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Citations de Fred Godefroy (13)


Il est de notre devoir d’écrire un texte qui soit l’expression de notre vraie personnalité. Nous ne consacrons pas un an de notre vie pour faire une décalcomanie des auteurs qui nous inspirent. Qu’ils nous influencent est une chose, que nous les copions en est une autre. Copier le style d’un auteur que nous aimons ne fait pas de nous un écrivain. Notre travail, à travers l’entraînement et la préparation, est de découvrir notre propre style puis de le travailler le restant de notre vie pour l’améliorer et le perfectionner.
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Parfois, vous écrirez des merdes. Comme tous les auteurs. Le plus souvent, vous écrirez de bons textes. Et puis de temps en temps surgira un chef-d’œuvre. Vous ne pouvez avoir un chef-d’œuvre qu’en écrivant beaucoup. Il ne surgira jamais comme par magie.
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Dites-moi, capitaine Kalda, à quel moment avez-vous considéré que vous étiez vivante ? Quand vous repensez à un événement de votre passé, quel est l’instant où vous avez eu la certitude de l’avoir vécu ? Sans aucun doute possible ? Existez-vous vraiment ? A quelle preuve pouvez-vous vous rattacher pour le prouver ? Ce service, cette ville, cette planète sont-ils le fruit de l’imagination de quelqu’un ? Ou un rêve, ou une illusion ? Comment pouvez-vous répondre à ces questions, capitaine Kalda ?
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Écrivez votre premier roman de A à Z. Vous pourrez alors dire que vous êtes écrivain. Et même si votre interlocuteur n'a qu'une très vague idée de ce que ça représente comme boulot, vous, vous le saurez. C'est le principal.
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— T’as pas une phrase toute faite de Tsun Tzu à me sortir, là ? demanda Bibi comme pour se rassurer.
— Les nations se sont irritées ; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre.
— C’est du Tsun Tzu, ça ? fit Bibi, sceptique.
— Non, l’Apocalypse. La Bible. Je suis à court de Tsun Tzu. Et merde ! se crispa Stan en frappant de rage le sol du poing.
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Sur le toit de l’Arc avait été construit une sorte de cité sur plusieurs niveaux et des échelles de bois fixées à même les deux imposants pieds du bâtiment permettaient d’y accéder. Des hommes, des femmes, des enfants et même des vieillards montaient ou descendaient comme si de rien n’était ces échelles d’une hauteur folle, sans protections. S’ils tombaient, c’était la mort assurée.
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Le Recruteur. [...] il recrute les jeunes Déviants. Il sillonne le monde à leur recherche. Il fréquente tous les endroits où les jeunes peuvent exprimer leur créativité : club de jeux de rôle, club de théâtre, écoles artistiques... révolutions. Sur tous les continents, dans tous les pays. Écoutez-moi bien : un jour on l’a localisé à Istanbul. Cinq minutes plus tard, on l’a vu passer devant une webcam en plein Manhattan.
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Stan fixa un casque de communication à son oreille qu’il relia à un gros téléphone satellitaire. Puis il connecta le téléphone à la tablette de Bibi par un câble épais, qui elle-même était branchée à un appareil, une sorte de vieux poste de radio à ondes courtes dont l’écran archaïque affichait des courbes de fréquences de différentes couleurs. Ce système, que Bibi avait conçu entièrement, permettait de changer de lieu sept fois par seconde. Si on essayait de les repérer, ils apparaîtraient partout dans le monde, changeant à une vitesse ahurissante d’endroits et rendant impossible tout traçage. Comme il avait construit sa machine à base de matériel des années quatre-vingt, du type vieil autoradio à cassettes, aucun contre-système hyperperfectionné ne fonctionnait sur lui.
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Dans tous les cas, une fois la difficulté en face de vous, si vous posez votre crayon ou votre clavier en vous disant que vous trouverez la solution en faisant du vélo, c’est fini. Votre roman est perdu.
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Travailler sur des premiers chapitres est l’équivalent pour moi de l’entraînement quotidien d’un sportif professionnel. En moyenne, j’écris un premier chapitre tous les deux jours, hors période d’écriture de romans. C’est un exercice d’autant plus intéressant qu’un lecteur de maison d’édition va décider de lire tout votre manuscrit en fonction de la qualité du premier chapitre... et de la première phrase. Il est donc vital que ce premier contact avec l’œuvre soit parfait.
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Fred Godefroy
Plus il parlait, plus il se sentait entrer dans la conscience de chaque guerrier, de chaque esclave, ressentir leur peur, leur confiance, leur doute, leur certitude. Il les sentait hypnotisés par ses paroles, terrifiés de voir leur boss à genoux devant lui, pleurer comme un gamin, et il vit, une dizaine de mètres au-dessus de lui, par des yeux dans le dos qu’ils ne possédaient pas, l’Homme aux Bottes, flottant aux vents du désert dix mètres au-dessus du sol, des dizaines de serpents l’entrelaçant de toute part jusqu’à former une colonne reptilienne qui partait du sable et rejoignait sans interruption ses bottes d’Ermite volant. Lui-même ne savait plus ce qu’il disait. C’était comme s’il avait été en connexion directe avec un dieu, ou avec LE dieu, et de sa bouche il parlait, sans savoir ce que ses lèvres allaient prononcer comme mots :
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Fred Godefroy
Il entendit une détonation puissante. L’équivalent de quinze bons coups de poings de Rocky Balboa le frappa dans le dos, vers son épaule droite. Il s’envola dans les airs, passa par-dessus l’échelle et s’écrasa sur du béton bien dur et bien râpeux en roulant sur lui-même, cinq mètres plus bas. C’est une barrière de sécurité qui l’empêcha de basculer dans le vide et de chuter de neuf étages. Stan n’arrivait plus à respirer. D’où il était, il ne pouvait plus voir Bibi. Les deux flics furent sur lui deux secondes plus tard.
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les Déviants, ce sont des gens capables de changer le monde en nous faisant croire que tout est vrai alors que tout est faux. Si ça se trouve vous n’existez même pas, ou moi je n’existe pas et je ne suis même jamais né, et pourtant vous et moi pensons que je suis vrai et que vous êtes vrai.
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