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Critiques de Frédéric Blanchard (15)
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La malédiction du pétrole

S’il est un BD noire, c’est bien celle-ci : noire comme le pétrole, noire comme l’état dans lequel se retrouvent les lieux investis par La malédiction du pétrole.

Il faut dire que Fred Blanchard s’est magistralement mis au diapason du texte signé Jean-Pierre Pécau. Ce dernier, après un prologue qui m’emmène à Bakou, conte toute l’histoire de ce qui fut pompeusement appelé « l’or noir », une ressource de notre planète dont nous ne savons plus nous passer et qui, pourtant, ne peut que disparaître, laissant, après extraction, des dégâts irréversibles.

C’est donc à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan aujourd’hui, que les frères Nobel ont découvert par hasard l’utilisation de ce fameux pétrole. Aujourd’hui, dans le sanctuaire d’Atchgah, une flamme brûle encore… pour les touristes, alimentée par une conduite car celle qui brûlait naturellement depuis 2 000 ans s’est éteinte à l’aube du XXIe siècle.

Là-bas, Robert Nobel a créé la Branobel sur ce premier centre d’extraction du pétrole. Dès 1880, plus de trois cents puits existaient autour de Bakou, devenu la ville noire. Transporté d’abord en charrette puis dans des tuyaux pour remplir les cuves des bateaux, il commençait à bien se vendre.

Les barons Rothschild investissent. Une ligne de chemin de fer est créée puis un pipe-line de soixante-huit kilomètres à travers le Caucase.

Bon, il ne faut pas oublier les USA où 1859 constitue l’année zéro de l’industrie pétrolière avec « la folie de Drake ». Oil Creek (Pennsylvanie) devient le nouvel Eldorado, une ville noire comme Bakou. Quand les puits sont épuisés, c’est la ruine mais entrent en jeu des noms connus comme Rockfeller car le pétrole sert à s’éclairer, à se chauffer, à faire tourner les machines, à les lubrifier, à les entretenir.

Pour se jouer des lois anti-trust, Rockfeller crée les sept sœurs dont certaines sont encore connues comme Esso, Texaco, Royal Dutch Shell. Les pétroliers se partagent le monde et les deux grands conflits mondiaux du XXe siècle sont favorables à leur développement avec les puits du Moyen-Orient. C’est à Ghouar (Arabie saoudite), en 1948, qu’est découvert le plus grand gisement de pétrole du monde : 300 km de long sur 30 km de large !

Le Vénézuela s’y met, la CIA intrigue, l’OPEP entre en scène, écarte les gêneurs et les pétro-monarchies sont de plus en plus riches. Trois géants, trois sœurs, s’affirment : Exxon mobil, BP-Amoco et Shell.

En épilogue, les auteurs prouvent que la malédiction frappe encore car des découvertes de nouveaux gisements mettent en péril des régions intactes de toute pollution comme en Alaska, au Mexique, en Chine ou en Iran car le pétrole est un formidable accélérateur pour le capitalisme.

Si Barack Obama avait un peu freiné ces explorations visant les schistes bitumineux, Trump a tout balayé. Est-ce que Biden aura le courage de rectifier cette course folle, course folle qui ne dérange pas les trois sœurs qui se moquent de la fonte des glaciers et du réchauffement climatique. D’abord, le profit !

La malédiction du pétrole est une BD qui ne manque pas d’inquiéter mais se révèle très instructive sur l’histoire de cette matière première surexploitée polluant toujours plus notre planète Terre.




Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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La malédiction du pétrole

Une BD documentaire, ce n'est jamais évident. Et autour du pétrole... c'est encore moins gagné d'avance.



