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EAN : 9781095451076
144 pages
Editions la Völva (09/11/2016)
4.58/5   6 notes
Résumé :
Alaska est un premier roman qui déconstruit la réalité pour ouvrir à tous les possibles. Le lecteur expérimente un savoir ancien, une connaissance qui se perd : « deviens ce que tu es ». C'est un voyage à la rencontre d'hommes improbables : un Inuit philosophe, un Indien légendaire, un pirate d'aujourd'hui et un homme qui ne se soucie que du temps qu'il fait. Une femme, Léa, résiste. Un homme, Nata, oublie puis se souvient. Il y a une ardoise quelque part et un nom ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je sors d'Alaska de Frédéric Ghiglione comme on s'éveille d'un rêve, surprise, étonnée, encore un peu blottie dans cette atmosphère particulière, un peu perdue aussi...
Alaska, c'est le parcours initiatique d'un jeune homme qui a préféré oublier... Oublier plutôt que de risquer...Passer à côté de sa vie pour en maîtriser les contours plutôt que de lâcher prise quitte à se consumer
Chaque rencontre est une allégorie, lui ouvrant ainsi l'esprit sur le chemin des possibles...
Alaska, c'est un Petit Prince pour adulte, un hymne à l'audace, à la vie... Un hommage à Nietzsche : Deviens ce que tu es...
L'écriture est très travaillée, métaphorique, parnassienne, chaque mot est pesé, dosé, diagnostiqué avant d'être délicatement posé sur le papier, parfois jusqu'à l'excès perdant alors son essence même ( un peu dommage, selon moi )
J'ai aimé l'exercice du changement de style en fonction des personnages rencontrés, exercice difficile j'imagine, réussi avec brio puisque j'ai adoré l'arrogance et la suffisance d'Evinrude
Les illustrations sont également d'une grande qualité ( j'aime beaucoup l'art Inuit )
Toutefois ( oui juste une toute petite fois ), toutes ces rencontres symboliques m'ont un peu perdue parfois et j'avoue m'être un peu emmêlée les pinceaux ( bon, je lis la nuit, tard dans la nuit, ceci peut expliquer cela... )
Néanmoins, ce premier ouvrage est très prometteur, je serai ravie d'en découvrir d'autres de cet auteur
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Vous vous demandez où trouver le courage pour avancer dans votre vie ...? Vous vous posez des questions sur votre existence ??? Lisez ce livre !!! c'est une dose d'énergie puissance 1000 ... ;) Il tombe à pic ... merci pour ces émotions Frédéric Ghiglione
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Bonjour, Je me permets de vous contactez car j'ai fini hier "Alaska" . Je me suis pris un vent frais, c'est une ode à la vie à l amour . Moi qui ne lis la plupart du temps des thrillers, j avais peur de me pas accrocher, je l ai lu en 2 soirées. Merci beaucoup pour ces merveilleux moments de lecture.
A lire absolument
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La 4ème de couverture m'ayant alléchée, je suis partie à l'aventure dans l'imaginaire philosophique de Frederic Ghiglione.

J'ai voyagé avec ses personnages, je me suis retrouvée un peu dans chacun d'entre eux et j'ai terminé le voyage avec la sensation d'avoir rencontré des amis et leur auteur.

Merci, Frederic Ghiglione, j'ai passé un agréable moment en votre compagnie, à travers votre livre.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La mémoire est à vider comme le cendrier.

Comment vivre si rien n'a de sens, si plus rien n'est à défendre ?

Il (mon grand-père) me parlait de la guerre, des guerres, de la guerre éternelle parce l'inhumanité est par définition humaine.

L'homme moderne a oublié qu'il pouvait penser, penser sa vie et la construire.

Je garde cependant en mémoire que la curiosité est un vilain défaut, d'autres pensent pour moi et il faut respecter cela.

Le système corrige les erreurs de la réalité. C'est stimulant. L'homme est passé de mode. Il faut s'adapter.

J'ai gardé l'équilibre et j'ai construit des mécanismes de défense élaborés pour bien séparer mon vrai moi de celui qui évoluait chaque jour sous mes yeux, en société.

C'est moi le chef. Je ne pense pas beaucoup et pas souvent, ça ne sert à rien.

Je ne suis pas un poète, je suis un autiste et j'aime les idées.

L'Inuit me parlait d'une voix qui parfois me faisait penser à celle d'un père, et d'autres fois à celle d'une mère.

Vanité de l'homme que de se croire le centre du monde.

Tu as une place qui t'attends dans "l'harmonie qui existe".
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Je me souviens du mercredi matin, c’était le jour de l’éducation physique. Je longeais le terrain vague à côté du stade, je trouvais cela curieux l'expression « terrain vague », un ailleurs que je ne voulais voir résonnait dans ces deux mots. J’arrivais rapidement au gymnase. Une drôle d’odeur, entre cire et sueur, parfumait l'intérieur. Mon professeur s’appelait Stanislas, j’ai su plus tard que son prénom était Ahmed. Il avait une longue barbe de Cheikh comme on disait, on ne connaissait pas les terroristes. Ses muscles étaient serrés dans le maillot de foot de Saint-Étienne barré Super Télé, celui de Platini, celui des poteaux carrés. Mais quelque part, sans creuser énormément, émergeait la mélancolie dont le règne s’annonçait. Aldo Moro venait d’être assassiné. Les révolutions étaient tombées à l’eau, il était devenu prof de sport.
Quand midi sonnait, il mettait une chemise fleurie et criait :
« Vestiaire, les champions, c’est fini ! »
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À huit heures, le sous-directeur général a réveillé le directeur général à Saint-Tropez. Il a réfléchi quelques instants et à neuf heures, le président a été dérangé à Genève. Il a réfléchi quelques instants et a décidé qu’il fallait monter une réunion d’urgence.
À dix heures, la conf-call de crise a décidé qu’il fallait étudier pour savoir quoi faire. À onze heures, il a été décidé d’arrêter le système pour limiter les dégâts. La banque a fermé ses portes. Les transactions ont cessé.
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Quand bien même, peut-être Dieu nous veut-il mouillés, bien trempés jusqu’à l’os pour pousser le thermomètre et porter le tout à ébullition. Il peut ainsi voir ses meilleurs soldats, ils sortent des plus dures batailles. Les coups du sort du destin ne sont pas forcément aléatoires.
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J’ai voyagé longtemps, et plus j’avançais, moins j’entendais les sirènes de l’isolement et du fatalisme. Je pouvais sentir la présence des hommes au loin, comme une odeur sauvage au sein d’une surface javellisée. Elle me réjouissait.
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