aurait pu donner lieu à une formidable saga.
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Jour J, tome 1 : Les Russes sur la Lune !

Dans la collection « Jour J » la valeur des tomes diffèrent nous en avons un bon exemple ici avec : Les Russes sur la Lune !

On nous raconte au tout début de l'histoire, l'échec d'Apollo 11 et l'alunissage d'un module russe quelques mois après. Et puis la construction simultanée de bases lunaires qui sont sensées être « ennemies » dans ce contexte mais qui vont être obligés à l'insu des terriens de s'entraider mais un nouvel arrivant n'est pas d'accord avec cela.

Les dessins sont int déjà beaux mais de plus comme l'histoire se déroule sur la Lune (en grande partie), ils sont rendus d'autant plus beaux. Un petit problème selon moi c'est que je n'ai pas trouvé l'histoire assez claire.
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Jour J, tome 36 : Tout l'or de Constantinople

Suite du 27, Vlad Tepes aide les orthodoxes à conserver Constantinople face aux turcs. Toujours aussi fou, son ami Iskander cherche à le préserver jusqu'au moment où il s'attaque à une femme et son enfant par pur plaisir;

Iskander s'enfuit avec elles et provoque la jalousie de Vlad.

Amoral, trés noir, les orthodoxes luttent contre les turcs mais aussi contre l'hégémonie du pape. Qui gagnera?

Le dessin puissant correspond bien à la violence du propos.

Pas mal dans le style.
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Renaissance, tome 1 : Les déracinés

Imaginez un monde où la montée des eaux a inondé Paris, que des incendies géants ravagent les derniers gisements de pétroles, que l'Intelligence Artificielle s'en prend aux êtres humains, que des guerres civiles éclatent aux quatre coins du monde. Voilà vous êtes dans le tome 1 de Renaissance où un complexe de planètes extraterrestres très évoluées décide de venir sur Terre pour sauver la planète et les êtres humains.



Ce tome introductif est très réussi et nous sommes rapidement pris dans l'histoire en suivant un couple de jeunes mariés de Näkän (une des planètes du Complexe) qui sont mobilisés pour venir sauver la Terre. Les dessins sont beaux, surtout les planches de la planète Näkän.

Le seul défaut de ce tome c'est qu'il se finit trop vite et nous laisse impatient de connaitre la suite.
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