Pourtant Pécau et Blanchard attaquent la problématique bille en tête avec un lay-out particulièrement puissant et inquiétant. Ce noir et blanc où se meuvent des têtes de mort et des lamias (mi-femmes mi-serpents) frappe fort en ce qui me concerne. Les regards des protagonistes, comme Rockefeller présenté comme Satan, ou des frères Nobel... cela amène une ambiance très prenante. Les deux premières parties (qui retracent les origines de l'exploitation du pétrole et les deux premières guerres mondiales) sont particulièrement prenantes. La troisième partie "A tombeau ouvert" qui reprend L Histoire plus récente, depuis 1948 m'a semblé moins percutante, sans doute un peu trop rapide avec moins de didactisme, moins d'explications. Par exemple, la non-convertibilité du dollar en or est évacuée en 1 case. Etant économiste, cela ne m'a pas posé de problème, mais le rapport avec l'ordre mondial et le pétrole est moins clair, sans doute.



La malédiction du pétrole, pour les économistes, ce sont les problèmes dans lesquels les pays peuvent se trouver à cause du pétrole découvert dans le sous-sol. Inflation, rente, etc. cela perturbe le tissu économique. On a même appelé cela le "Dutch Disease"... connu aussi par certains pays scandinaves. Pour Pécau et Blanchard, la malédiction est celle des peuples qui ne sont finalement que des pions et de la chair à canon largement sacrifiée au dieu pétrole. La démonstration est tellement puissante que le lecteur peut être dévasté, écoeuré, déprimé, ou révolté, en colère, face au cynisme des compagnies pétrolières et la manipulation des gouvernements qui s'ensuit (avec l'aide du gouvernement US et/ou de la CIA).



Le plus gros bémol pour moi est que le tome s'arrête en 2019 (BD publiée en 2020)... et qu'il s'est passé pas mal de choses depuis. Mais cela reste (à mon humble avis) incontournable.
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La malédiction du pétrole

Cela sera sans doute la première fois que je ferai une louange sur une BD signé Pecau. Il faut dire que ce scénariste m'avait bien déçu sur « l'histoire secrète ». Là, il raconte la véritable histoire du pétrole et je dois bien avouer que cet exercice m'a convaincu. Pour moi, il signe là sa meilleure BD.



On apprendra que c'est la Russie et plus précisément la région de Bakou qui concentre près de 90% de la production mondiale de Pétrole en 1890. Pour autant, c'est un américain qui va faire ma découverte sur une petite rivière de Pennsylvanie en 1859.



Les Etats-Unis vont vite rattrapé les russes à travers celui qui va devenir l'homme le plus riche du monde à savoir John Rockefeller. Staline va d'ailleurs avoir un rôle non négligeable dans les grèves de Bakou qui ont conduit à une sacrée désorganisation dans la Russie tsariste.



Par ailleurs, les lois américaines anti-trust de 1911 vont conduire au démantèlement de l'empire de Rockefeller mais par des artifices , il y aura une survivance à travers ce qu'on a appelé les sept sœurs. Les pétroliers se sont bien joués des lois anti-trust et leurs actions vont incontestablement monter à Wall Street.



On se rendra compte que par la suite, les américains vont faire et défaire des gouvernements en fonction de leurs intérêts pétrolier. Le pétrole, c'est le nerf de la guerre comme on pourra le voir lors de la Seconde guerre Mondiale. C'est ce que va appeler la malédiction du pétrole pour les pays qui ont trouvé cette matière visqueuse dans leur sous-sol.



Au final, une lecture très intéressante qui ouvre les yeux sur les enjeux du pétrole. L'or noir a été pendant très longtemps le moteur de la croissance. Fort heureusement, il est en voie de disparition. Nul ne sait si cela sera en 2040 ou en 2060. Une histoire est entrain de se terminer sous nos yeux. Cependant, on dit toujours que Dieu est toujours américain grâce au pétrole.
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La malédiction du pétrole

J'ai adoré cet ouvrage. Cela faisait quelques temps que je cherchais un ouvrage qui relate l'histoire du pétrole avec ses conséquences géopolitiques et j'ai trouvé exactement ce que je cherchais ici, de plus explicité de façon simple et direct malgré le grand nombre de notions, d'événements, de traités et de guerre dont il est question.



