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4.58/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cannes , 1973
Biographie :

L’auteur, Frédéric Ghiglione est né en 1973 à Cannes. Ingénieur puis diplômé d’un master en art, il est aujourd’hui instituteur en histoire de l’art à l’école Galilée et acteur du monde associatif. Il fait notamment partie de l’association Cultures du cœur aux Grands Voisins, qui favorise l’insertion des plus démunis par l’accès à la culture et reste un ingénieur Altran. Il se passionne pour Spinoza, pour Nietzsche et pour la vie sous toutes ses formes.

Source : https://alaska.libre-a-toi.org
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
La mémoire est à vider comme le cendrier.

Comment vivre si rien n'a de sens, si plus rien n'est à défendre ?

Il (mon grand-père) me parlait de la guerre, des guerres, de la guerre éternelle parce l'inhumanité est par définition humaine.

L'homme moderne a oublié qu'il pouvait penser, penser sa vie et la construire.

Je garde cependant en mémoire que la curiosité est un vilain défaut, d'autres pensent pour moi et il faut respecter cela.

Le système corrige les erreurs de la réalité. C'est stimulant. L'homme est passé de mode. Il faut s'adapter.

J'ai gardé l'équilibre et j'ai construit des mécanismes de défense élaborés pour bien séparer mon vrai moi de celui qui évoluait chaque jour sous mes yeux, en société.

C'est moi le chef. Je ne pense pas beaucoup et pas souvent, ça ne sert à rien.

Je ne suis pas un poète, je suis un autiste et j'aime les idées.

L'Inuit me parlait d'une voix qui parfois me faisait penser à celle d'un père, et d'autres fois à celle d'une mère.

Vanité de l'homme que de se croire le centre du monde.

Tu as une place qui t'attends dans "l'harmonie qui existe".
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Je me souviens du mercredi matin, c’était le jour de l’éducation physique. Je longeais le terrain vague à côté du stade, je trouvais cela curieux l'expression « terrain vague », un ailleurs que je ne voulais voir résonnait dans ces deux mots. J’arrivais rapidement au gymnase. Une drôle d’odeur, entre cire et sueur, parfumait l'intérieur. Mon professeur s’appelait Stanislas, j’ai su plus tard que son prénom était Ahmed. Il avait une longue barbe de Cheikh comme on disait, on ne connaissait pas les terroristes. Ses muscles étaient serrés dans le maillot de foot de Saint-Étienne barré Super Télé, celui de Platini, celui des poteaux carrés. Mais quelque part, sans creuser énormément, émergeait la mélancolie dont le règne s’annonçait. Aldo Moro venait d’être assassiné. Les révolutions étaient tombées à l’eau, il était devenu prof de sport.
Quand midi sonnait, il mettait une chemise fleurie et criait :
« Vestiaire, les champions, c’est fini ! »
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À huit heures, le sous-directeur général a réveillé le directeur général à Saint-Tropez. Il a réfléchi quelques instants et à neuf heures, le président a été dérangé à Genève. Il a réfléchi quelques instants et a décidé qu’il fallait monter une réunion d’urgence.
À dix heures, la conf-call de crise a décidé qu’il fallait étudier pour savoir quoi faire. À onze heures, il a été décidé d’arrêter le système pour limiter les dégâts. La banque a fermé ses portes. Les transactions ont cessé.
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Quand bien même, peut-être Dieu nous veut-il mouillés, bien trempés jusqu’à l’os pour pousser le thermomètre et porter le tout à ébullition. Il peut ainsi voir ses meilleurs soldats, ils sortent des plus dures batailles. Les coups du sort du destin ne sont pas forcément aléatoires.
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J’ai voyagé longtemps, et plus j’avançais, moins j’entendais les sirènes de l’isolement et du fatalisme. Je pouvais sentir la présence des hommes au loin, comme une odeur sauvage au sein d’une surface javellisée. Elle me réjouissait.
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