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Citations de Frédéric Campoy (72)


L'aube nouvelle est d'une incomparable beauté... Tout dort autour de moi, seuls les oiseaux qui nichent par centaines dans les arbres de la jungle commencent à voleter de-ci, de-là, leur gazouillis est charmant. Ces harmonieux concerts sont les seuls divertissements musicaux qui nous ont été offerts par la nature et pour notre plus grande joie !
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Apprends à connaître des choses qui t'environnent, à te connaître toi-même et la connaissance te fera libre et heureux.
Alexandra étudie avec passion et acharnement cette philosophie et fait la promesse qu'un jour, elle partira en Asie, sur les pas de Boudha...
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En avion ? Il en est hors de question.
Être verrouillée dans cet ustensile et précipitée d'une capitale à l'autre sans avoir eu le temps de rien contempler... À quoi bon voyager dans de telles conditions?
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"_Tel un rocher battu par les flots de l'océan demeure inébranlable, ainsi doit être ton âme au milieu des épreuves de la vie..."
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De toute évidence, si Alexandra a été très dure, quelquefois, même cynique, c'était une vraie femme de cœur, d'une très grande sensibilité et surtout une femme intellectuellement intègre !
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"C'est la douleur et la souffrance, tortue, qui font la trempe des hommes et des femmes dignes de ce nom." Cette phrase, madame, lorsque vous la prononciez, votre accent était tel que je sentais bien que vous aviez dû, vous aussi, payer cher la "facture" que tous ici-bas, nous payons à cette douleur, à cette souffrance, à cette solitude qui font de nous des hommes.
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"Nous errons sans fin dans un monde d'illusions régi par le vide, ce que nous percevons n'est pas la réalité, mais une construction mentale qui donne corps aux délires de notre esprit avide de sensations..."
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Paris, 1892. Après s’être passionnée très tôt pour le christianisme et les philosophies grecques, Alexandra rencontre le bouddhisme. Ce coup de foudre spirituel donne l’espoir à la jeune femme de mettre enfin un terme aux souffrances qui la rongent depuis toujours.
Voilà ce qu’elle écrit à ce moment-là : « Sans entrer dans de longues considérations, on peut juger de la différence existant entre l’idée primordiale de la religion de nos pays et le bouddhisme. Tandis que l’une dit aux malheureux étreint par la douleur :’’Résigne-toi, courbe le front’’, l’autre lui crie : ‘’Combats la souffrance, cesse d’être la victime de ta propre stupidité, tes erreurs et tes préjugés sont les divinités des ténèbres sur l’autel de qui tu immoles le meilleur de ta vie… Apprends à connaitre la nature des choses qui t’environnent, à te connaître toi-même et la connaissance te fera libre et heureux. »
Alexandra étudie avec passion et acharnement cette philosophie et fait la promesse qu’un jour, elle partira en Asie, sur les pas de Bouddha.
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- Eh bien... madame... je dirai que vous étiez une intelligence extraordinaire, parce que cela est vrai. Et j'ajouterai sans doute que vous aviez un esprit aussi vaste que toutes les galaxies réunies, que tout vous intéressait... Ce serait de la mauvaise foi que de dire le contraire !
- ...et qu'est-ce que tu diras encore ?
- Vous tenez réellement à le savoir ?
Eh bien je dirai encore qu'Alexandra Davis-Neel était un océan d'égoïsme et un Himalaya de despotisme ! (p.61)
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Si je conserve un tel souvenir de cette promenade matinale, c'est que, en dehors des trois après-midi de congé que j'aurai au cours des dix années passées auprès d'Alexandra David-Néel, c'est la seule, l'unique sortie que j'aie faite !
P52
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Marche comme ton cœur te mène et selon le regard de tes yeux
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Le langage des mystiques de l'Inde est éminemment poétique...
Il n'a pas pour vocation de dire comment est le monde, mais de s'émerveiller sur le fait qu'il"soit".
Il n'a pas pour but d'emprisonner l'indicible dans des concepts, mais d'éveiller l'âme à sa propre source.
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"C'est regrettable qu'à la radio et dans la presse, on ne mette toujours en vedette que des voyous..."
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Nous avons reçu aussi des hippies absolument remarquables ! Ce qu'Alexandra appréciait chez eux, c'est qu'ils étaient épris de grande culture... ce désir d’apprendre, de connaitre, faisait plaisir à voir. Ces dialogues-là, qui se prolongeaient souvent très tard dans la nuit, n'ont jamais fatigué Alexandra, Elle était heureuse de voir que, parmi cette jeunesse très critiquée, il existait tout de même certains sujets dignes d'intérêt !
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Je ne cesse de me demander comment une telle vie est possible. D'où bien provenir cette détermination sans limite, cette rage de vivre et de découvrir le monde et ce mental hors norme.
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Madame, il y a à peine quelques jours que je suis auprès de vous et vous n'avez cessé de me commander et de me parler sur un ton que je ne supporterai pas une seconde de plus !
Souvenez-vous de ce que vous m'avez dit à Aix-en-Provence : "Savez-vous au moins faire des ouvrages de dame ? Car chez moi vous n'aurez absolument rien à faire"... De mon côté, je vous ai fait savoir immédiatement que je n'avais aucune instruction, aucune culture !
Si vous m'aviez dit que je devrais vous aider à faire des travaux d'orientalisme , je vous aurais répondu aussitôt : "Ne comptez pas sur moi ! Je n'en ai ni la capacité ni le goût ! La vue d'un stylo me fait horreur !" (...)
Et permettez-moi de vous dire qu'en dépit de tout cela, je suis d'ores et déjà attachée à votre personne... Mais je vous demande instamment de bien vouloir me parler sur un autre ton et me donner le temps d'assimiler quelques mots de sanskrit et de tibétain, si toutefois j'y parviens !
Maintenant, si tel est votre désir, je peux quitter immédiatement votre maison !
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À l'abri, nous nous croyons sauvés, mais un problème de taille se pose à nous : nous avons bien des bouses de yack séchées dans nos sacs pour faire du feu, mais mon briquet, lui a pris l'eau : il est inutilisable !
Yongden panique et je le rassure, car j'ai la solution : j'utilise la technique du toumo pour réchauffer mon corps et ainsi sécher la mèche du briquet....
Nous restons bloqués six jours avec pour seule nourriture de la soupe faite à base de neige fondue et de morceaux de cuir à ressemeler nos bottes pour donner du goût.
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L'aube nouvelle est d'une incomparable beauté... Je fais, dans la rosée de ce matin splendide, le tour du parc. Tout dort autour de moi, seules les oiseaux qui nichent par centaines dans les arbres de la jungle commencent à voleter de-ci, de-là. Leur gazouillis est charmant.
Ces harmonieux concerts sont les seuls divertissements musicaux qui nous ont été offerts par la nature et pour notre plus grande joie. (...)
Cette fraîcheur, ces chants d'oiseaux, ce magnifique décor de verdure, de montagne et de ciel bleu me donnent le courage d'affronter cette nouvelle journée !
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Voilà ce que nous sommes, cet agrégat de matière destiné à se désagréger dans une volute de fumée après une courte vie...
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L’inde aura été une étape cruciale dans mon avancée spirituelle. Ici, on comprend combien notre vie est insignifiante, dérisoire…
L’inde démasque et dévoile de la manière la plus féroce qu’il soit. De la manière la plus réaliste aussi…
Voilà ce que nous sommes cet agrégat de matière destiné à se désagréger dans une volute de fumée après une courte vie…
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