Je connaissais déjà la plupart des événements relatés ou des enjeux géopolitiques à travers de nombreuses lectures (car on n'apprend absolument pas tout ça à l'école malheureusement) comme les enjeux de l'armée nazie vis-à-vis du pétrole de Bakou ou la richesse des Nobel dans le pétrole de l'Azerbaïdjan au début du 20ème siècle, le fait que les premières voitures électriques ont été créées en même temps que les voitures à essence… Mais tout a été mis bout à bout de façon magistrale, et sans oublier certaines parties du globe. J'ai trouvé particulièrement intéressant l'analyse qui est faite des “grands coups” diplomatiques comme le traité de Quincy et à quel point l'énergie reste la base des diplomaties et des économies. J'ai beaucoup aimé aussi la description des grèves de Bakou, et comment elles ont en fait permis à la Standard Oil de devenir seul maître du jeu.



J'aurais aimé qu'une partie soit dédiée au gaz, en particulier dans le contexte de guerre actuelle et de course à la liquéfaction du gaz.



Concernant le dessin, le parti pris est particulièrement intéressant, tant par ses représentations très différenciées des différents acteurs, que par la répétition des cases, qui apportent un certain humour (je pense en particulier à Robert Nobel qui postent des cosaques partout pour qu'ils tirent à vue) et montrent surtout que quand on connaît bien l'histoire, beaucoup de décisions deviennent plus claires. Tous les dessins dans des tons gris et noirs teintent le discours d'un côté inéluctable et pour moi la malédiction du pétrole, c'est bien l'impasse dans laquelle se trouvent nos sociétés suite à sa découverte. Embarquées dans une course effrénée pour la vitesse et le rendement, nos sociétés sont incapable d'écouter les chantres d'une autre façon de faire (je ne connaissais pas les personnages de Juan Pablo Perez Alfonso et Abdullah al-Tariki, membres fondateurs de l'OPEP mais le livre donne envie de se renseigner). Et pour les pays producteurs de pétrole, la malédiction est d'autant plus sanglante et terrifiante.



La bibliographie sélective de fin d'ouvrage est alléchante et donne envie de se plonger dans ces ouvrages dont les histoires peuvent être plus trépidantes que la fiction. Je rajouterai le livre d'Eric Hoesli : à la conquête du Caucase dont certains tableaux montrent bien l'intérêt géopolitique de Bakou.

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La malédiction du pétrole

Très beaux dessins en noir et blanc. Magnifique album. Passionnant et documenté, il éclaire les 150 dernières années d'histoire du monde sous le prisme du pétrole. J'ai appris des choses, fait des liens que je n'avais pas fait jusqu'ici. Donne envie de creuser davantage (et pas pour chercher du pétrole !).

Excellent !
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La malédiction du pétrole

Le pétrole est en quelque sorte le sang du capitalisme et dans cet ouvrage, on découvre son histoire, des premiers gisements aux États-Unis et en Russie jusqu'à aujourd'hui.

Ce sont quelques hommes et une société en particulier qui va entraîner le monde dans sa dépendance à l'or noir pour son plus grand malheur. L'ouvrage présente assez bien les enjeux politiques politiques, économiques et sociales qui émaillent la découverte et l'exploitation du pétrole. Il décrit surtout tout ce que l'économie du pétrole a provoqué : guerres, assassinats, affrontement politique, corruption… c'est un bilan lourd et très sombre que nous décrit ce livre, avec justesse. D'ailleurs le choix graphique pour fortifier cette sensation, c'est un dessin noir et gris qui renforce ce malaise, une société accroc au pétrole, dominée par quelques uns et dont l'environnement est loin de ses préoccupations.

En lisant cet ouvrage, on ne peut qu'être effaré par la toute puissance des sociétés pétrolières et par notre dépendance à l'or noir - et l'actualité fait un triste exemple - le pétrole est indispensable au fonctionnement du capitalisme et tant pis pour les inégalités, tant pis pour l'environnement, tant qu'il y a du pétrole qui coule dans les veines de l'économie, on peut exploiter et asservir la population… le livre ne parle pas malheureusement de ce terrible choc qui nous pend au nez lorsque le robinet du pétrole sera à sec…
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La malédiction du pétrole

L’ouvrage s’ouvre comme toutes les BD Delcourt sur la biblio des auteurs et est composé d’un prologue, trois chapitres et un épilogue. En fin d’ouvrage trois textes prolongent l’album en le rattachant à l’hyper-actualité et une bibliographie documentaire indicative est proposée. La couverture, profitant des talents de designer de Fred Blanchard est assez efficace dans l’esprit documentaire.



En 1872 les frères Nobel arrivent à Bakou, zone d’affleurement de pétrole connue de longue date et y importent technique et organisation qui feront rapidement de leur société la première entreprise d’exploitation pétrolière au monde. De l’autre côté de la planète un certain Rockfeller se lance également dans l’aventure du pétrole américain en associant banquiers et sociétés de chemin de fer. Ce n’est que le début d’une histoire d’argent facile, de rêve de grandeur et d’influence géopolitique qui décidera de notre civilisation libérale, capitaliste et financière…



L’histoire n’est pas nouvelle et a déjà été brillamment détaillée dans la palme d’or de Michael Moore Farenheit 9/11 en 2004 notamment. Pour qui s’intéresse à l’actualité et à l’histoire, les choix initiaux, les rôles de Henry Ford, de Rockfeller, de la couronne britannique et des dirigeants américains dans le façonnement d’un monde biberonné au pétrole est connue. Comme tout bon documentaire, en recherche permanente d’équilibre entre profondeur du contenu et utilisation du graphisme, La malédiction du pétrole parvient à doser les deux.



Le rôle de Fred Blanchard, l’historique directeur de la collection Série B Delcourt (Carmen MacCallum, Travis, Soleil froid, Wonderball, Jour J, …) est majeur dans cet ouvrage très didactique, pas si pointu qu’il en a l’air et qui a le très grand mérite de rappeler au grand public les réalités des choix sociétaux faits par nos aînés, souvent encore au pouvoir…mais également par nous, citoyens-consommateurs qui nous passons difficilement des plaisirs procurés par cet or noir. Car l’objectif de cet ouvrage documentaire revenant aux sources du Mal est bien une prise de conscience du lecteur et de son rôle. [...]



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La malédiction du pétrole

Cette bd documentaire retrace l’histoire de la découverte du pétrole au XIXe siècle avec déjà une rivalité commerciale entre les États-unis et la Russie. Cette ressource d’abord utilisée pour l’éclairage devient un élément central de la deuxième révolution industrielle avec l’essor de l’automobile. La première guerre mondiale en fait définivement une ressource au centre des prétentions internationales et un enjeu militaire.



Pécau et Blanchard ont pris le parti de raconter l’histoire du pétrole par le prisme des grandes entreprises du secteur surnommées «Les sept soeurs» et de l’enjeu géopolitique entre les États-unis, l’Europe et le Moyen-orient.



«La malédiction du pétrole» est une bonne entrée en matière pour découvrir les dessous de cette industrie majeure de l’économie mais certains passages auraient mérités d’être plus approfondis. La lecture de cette bd donne le sentiment d’avoir à peine survolé un sujet pourtant très vaste. Un pays comme le Venezuela pourtant assis sur la première réserve d’or noir au monde n’est évoqué que dans l’épilogue et certains aspects de cette industrie comme les conséquences sociales ou environnementales ne sont peu ou pas abordées.



Les dessins en noir et blanc illustrent à merveille le propos en usant fréquemment d’allégories pour représenter les pays ou les entreprises évoquées. Cette BD ne comporte quasiment aucun dialogue et s’appuie sur une narration qui vulgarise parfaitement les éléments énoncés. On note tout de même l’usage très fréquent de dessins identiques sur différentes planches ce qui est dommage sur un roman graphique de seulement 100 pages.



Malgré son côté incomplet cette BD est une bonne lecture pour qui souhaite en apprendre plus sur une des ressources les plus exploitées et les plus polluantes de ces 150 dernières années.



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La malédiction du pétrole

★★★★☆ La malédiction du pétrole [#Delcourt], l'excrément du diable



De la naissance des 7 sœurs aux guerres du golfe, des révolutions russes aux guerres mondiales, de la guerre froide au réchauffement climatique, Jean-Pierre Pécau et Fred Blanchard explorent l’histoire du pétrole dans sa dimension industrielle et géopolitique avec cynisme et lucidité au cours d’un récit aussi édifiant que froidement captivant…



La forme et le fond se rejoignent de façon saisissante dans cet album magistral revenant sur les raisons qui ont fait du pétrole la source de bien des maux de nos sociétés contemporaines et des grandes tragédies qui ont émaillé ce siècle et le précédent…




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La malédiction du pétrole

INTERRESSANT



BD documentaire sur l'histoire du pétrole du XIXème à presque nos jours.

On apprend pas mal de choses intéressantes.

Après , tout voir à travers le seul enjeux du pétrole est un peu réducteur, voire parfois à la limite du complotisme. Même si il est évident que la sécurisation de l approvisionnement a été et est toujours un élément important, mais pas le seul, de certaines politiques.
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La malédiction du pétrole

La malédiction du pétrole est une bande dessinée aussi noire que la couleur de son sujet principal : le pétrole.



Les auteurs s'emploient à narrer l'histoire de la découverte puis de l'exploitation de cette énergie fossile si destructrice pour l'environnement, et si utile aux capitalistes de tout bord ; les dessins sont angoissants et peuplés de crânes et de danses macabres, et certaines cases sont répétées à l'envie pour souligner la violence et le cynisme des majors dont le pétrole fera la toute puissance.



De Bakou aux Etats-Unis, des Nobel aux Rockefeller, des pays du Moyen-Orient au Vénézuela, le pétrole ne semble épargner aucun des pays où il coule à flot, tandis qu'un petit groupe de personnes, homogène depuis plusieurs siècles, continuent de profiter de la manne pétrolière aux dépens de tous.



Une bande dessinée démoralisante et à la noirceur abyssale, très intéressante cependant pour en apprendre plus sur l'histoire du pétrole mais aussi sur le plan de la structure, de l'enchaînement et de la répétition de dessins et figures si évocateurs. On se croirait parfois en pleine représentation de danse macabre, ou dans un monde licencieux où l'enfer serait pavé...de pétrole !
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La malédiction du pétrole

Très beaux dessins en noir et blanc avec un bel effet "texte en blanc sur fond noir".

L'histoire noir du pétrole, entre les lieux, les personnalités influentes et effets sur l'environnement est retracée de façon originale.

LC 97139

séletion lycée
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La malédiction du pétrole

La malédiction du pétrole est un essai illustré sur l’histoire du pétrole, son rôle dans l’économie mondiale et sa dimension géopolitique. Un ouvrage original et documenté à l’ambiance sombre et onirique.



D’abord utilisé comme source d’éclairage et comme lubrifiant, le pétrole devient à la fin du XIXe siècle un moyen de se chauffer et surtout de faire tourner des machines comme l’automobile. Cette ressource naturelle devient donc rapidement indispensable à l’économie mondiale. Pour le meilleur… et surtout pour le pire.



Au-delà de l’aspect documentaire, l’originalité de La malédiction du pétrole est d’allier un récit factuel de type journalistique à des visuels oniriques empreints de symbolisme. Les illustrations en noir et blanc de Fred Blanchard, riches en jeux d’ombres, créent une ambiance maléfique et intrigante, presque hypnotisante avec la répétition à intervalle régulier de certaines figues identiques. Parmi les représentations symboliques, têtes de mort, sirènes à la queue de serpent de mer et sphinx peuplent un univers cauchemardesque qui se superpose à des représentations plus réalistes de l’histoire. Les portraits des principaux personnes historiques sont ainsi remarquables de précision et de ressemblance, évoquant le passé de dessinateur de presse de Blanchard.



Chronique complète sur le site du Suricate Magazine :
Lien : https://www.lesuricate.org/l..
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La malédiction du pétrole

On ne peut qu'être impressionné par cet album qui rappelle les grands reportages de La Revue Dessinée, de XXI.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La malédiction du pétrole

Une fois plongé dans cette Malédiction du pétrole, impossible de la lâcher tant le fond et la forme communient comme rarement, pour transmettre des informations essentielles et un message terrible pour le présent et l’avenir.
Lien : http://www.bodoi.info/la-mal..
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